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(13/04/2012 10:35:42)
L'efficacité des serious games est-elle supérieure aux méthodes classiques ?
Les Serious Games (jeux sérieux) se sont, depuis quelques années, positionnés parmi les outils de formation dans les grandes entreprises. Construits autour des principes du jeu de simulation, ils permettent à des personnels très variés de s'entraîner à affronter tel ou tel type de situation. Les Serious games sont notamment utilisés en management (y compris en DSI) et en relations commerciales.
Mais peut-on être certain de leur pertinence ? La réponse, en fait, varie selon les cas.
Hélène Michel, enseignant-chercheur à Grenoble Ecole de Management, s'est exprimé sur le sujet lors du Forum des Serious Games 2012 organisé par l'éditeur Daesign. Pour elle, un serious game s'estime selon plusieurs dimensions : la satisfaction de l'apprenant, la capacité d'apprentissage induite, la capacité à influencer les actes (passage du savoir au comportement), le résultat sur l'organisation et enfin le retour sur investissement (est-ce que cela coûte moins cher que d'autres formations ?).
Une expérience avec échantillon témoin
Et Grenoble Ecole de Management a eu la possibilité de mener une véritable expérience. Cet établissement dispose d'un store de jeux sérieux. Au contraire d'entreprises, cette école prévoit un usage en présenciel en cours collectifs sous la supervision d'un enseignant. Ces jeux font partie du parcours pédagogique obligatoire.
Mais l'école a voulu tester l'efficacité de cet outil en mesurant l'écart entre deux groupes suivant une formation sur la vente débutant dans les deux cas par un cours théorique. Un groupe témoin a suivi une formation classique à base de lecture de documents de mises en situation. Le second groupe a suivi la même formation mais avec un serious game à la place des documents. Dans les deux groupes, il y avait des étudiants sans aucune expérience de l'entreprise, avec une petite expérience (stage très court) et avec une expérience longue (stage longue).
Tous les étudiants ont alors passé d'une part une épreuve théorique (questions de cours), d'autre part un entretien de simulation avec un jury professionnel. L'enjeu était de décrocher un stage (voire un emploi) dans les entreprises des membres du jury. Sur les étudiants sans aucune expérience, les deux groupes avec/sans serious game n'ont pas eu de résultats sensiblement différents. Les résultats tant théoriques que pratiques ont été honorables.
Un bonus pour les praticiens
Les étudiants avec une petite expérience ont eu plutôt de moins bons résultats théoriques que le premier groupe mais les résultats pratiques étaient un peu meilleurs que ceux du premier groupe, sans différence notable entre ceux ayant suivi les serious games et les autres.
Par contre, ceux ayant une certaine expérience ont eu de bien meilleurs résultats pratiques avec serious games que sans. Les résultats théoriques ont été excellents dans les deux cas.
« Le serious game sert au renforcement d'expérience, les débutants ne s'intégrant pas à une simulation mais à un simulacre » déduit Hélène Michel.
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Au delà de la formation, les serious games se font aussi une place pour l'évaluation des compétences, notamment managériales. L'éditeur Daesign a ainsi développé Misivias avec le cabinet de conseil RH et de recrutement Arnava. Cet outil sert à mesurer la compétence en management de candidats grâce à un jeu de simulation de gestion de projet (en l'occurrence l'organisation d'une inauguration d'une fondation d'entreprise) avec gestion des équipes (dont des situations conflictuelles). Le but était clairement d'aller bien plus loin que des tests de personnalité avec une immersion situationnelle sans, cependant, engager des frais trop importants.
En fonction des réactions du candidat, il va être évaluer dans une grille de compétence avec une méthode de scoring. En fin de séance, l'outil délivre un rapport précis point par point. Comme dans tous les jeux de rôle, il n'y a pas, a priori, de réponse unique possible mais la révélation d'un profil personnel. Un outil de ce genre a, de plus, l'avantage de n'être influençable par aucun préjugé : le serious game est par nature non-discriminatoire. (...)
SAP déploie son offre pour peser plus lourd dans les bases de données
Qui ignore encore que SAP a placé HANA, son appliance d'analyse en mémoire, au coeur de sa stratégie, avec d'énormes ambitions affichées sur le marché des bases de données ? En décembre dernier, Steve Lucas, vice-président exécutif de SAP, responsable de l'entité Analytics, Database & Technology, s'était même risqué à prédire que l'éditeur serait n°2 sur ce terrain d'ici 2015. Cette semaine, le fournisseur allemand a enfoncé le clou en présentant sa feuille de route pour HANA, plateforme sur laquelle l'ensemble de son offre applicative va progressivement prendre appui.
La majorité des clients de SAP exploitent aujourd'hui l'offre de gestion intégrée Business Suite avec l'une des grandes bases de données concurrentes, principalement Oracle, mais aussi DB2, d'IBM. L'éditeur allemand espère bien les convaincre de passer un jour à HANA, mais le nécessaire travail d'ingénierie pour y parvenir n'est pas encore achevé.
Pour atteindre son but, SAP mise aussi sur les produits qu'il a rachetés avec Sybase en 2010. Et d'abord la base de données Sybase ASE (Adaptive Server Enterprise). Le portage de la Business Suite sur Sybase ASE devrait être disponible ce mois-ci, a annoncé mardi dernier Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP, lors d'une conférence de presse à San Francisco.
Un fond de capital-risque de 155 M$ pour les start-up d'HANA
Pour l'instant, HANA est avant tout adaptée aux applications analytiques. Dans ce domaine, SAP a annoncé en novembre que sa plateforme de datawarehouse, BW, pouvait maintenant tirer parti de l'appliance d'analyse en mémoire. « BW sur HANA constitue une amélioration très significative tant en termes de coûts que de performances », a redit Vishal Sikka en rappelant que cette mise en place se faisait sans remettre en cause l'existant chez les utilisateurs de BW. Il affirme que la période de « ramp-up » de BW sur HANA, pendant laquelle le produit a été mis en place auprès d'un nombre restreint de clients (les « early adopters »), a été la plus courte constatée jusqu'à présent dans l'histoire de SAP. A ce jour, près de 80 exemplaires de cette offre ont été livrées à des clients ou des partenaires, a indiqué le directeur technique.
Ce mardi, SAP a également annoncé qu'il allait créer un fond de capital-risque de 155 millions de dollars qui sera consacré aux start-up qui construiront des applications sur la plateforme HANA. L'éditeur a également prévu d'investir 337 millions de dollars dans un programme destiné à attirer les clients vers HANA. Dans ce cadre, SAP proposera des services de conseil pour les nouveaux clients qui veulent effectuer des migrations vers HANA depuis les bases de données qu'ils utilisaient jusque-là.
Un programme d'échange pour les clients insatisfaits
SAP va par ailleurs mettre à la disposition des clients HANA ayant terminé d'installer le logiciel un programme d'échange qui leur permettra de revenir à leurs précédentes licences SAP, pendant un délai de dix-huit mois, s'ils ne sont pas satisfaits.
Enfin, l'éditeur veut s'assurer que les développeurs et les administrateurs de bases de données disposent bien des bonnes ressources de formation autour d'HANA. Et qu'ils peuvent accéder gratuitement aux environnements de tests, a indiqué de son côté Steve Lucas, le responsable de l'activité Analytics, Database & Technology, en s'accordant une digression bucolique : « Nous devons construire un environnement propre à faire éclore des milliers de fleurs ».
Sybase monte en puissance
Au cours de la conférence, SAP a livré d'autres détails sur le rôle qu'il comptait faire jouer aux autres produits du portefeuille Sybase, d'ici à 2015. Certaines de ses intentions étaient déjà connues. Ainsi Sybase IQ, sa base de données en colonnes, sera étroitement associée à HANA pour le stockage des données « froides » ou plus anciennes. Il est prévu que le produit partage des capacités et un cycle de vie communs avec HANA, a précisé SAP.
SQL Anywhere, la base de données mobile embarquée de Sybase, sera utilisée à des fins de stockage en « front-end » pour la plateforme HANA. La solution de modélisation PowerDesigner devrait également jouer un rôle clé, a ajouté SAP. L'éditeur prévoit par ailleurs de réaliser une intégration entre HANA et les sources de données incluant le framework Open Source Hadoop.
SAP a expliqué que plusieurs modules importants de la Business Suite allaient être portés vers HANA d'ici à la fin de cette année. Un projet qui avance « extrêmement bien », a indiqué Vishal Sikka durant la conférence de presse.
Oracle sort une preview de MySQL 5.6
Oracle a posté une preview de son futur système de gestion de base de données MySQL, histoire d'offrir aux administrateurs un aperçu des nouvelles fonctionnalités auxquels ils auront accès dans peu de temps. Cette version intermédiaire dite Development Milestone Release (DMR) de MySQL 5.6 apporte en effet un certain nombre de nouveautés au système de gestion de base de données Open Source, certaines encore expérimentales, dont une fonction de réplication améliorée et la possibilité de contourner le framework SQL pour accéder plus rapidement aux données.
En tant qu'élément de la pile Open Source LAMP - qui inclut également Linux, Apache et Perl, Python et PHP - MySQL est largement utilisé dans les applications Web. Par exemple, les grands sites populaires comme Twitter, Facebook et Flickr, utilisent MySQL. Dans cette version 5.6 à venir, Oracle et les développeurs extérieurs ont renforcé la manière dont le logiciel gère la réplication des données, de même qu'ils ont potentiellement raccourci les temps de réponse à des requêtes complexes. En ce qui concerne la réplication, MySQL introduit les Global Transactions Identifiers (GTIDs), qui permettent au système de trouver les données quand elles sont répliquées sur différents serveurs. Les GTIDs vont aussi faciliter la commutation automatique vers un serveur miroir en cas de défaillance du serveur principal. Certains logiciels tiers offrent déjà cette fonction, mais ce sera la première fois que MySQL lui-même pourra faire le travail.
Des fonctions expérimentales à découvrir
MySQL 5.6 arrive aussi avec un certain nombre de fonctionnalités qui devraient accélérer les requêtes. Par exemple, le système sait maintenant consolider plusieurs requêtes ou regrouper des ensembles de résultats sur une seule unité de travail. Il peut affecter la date et l'heure par défaut pour les colonnes DATETIME, ce qui évite à l'application de le faire elle-même. Le logiciel peut également accélérer le temps de traitement en optimisant l'ordre d'exécution des requêtes « Filesort » et « ORDER BY ». Autre avantage pour les développeurs, MySQL peut aussi fournir des résultats dans le format JSON (JavaScript Object Notation), très répandu et utile pour l'intégration de données aux applications Web.
En plus de ces fonctions, qui seront totalement opérationnelles dans la version finale de MySQL 5.6, le logiciel inclut également des fonctionnalités expérimentales susceptibles de faire leur apparition dans les futures versions du logiciel, avec l'accord du MySQL Labs d'Oracle, et soumises dès maintenant aux développeurs qui peuvent les tester et voir si elles fonctionnent correctement. Le composant le plus intéressant est sans doute une API qui permet aux applications d'accéder directement aux données du moteur de la base de données InnoDB, sans passer par l'interface SQL. L'API reproduit l'interface de la technologie de mise en cache open source memcache utilisée par Facebook et d'autres pour accélérer l'accès à de grandes quantités de données. « Ce genre d'API peut mettre MySQL à pied d'égalité avec des bases de données NoSQL, qui permettent cette facilité d'accès et gagnent actuellement du terrain dans les applications Web, » avait déclaré l'an dernier dans une interview Tomas Ulin, vice-président de l'ingénierie de MySQL chez Oracle.
Rendre MySQL plus proche de NoSQL
Une autre amélioration expérimentale visant à rendre MySQL plus adapté aux fonctions des bases de données NoSQL, concerne un ensemble d'opérations ADD qui permettent à une application d'écrire des données vers la base de données sans empêcher d'autres opérations d'accéder à l'index de la base de données quand elles inscrivent leurs propres données. Selon Oracle, ce genre de caractéristique pourrait être appréciée par les services Web.
L'éditeur n'a pas révélé à quel moment il envisageait de livrer la version finale de MySQL 5.6. La dernière mise à jour majeure de MySQL, la version 5.5, date de décembre 2010.
(...)(12/04/2012 15:15:39)Java perd la 1e place au Top 10 des langages de programmation
Selon l'indice mensuel Tiobe sur la popularité des langages de programmation publié cette semaine, au mois d'avril, Java a laissé sa place de premier au langage C. La dernière enquête Tiobe Programming Community Index fait ainsi apparaître que le langage C a été utilisé par 17,555 % des développeurs contre 17,026 % pour Java. Le mois dernier, Java affichait un taux de popularité de 17,1 % parmi les développeurs, contre 17,09 % pour le langage C.
Java domine l'indice depuis de nombreuses années, mais ce n'est pas la première fois qu'il subit une certaine érosion, et descend de son piédestal. Si Java tient effectivement la tête de l'indice depuis 2001, on note tout de même quelques exceptions, comme ça été le cas entre la mi-2004 et la mi-2005 et quelques mois en 2010. « Ça a pris du temps, mais la tendance à la baisse de Java sur le long terme a fini par traverser la ligne de popularité du langage C, très stable, pour ne pas dire presque plate, » indique le Tiobe dans son rapport. « Nous ne pensons pas que Java baissera encore beaucoup du fait de la popularité de la plate-forme Android. Mais le langage C peut rester numéro 1 pendant un ou deux mois, si l'on extrapole les moyennes des évolutions observées pour les deux langages. »
Visual FoxPro entre dans le top 50
Le Tiobe met également en évidence d'autres tendances intéressants ce mois-ci, comme par exemple l'entrée de Visual FoxPro dans le top 50 (il se classe à la 42ème place), celle de Scala, à la 45ème place et celle du langage Alice, à la 48ème place. D'autres langages par contre sortent du top 50, comme Eiffel, PL/I et Tcl. L'index compte le nombre d'ingénieurs qualifiés dans le monde entier, les cours et les vendeurs tiers qui utilisent un langage particulier, et établi son classement à partir d'évaluations réalisées par des moteurs de recherche comme Google, Yahoo et Bing ainsi que d'autres sites comme Wikipedia, Amazon et YouTube.
Pour compléter, dans le top 10 des langages on trouve le C + +, utilisé par 8,896 % des développeurs; l'Objective-C, par 8,236% ; le C#, par 7,348 % ; le PHP, par 5,288 % ; Visual Basic, par 4,962 % ; Python, 3,665 % ; JavaScript, par 2,897 % et le langage Perl, par 2,387 % des développeurs.
(...)(12/04/2012 14:41:14)Adobe corrige Reader et supprime le plug-in Flash Player intégré
En début de semaine, Adobe a livré de nouvelles versions de Reader 10.x et 9.x, pour pallier à quatre vulnérabilités susceptibles de permettre l'exécution de code arbitraire. L'éditeur a aussi effectué plusieurs modifications relatives à la sécurité de son outil. Il a notamment supprimé le composant Flash Player de ses versions 9.x. « Toutes les vulnérabilités corrigées dans les versions 10.1.3 et 9.5.1 de Reader pouvaient être exploitées par un attaquant pour faire planter l'application et prendre potentiellement le contrôle du système infecté, » a déclaré l'éditeur dans son bulletin de sécurité APSB12-08. Les utilisateurs sont invités à installer ces mises à jour dès que possible. Adobe a également annoncé que Reader 9.5.1 ne comportait plus la bibliothèque authplay.dll, présente dans les versions précédentes, qui permettait de restituer du contenu Flash intégré dans des documents PDF.
Une aubaine pour les hackers
Dans le passé, ce composant a été la source de plusieurs problèmes de sécurité, en partie à cause d'un calendrier de mise à jour inconsistant de Reader et de Flash Player. La bibliothèque authplay.dll contient une bonne partie du code du lecteur Flash autonome, ce qui signifie aussi qu'elle partage avec lui la plupart des vulnérabilités. Cependant, alors que le Player Flash est patché par Adobe au coup par coup, Reader suit un cycle de mise à jour trimestrielle plus stricte. D'où des situations incohérentes où certaines vulnérabilités connues sont patchées dans le Player Flash, mais restent exploitables via l'authplay.dll contenu dans le Reader pendant des mois, en attente de la mise à jour programmée.
C'est encore ce qui se passe avec la version 10.1.3 du Reader, qui intègre trois anciennes mises à jour de sécurité du Player Flash livrées séparément au cours des trois derniers mois. À partir de la version 9.5.1 de Reader, le Reader 9.x passera par le plug-in autonome du lecteur Flash déjà installé sur les ordinateurs pour les besoins des navigateurs Firefox de Mozilla, Safari ou Opera, afin de lire des contenus Flash intégrés dans des fichiers PDF. Cette fonctionnalité ne fonctionne pas avec le plug-in du Player Flash pour Internet Explorer basé sur ActiveX basé ni avec le plug-in du Player Flash spécial couplé avec Google Chrome.
Bloquer par défaut la lecture Flash dans les PDF
« Adobe prévoit à l'avenir de supprimer aussi la bibliothèque authplay.dll de la série des Reader 10.x et travaille actuellement sur les API qui rendront cela possible, » a déclaré David Lenoe, responsable de l'équipe Product Security Incident Response Team (PSIRT) d'Adobe, dans un blog. Secunia, le vendeur de solutions de gestion des vulnérabilités, se félicite qu'Adobe ait pris la décision de supprimer l'authplay.dll de son Reader. « Cela va permettre aux utilisateurs de corriger plus facilement les vulnérabilités dans Flash, » a estimé Carsten Eiram, expert en sécurité chez Secunia. « Cependant, il faudrait que dans Adobe Reader, le contenu Flash des fichiers PDF ne soit pas lu par défaut, de façon à obliger les utilisateurs à l'activer spécifiquement si nécessaire, » a aussi déclaré l'expert. « La plupart des utilisateurs n'en ont pas besoin, et le contenu Flash intégré dans des fichiers PDF a été spécialement exploité comme vecteur pour compromettre les systèmes des utilisateurs de Reader. »
« La raison pour laquelle cette bibliothèque a été ajoutée tient à l'approche choisie par Adobe pour rendre du contenu 3D. Mais depuis la version 9.5.1 de Reader, la fonctionnalité a été désactivée par défaut, car elle n'est pas couramment utilisée et peut être exploitée dans certaines circonstances, » a expliqué David Lenoe. « Il n'y a pas eu une seule attaque ciblant cette partie de la fonctionnalité et pourtant c'est celle qui semble la plus vulnérable, » a déclaré Carsten Eiram. « Cela fait longtemps aussi que nous recommandons aux utilisateurs de désactiver les plug-ins utilisés pour le rendu 3D,» a t-il ajouté.
Un nouveau cycle de mise à jour
À part ces correctifs de sécurité et ces changements, Adobe a également décidé de mettre fin à son cycle de mise à jour trimestriel pour Reader et Acrobat, et revenir à sa politique précédente de livraison de correctifs. Les futures mises à jour du Reader continueront à être livrées le deuxième mardi du mois, mais celles-ci ne seront plus programmées tous les quatre mois. « Nous publierons des mises à jour pour Adobe Reader et Acrobat, selon les nécessités, tout au long de l'année, de façon à mieux répondre à l'attente des utilisateurs et à mieux assurer leur sécurité, » a déclaré David Lenoe. « Le cycle de mise à jour trimestriel n'a jamais fonctionné pour Adobe, » a ajouté Carsten Eiram. « Les correctifs impliquant des vulnérabilités qui mettent la sécurité en jeu doivent toujours être livrés le rapidement possible. Rien ne justifie de reporter un correctif de vulnérabilité pour de simples motifs d'organisation. »
(...)(11/04/2012 16:24:30)La tablette Studybook d'Intel veut contrer l'OLPC
« La tablette Studybook s'adresse aux étudiants des pays en développement. Elle est robuste, et pourra résister à une chute de 70 centimètres, même sur du béton, » a déclaré Wayne Grant, directeur de la recherche et de la planification chez Intel. La Studybook, livrée soit avec le système d'exploitation Windows 7 de Microsoft, soit avec Andoid de Google, intègre un processeur single-core Intel Atom Z650 tournant à une vitesse d'horloge de 1,5 GHz. La tablette pèse 525 grammes et offre 5,5 heures d'autonomie en utilisation active, soit beaucoup moins que l'iPad et son autonomie affichée de 10 heures. La Studybook peut accueillir jusqu'à 2 Go de RAM et offre 32 Go de capacité de stockage. Son écran multitouch peut afficher des images à une résolution de 1024x600 pixels. « Intel travaille en collaboration avec des fabricants qui proposeront la Studybook à des distributeurs, lesquels pourront le vendre aux consommateurs, » a déclaré Wayne Grant. Le prix de la tablette se situera entre 200 et 300 dollars, mais les distributeurs fixeront eux-mêmes le prix auquel ils souhaitent la vendre.
La Studybook d'Intel arrive sur le marché alors que les utilisateurs ont clairement exprimé leur préférence pour les tablettes plutôt que pour les netbooks, pour effectuer leurs travaux informatiques de base. C'est la troisième fois qu'Intel ajoute à son catalogue de produits un terminal à faible consommation destiné au marché de l'éducation. En 2007, Intel avait sorti un netbook Classmate, suivi en 2010 par une version Convertible Classmate qui offrait un écran tactile rotatif de 10,1 pouces.
Une rivalité affichée
Cette tablette ouvre également un énième épisode dans la bataille que se livrent Intel et « One Laptop Per Child ». En janvier, lors du Consumer Electronics Show, l'ONG avait montré son prototype de tablette XO-3, également destiné au secteur de l'éducation. Après plusieurs années consacrées à sa mise au point, la XO-3, qui dispose d'un écran de 8 pouces et dont le prix est inférieur à 100 dollars, est désormais prête à être livrée. L'affrontement entre OLPC et Intel date du jour où les deux entreprises ont commencé à essayer d'introduire les netbooks dans les systèmes éducatifs des pays en développement.
A part le XO-3 d'OLPC, on trouve déjà sur le marché plusieurs tablettes dont le prix est nettement inférieur à celui du Studybook d'Intel, dont certaines coûtant moins de 100 dollars. Mais le directeur de la recherche et de la planification d'Intel fait valoir que le StudyBook donne plus d'éléments orientés vers l'apprentissage. Par exemple, Intel offre en bundle une gamme de logiciels éducatifs qui apportent aux étudiants une expérience d'apprentissage plus interactive et plus attrayante. La tablette contient aussi un logiciel d'e-reading de Kno, un éditeur qui a reçu l'an dernier un investissement de 20 millions de dollars de la part d'Intel.
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La Studybook permet aussi à Intel de développer sa présence sur le marché de la tablette, un secteur dominé par des terminaux intégrant les puces de son rival ARM. Intel doit sortir plus tard cette année des puces Atom - nom de code Clover Trail - plus rapides et plus économes en énergie, qui permettront d'améliorer les performances et la vie de la batterie, comparativement aux tablettes actuelles à base de processeur Atom. Les tablettes Clover Trail arriveront sur le marché en même temps que le futur OS Windows 8 de Microsoft, avec des fonctions tactiles, et destiné, entre autre, aux tablettes. Wayne Grant n'a pas dit si Intel livrerait par la suite des tablettes Studybook tournant sous Windows 8. « Mais pour les étudiants qui veulent une interface tactile, Android fera très bien l'affaire, » a t-il précisé.
Pas de contenus dans le cloud
Selon Roger Kay, analyste principal chez Endpoint Technologies Associates, « pour Intel, le marché des pays émergents est plus adapté aux tablettes pour l'éducation que le monde développé. » C'est même, selon lui, « un secteur prometteur. » Ajoutant que « les tablettes sous Android y sont aussi moins présentes. » Surtout, comme l'a précisé l'analyste, « Apple domine le marché de l'éducation aux États-Unis. Le constructeur californien a récemment lancé l'application iBooks 2 pour iPad, qui va mettre certains manuels multimédias à portée des étudiants. » Wayne Grant justifie le fait que la tablette StudyBook ne repose pas sur une approche de type Cloud pour l'apprentissage, « parce que la connectivité Internet peut s'avérer inégale dans les pays en développement ». Si bien qu'une grande partie du contenu sera stockée localement sur les machines.
La Studybook dispose aussi de deux caméras numériques, d'un port USB, d'un slot pour carte SIM, d'un slot pour carte mini-SD, du WiFi et d'un port HDMI, pour connecter l'appareil à des téléviseurs haute définition, puisque le processeur Oak Trail sait traiter la lecture vidéo haute définition.
(...)(11/04/2012 14:46:07)Hommages au fondateur de Commodore, Jack Tramiel
Jack Tramiel, le fondateur de Commodore, est décédé le 8 avril. A cette occasion, beaucoup d'anciens utilisateurs se rappellent avec nostalgie leurs premières expériences avec un ordinateur Commodore 64 - "un ordinateur personnel puissant mais abordable", qui a influencé la vie de nombre de jeunes passionnés d'informatique à l'époque.
"En mémoire de Jack Tramiel, pionnier de l'informatique personnelle et fondateur de Commodore", ont écrit certains membres du réseau social Google+. "Qui sait ce que je ferais aujourd'hui si Jack n'avait pas été là ?"
(...)(11/04/2012 14:27:09)Prêts pour le 802.11ac ? La 5e génération de WiFi arrive !
Les entreprises qui ont suivi le rythme de l'évolution des réseaux sans fil sont sans doute équipées aujourd'hui de routeurs bi-bandes et de cartes clients capablent de faire circuler des données cryptées sur les ondes à des vitesses supérieures à 100 Mbit par seconde, ou presque. Mais aucune bonne action ne reste impunie. En effet, un nouveau matériel basé sur la norme 802.11ac, en cours de finition, est sur le point d'arriver, et risque bien de faire passer les infrastructures sans fil existantes pour des réseaux poussifs.
Même si l'organisme de normalisation responsable de la définition du 802.11ac n'a pas encore fini d'en valider tous les éléments, les fabricants de semiconducteurs comme Broadcom, Quantenna et Atheros Qualcomm ont déjà mis au point des prototypes de chipsets 802.11ac (Broadcom a baptisé sa puce 5G Wi-Fi). Les deux sociétés sont étroitement impliquées dans la définition de la norme, et promettent de livrer des mises à jour du firmware pour corriger toutes modifications mineures ultérieures susceptibles d'être intégrées dans la norme, entre maintenant et le moment où elle sera définitivement ratifiée (c'est à dire probablement plus tard cette année ou début 2013).
Les normes WiFi se sont multipliées
Mais comment sommes-nous passés de l'IEEE 802.11n à l'IEEE 802.11ac ? La norme de base définie par le projet 802.11 s'enrichit d'une nouvelle lettre pour identifier chaque nouveau document technique, et ce jusqu'à la version 802.11z de la norme. On est donc passé du 802.11aa au 802.11ab, et maintenant au 802.11ac. Au risque de s'embrouiller un peu, il existe aussi une norme 802.11ad, mais elle n'est pas destinée à occuper la prochaine place dans les réseaux sans fil grand public. Connue sous le nom de WiGig, c'est une technologie à onde courte qui utilise la bande de fréquence à 60 GHz pour diffuser du contenu multimédia.
Contrairement au matériel réseau utilisant la norme 802.11n, qui peut fonctionner sur des fréquences de 2,4 ou 5 GHz, les périphériques 802.11ac fonctionneront exclusivement sur la bande des 5 GHz. La bande de 2,4 GHz offre une meilleure portée, mais le flux de données transitant via le WiFi se trouve en compétition avec une multitude d'appareils fonctionnant à une fréquence identique - depuis les fours à micro-ondes jusqu'aux des casques Bluetooth. La bande des 5 GHz comporte beaucoup plus de canaux, et dans la norme 802.11ac, chacun de ces canaux offre une bande passante de 80 MHz, soit deux fois plus que celle des canaux répondant à la norme 802.11n.
Une seule antenne pour l'émission et une pour la réception
Qui plus est, le 802.11ac utilisera un schéma de modulation qui permet de multiplier par quatre la quantité de données capables de s'adapter au signal d'une porteuse encodée. En 802.11n, la bande passante maximale par flux spatial est de 150 Mb/s, ce qui signifie qu'un routeur 802.11n équipé de trois antennes de transmission et trois antennes de réception peut fournir un débit maximum théorique de 450 Mb/s. En revanche, la bande passante maximale par flux spatial du 802.11ac monte à 433 mbps, et le nombre maximum de flux spatiaux passe de trois à huit. Ce qui situe le débit maximum théorique d'un réseau 802.11ac à plusieurs Gigabit Ethernet. Cependant, la première génération d'appareils sera limitée à deux ou trois antennes émettrices et réceptrices pour délivrer un débit maximal théorique de 866 Mb/s ou 1,3 Gb/s.
Comme on a pu l'observer avec les réseaux 802.11n, le débit réel sera probablement d'un tiers à une demi-fois moins rapide que les maximums théoriques. Néanmoins, même les appareils mobiles équipés de puces 802.11ac avec une seule antenne pour l'émission et une pour la réception - comme les smartphones et les tablettes - devraient offrir une bande passante deux fois plus élevée que celle permise avec les chipsets 802.11n des périphériques actuels. Compte tenu de la forte demande en bande passante pour faire tourner des applications de vidéoconférence et de Gestion de la Relation Client (CRM) par exemple, et dont l'usager s'est déplacé du bureau vers les terminaux mobiles, les réseaux 802.11ac vont devenir un élément essentiel de l'infrastructure mobile des entreprises de toute taille.
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Pour surmonter la courte portée de la bande des 5 GHz, les puces 802.11ac vont utiliser la technologie des faisceaux pour la transmission et la réception. Cette technologie, optionnelle dans la spécification 802.11n, est devenue obligatoire dans la norme 802.11ac. La plupart des périphériques sans fil 802.11n actuels utilisent un mode omnidirectionnel pour la transmission et la réception du signal. Les signaux se propagent dans une série d'anneaux concentriques, à l'image des ondes que l'on crée en laissant tomber une pierre dans un étang. Avec la technologie des faisceaux, le routeur et ses clients ont une idée relative de l'endroit où ils se trouvent, de manière à concentrer les flux l'un vers l'autre. Sans cette technologie, les signaux se dispersent et s'annulent, ce qui réduit la bande passante totale. La puce qui utilise la technologie des faisceaux permet d'ajuster la phase des signaux pour surmonter ce problème, ce qui accroît sensiblement la bande passante utilisable.
La première génération de routeurs 802.11ac, comme le Trendnet TEW-811DR, seront des modèles bi-bandes, capables de prendre en charge les clients 802.11n sur la bande de fréquence 2,4 GHz et les clients 802.11ac sur la bande des 5 GHz. De tels appareils devraient être commercialisés vers le troisième trimestre de cette année. Des ordinateurs portables équipés de puces 802.11ac devraient arriver d'ici l'hiver prochain. Quant aux appareils mobiles, smartphones et tablettes, les premiers terminaux équipés de la nouvelle norme WiFi pourraient apparaître début 2013.
La WiFi Alliance, le consortium propriétaire de la marque WiFi, qui a pour responsabilité de vérifier que les produits WiFi interopérent correctement entre eux, prévoit de commencer son programme de certification pour la norme 802.11ac au début de l'année 2013.
(...)(11/04/2012 13:07:21)Cloudforce Paris 2012 : CRM, réseau social et analytique en vedette
Pour l'édition française de Cloudforce, l'éditeur californien Salesforce.com n'a pas eu de mal à remplir la salle de la Maison de la Mutualité le 10 avril à Paris. A 9h30 ce matin, la queue des participants a débordé la rue Saint Victor pour continuer rue Monge. Selon les organisateurs, 3 000 personnes environ étaient attendues contre 1 500 l'an dernier au Cnit de la Défense. Si Marc Benioff, le CEO de Salesforce, avait honoré de sa présence l'édition 2011, Alexandre Dayon, vice-président exécutif en charge des applications chez l'éditeur, est venu cette année prêcher la bonne parole du cloud en France. Le CRM et l'entreprise collaborative sont toujours les fers de lance de l'éditeur, spécialisé dans les solutions SaaS. Mais si le CRM ne concerne finalement que peu d'utilisateurs dans les sociétés, les réseaux sociaux professionnels permettent de se diffuser partout dans l'entreprise et de connecter de nombreux modules à cette ossature. Alexandre Dayon nous a ainsi précisé que 150 000 réseaux sociaux reposants sur Chatter avaient été déployés dans des entreprises.
Sans surprise, l'autre axe de développement dans les années à venir est le décisionnel. Depuis l'intégration d'outils de reporting plus complets - Analytics Edition - dans le logiciel de gestion de la relation client de Salesforce, le dirigeant nous a précisé que l'équipe de développement analytique était devenue une des plus grosses de la compagnie. « L'analytique est une véritable lame de fond. On est face à une opportunité unique de réduire le nombre de datawharehouse dans le monde. (...) L'impact des objets connectés a considérablement augmenté le volume des bases de données. Heureusement l'analytique est en mesure de traiter ces données pour en réduire le volume ».
Alexandre Dayon, vice-président exécutif en charge des applications chez Salesforce.com, sur scène à la Mutualité
Des clients utilisant une ou plusieurs solutions Salesforce
Après un début d'année riche en rachats, l'éditeur avait à coeur de mettre en avant les solutions utilisées par ses clients. Plusieurs dirigeants et responsables informatiques de sociétés françaises se sont donc succédés sur scène à Paris pour promouvoir les outils de l'éditeur. Parrot, par exemple, utilise la plate-forme Chatter pour son support produit et pousse sur Force.com le développement d'applications Android de partenaires pour son autoradio connecté. Alexandre Macieira-Coelho, PDG de Mikit, un constructeur de maison individuelle, est quant à lui venu expliquer l'adoption de Chatter dans un contexte métier avec des passerelles vers d'autres outils (notes de frais, CRM...). La plate-forme SaaS est toutefois interfacée avec le PGI Sage, qui gère la comptabilité légale. Le projet a nécessité des développements spécifiques pilotés par le cabinet Deloitte avec des développeurs à l'Ile Maurice. 300 utilisateurs de la société sont déjà concernés et 300 autres sont à venir dans le réseau de franchisés de Mikit.
Dans un autre secteur, Sylvain Noailly, vice-président marketing et business developpement chez Rossignol est venu présenté l'usage que fait la célèbre firme de Sallanches des outils de l'éditeur : Force.com pour développer la plate-forme en ligne du fabricant de skis, Salescloud pour gérer les ventes et créer de nouvelles interactions avec ses clients, notamment sur Facebook où la firme compte 150 000 fans. Principal point commun entre ces différents clients, un même discours sur les prix compétitifs de Salesforce et la rapidité de déploiement des solutions, et, ce, même avec du développement spécifique.
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