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(13/12/2010 12:03:26)
Le gouvernement américain concentre ses datacenters et mise sur le cloud
Le programme, publié par Vivek Kundra CIO du gouvernement fédéral, prévoit la suppression d'au moins 800 centres de calcul sur les 2 100 d'ici à 2015. Ils pourront ainsi fonctionner aussi bien sur des clouds publics, privés et gouvernementaux L'objectif, dit-il, est d'aider les agences à partager les services et éviter ainsi les doublons. Depuis sa nomination par Barack Obama, Vivek Kundra est un ardent défenseur du cloud computing, de la transparence dans les dépenses IT et l'utilisation de tableaux de bord. Il a également sollicité des idées et des opinions, auprès du secteur privé, sur l'amélioration de l'exploitation des datacenters.
Mais le plan du DSI gouvernemental manque d'éléments importants comme le nombre de salariés du gouvernement qui seront affectés par cette réorganisation, expliquent les analystes. Ainsi, ils soulignent l'absence d'indications sur le sort des salariés dont les datacenters vont être consolidés, ni de ceux dont les activités vont être déplacées sur un cloud public. La mise en oeuvre de ce plan impliquera une réorganisation du personnel sous la forme d'équipes intégrées. Cette démarche demandera des besoins de formation, en particulier la mise à niveau des salariés pour travailler sur ces nouveaux environnements.
Un impact à plusieurs niveaux
Le budget informatique du gouvernement fédéral s'élève à 80 milliards de dollars et constitue une source majeure d'emplois du secteur privé dans la région de Washington DC. La consolidation et le partage de services IT risquent aussi d'avoir un impact sur ces prestataires, comme l'a rappelé TechAmerica, un groupe industriel, qui compte 293 000 travailleurs IT dans cette région.
Plus largement, le plan ne donne pas une fourchette de prix pour la mise en oeuvre, ni sur les économies réalisées. Ray Bjorklund, analyste chez Federal Sources, apprécie le plan, mais le considère comme très conceptuel. « Il résume plusieurs initiatives en les mettant en perspective » dit-il et d'ajouter « ce n'est pas tout à fait un plan d'action ». Par exemple, l'utilisation des environnements de cloud computing implique la nécessité de faire appel à des « professionnels IT expérimentés et bien formés. » Ray Bjorklund estime que ce plan impliquera une approche plus économique de l'IT.
Son efficacité, cependant, peut varier entre les institutions. En effet, les organismes fédéraux feront des arbitrages dans un environnement standardisé et ce qui peut convenir à une agence ne l'est peut-être pas pour une autre. « Cela va nécessiter d'importants changement de culture », a déclaré Deniece Peterson, analyste chez Input.
Illustration: Vivek Kundra, CIO du gouvernement fédéral américain
(...)(13/12/2010 10:18:44)Avira lance son antivirus dans le cloud
Spécialiste des anti-virus, la société allemande Avira se développe en France depuis le début de l'année. Elle a racheté la société néerlandaise CleanPort au mois de mars qui lui apporte une compétence en services managés. A partir de là, Avira a mis au point une solution en Saas : Avira Managed Security Services, AMSS, dont un élément, Avira managed email security, AMES, est disponible en France pour le marché des entreprises.
Cette solution offre du filtrage anti-virus et antispam aux PME PMI qui ont déjà un serveur d'email. Leur trafic est redirigé vers le serveur d'Avira et là, il est filtré deux fois pour la partie anti-virus, une fois pour l'antispam, une autre fois pour les contenus. (...)
Google Message Continuity : un back-up Gmail pour Exchange
Développé et distribué par la division Postini, le service Google Message Continuity reproduit toutes les activités de messagerie exécutées sur les serveurs Exchange sur un cloud Gmail, afin de permettre une restauration après sinistre et une continuité de service aux entreprises utilisant le serveur mail de Microsoft sur site. Concrètement, si le serveur Exchange tombe en panne de façon inattendue ou doit être interrompu pour une maintenance, les utilisateurs peuvent se connecter à Gmail avec leurs préférences utilisateurs Exchange et continuer à accéder à leurs e-mails, leurs contacts et leur agenda via une interface Web de Gmail. Lorsque le serveur Exchange est remis en route, les utilisateurs peuvent switcher à nouveau vers le serveur de Microsoft et vers l'application client qu'ils utilisent pour y accéder. Toutes les actions effectuées pendant leur session Gmail sont répercutées vers leur compte Exchange : ils y retrouveront aussi bien les messages lus, envoyés, supprimés, que ceux archivés dans des dossiers.
Inciter les clients Exchange à passer sur Gmail
« En plus de servir comme option de sauvegarde cloud, Message Continuity donne à Google l'opportunité d'exposer les utilisateurs d'Exchange à Gmail et d'augmenter ainsi ses chances de pousser l'entreprise à migrer complètement vers Google Apps, » a déclaré Adam Swidler, product marketing manager chez Postini . « C'est une passerelle vers le cloud, » a-t-il ajouté. Pour Matthew Cain, analyste chez Gartner, l'offre de service de Google est « très habile » pour attirer les clients d'Exchange, qui représentent une grande majorité des utilisateurs de mail en entreprise. «Google a besoin de convaincre un grand nombre d'utilisateurs d'Exchange pour faire croître substantiellement sa base Gmail pour l'entreprise, » a-t-il ajouté. « Google Message Continuity n'est pas très cher, et même en doublon d'un Exchange, ne représente pas un gros risque. Par contre, c'est un moyen facile pour les utilisateurs de tester Gmail, » selon l'analyste. « Avec le temps, si Gmail se montre à la hauteur et fonctionnel, cela peut inciter les entreprises à totalement abandonner Exchange, » déclare-t-il.
Des services déjà proposés par Dell, Mimesoft ou Symantec
Les services de messagerie hébergée pour assurer une reprise après sinistre et une continuité existent depuis des années. « C'est le cas de MessageOne de Dell, ouvert il y a 10 ans, ou encore ceux de Mimesoft et de Symantec, » dit encore Matthew Cain. « Pour un coût relativement faible, Google Message Continuity permettrait aux DSI et aux responsables informatiques de garantir à leurs entreprises une disponibilité de service de 99,9 % et une capacité de récupération de huit heures, voire moins, ce qui devrait être la norme en terme de performances pour un système de messagerie d'entreprise, » a-t-il ajouté. Rebecca Wettemann, analyste chez Nucleus Research, qualifie le service de Google «d'effort utile » pour apporter plus de visibilité aux entreprises clientes, mais se demande combien de candidats, l'éditeur de Mountain View pourra recruter dans ce segment très installé du marché. « Les entreprises qui souffrent d'un important dysfonctionnement de leur système de mail pouvant justifier le recours au service de Google ont probablement déjà exploré d'autres options, tant l'arrêt d'une messagerie est visible et critique, » a-t-elle indiqué. « Google devra non seulement être compétitif en terme de prix, mais aussi de fiabilité, » a-t-elle estimé.
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De son côté, Microsoft a trouvé l'annonce de Google plutôt décevante, et s'est dit rassurée quant au nombre de défections possibles parmi sa clientèle. « Les entreprises font confiance à Exchange plus qu'à toute autre solution de messagerie, parce qu'il offre une qualité et une sécurité de niveau entreprise, » a déclaré Microsoft dans un communiqué. « De plus, il existe des centaines de services et d'outils de tierces parties pour étendre et compléter Exchange, » a ajouté Microsoft. « Google ne fait que rejoindre les offres existantes de vendeurs de solutions de continuité de service pour Exchange, » conclut la déclaration de Microsoft. Les Apps de Google sont en concurrence directe avec la suite BPOS Business Productivity Online Suite de Microsoft qui offre des versions hébergées d'Exchange, SharePoint, Communications Server et Live Meeting. Lors de la prochaine mise à jour, prévue en 2011, BPOS, que Microsoft rebaptisera en Office 365, comprendra également Office Web Apps, et, en option, toutes les fonctionnalités Office 2010 Professional Plus.
Un tarif très compétitif
Le prix de Google Message Continuity est de 25 dollars par utilisateur et par an, pour les nouveaux clients et de 13 dollars par utilisateur et par an, pour les clients actuels de Postini. Pour l'instant, le service fonctionne avec Exchange 2003 et Exchange 2007, mais Google travaille à la compatibilité avec Exchange 2010. Une fois inscrits, les administrateurs d'Exchange doivent reconfigurer l'enregistrement de MaileXchanger (MX) de façon à ce qu'il pointe vers le système de Postini. Celui-ci redistribue alors les messages entrants à la fois au serveur Exchange sur site et au Gmail hébergé dans le Cloud. Un serveur de synchronisation Google assure la réplication, dans les deux sens et en continu, entre Exchange et Gmail. Postini propose plusieurs autres services de mail, comme le filtrage de spam, la détection de virus, l'archivage et le cryptage des messages, et la sécurité du trafic Internet. Son système traite chaque jour plus de 3 milliards de messages échangés par 21 millions d'utilisateurs finaux. De son côté, Google offre plusieurs outils pour aider les entreprises à migrer d'Exchange et d'Outlook vers sa suite collaborative Google Apps, dont Apps Migration for Exchange et Apps Migration for Outlook.
(...)(10/12/2010 12:12:28)Tribune de Samir Koleilat : Les PME face au Saas et au Cloud, un nuage qui cache l'horizon
Crise financière, économique, sociale... affronter les crises fait désormais partie de la vie quotidienne des entreprises, en particulier des PME. Un combat qui nécessite de mieux anticiper les évolutions économiques et technologiques, de mieux évaluer les conditions de développement et les sources d'économie et finalement de mieux choisir les priorités et les investissements.
Pour les PME, les choix d'équipements informatiques et télécoms sont déterminants, car ils représentent à la fois un investissement important et la condition nécessaire pour mieux communiquer, mieux travailler, être plus réactif et plus compétitif. Or, dans le domaine des choix informatiques et télécoms, les responsables de PME sont confrontés à des avis contradictoires. Ce n'est pas nouveau: on a connu les mêmes interrogations ces dernières années avec la téléphonie sur IP, les systèmes de sécurité VPN, la visioconférence, les offres de télécommunications unifiées...
Le SaaS et le Cloud n'échappent pas à la règle: Cloud et Saas sont-elles les solutions qu'attendaient les PME? Le risque de perte de maitrise (sécurité, confidentialité) est-il une réalité? Comment le déploiement de la fibre optique et du très haut débit bouleversent-ils les prévisions d'hier?
Essayons d'y vois plus clair, en commençant par un petit retour en arrière...
Pour lire la suite de cette tribune libre, rendez-vous sur notre blog experts
Le marché des semi-conducteurs s'envole : +31,5% en 2010
Premier des 10 principaux fabricants de semi-conducteur dans le monde, Intel jouit d'une part de marché (PDM) de 13,8% en baisse de 0,4 points . Cette l'année, Le fondeur a vu ses ventes progresser de 24,6%, soit moins que ses concurrents (excepté Qualcomm et STMicroelectronics). Second du Top 10 de Gartner avec 9,4% de PDM, Samsung Electronics a enregistré des revenus en hausse de 59,8%. Le Coréen a profité de son positionnement sur les marchés en explosion des mémoires DRAM et NAND flash. Egalement présent sur ce segment, Toshiba (n°3) et Texas Instruments (n°4) ont enregistré des ventes en hausse respectivement de 28,9 et 35,2%. Ce qui reste loin de la performance de Reneas Electronics qui a réalisé des ventes annuelles en progression de 128,3%. Il doit ce résultat en bonne partie à sa fusion avec Nec Electronics au printemps 2010 qui lui permet de faire son entrée en cinquième position dans le Top 10 de Gartner.
Crédit photo : Intel
BMC et Cisco s'allient sur le cloud computing
Cisco continue de structurer ses partenariats dans le cloud computing. Après une implication importante auprès d'EMC et VMware, via l'alliance VCE et leur structure de distribution Acadia, l'équipementier américain vient de se rapprocher de BMC Software. Le fruit de cette collaboration est déjà connue, la solution se dénomme Integrated Cloud Delivery Platform. Selon les deux protagonistes, ce service intègre à la fois Cloud LifeCycle Management (CLM) de BMC, une solution complète d'orchestration et de gestion du cloud, ainsi que la solution Unified Service Delivery de Cisco pour assurer la connectivité des datacenters. L'objectif de cette approche est d'éliminer plusieurs des étapes manuelles complexes requises pour mettre en place et fournir un service cloud. La plateforme concerne aussi bien les clouds privés, publics ou hybrides.
(...)(09/12/2010 16:40:20)Juniper se renforce dans la sécurisation de la virtualisation avec Altor
Il y a quelques semaines, Juniper avait racheté Trapeze Networks, aujourd'hui le spécialiste réseaux et sécurité a déboursé 95 millions de dollars en cash, pour acquérir Altor. Cette dernière a développé un pare-feu basé au niveau de l'hyperviseur, une détection des intrusions (IDS), des outils de visibilité et de surveillance du réseau, ainsi qu'un reporting pour la mise en conformité.
La solution d'Altor vise à vérifier et contrôler la sécurité à travers l'infrastructure de machines virtuelles. L'objectif est de comprendre comment s'effectue l'échange d'applications, de services et de trafic entre les VM. Altor Networks avait été fondée en 2007 par des spécialistes de la sécurité et des réseaux venus de Check Point Software, Cisco, et Oracle. Au début de 2010, Juniper Networks avait investi via son fonds d'investissement, Junos Innovation Found. (...)
SalesForce.com rachète Heroku et sa plate-forme PaaS Ruby
L'annonce par Salesforce.com du rachat d'Heroku, qui propose une plateforme PaaS (Platform as as service) pour la conception d'applications en Ruby, vient confirmer que le spécialiste du CRM veut se positionner comme guichet unique pour le développement dans le cloud. La gamme de services d'Heroku va passer sous la marque Salesforce.com. La plateforme sert de socle à plus de 100 000 applications écrites dans le langage Ruby, très répandu. « C'est un positionnement vers les développeurs d'applications de prochaine génération, en particulier de logiciels pour réseaux sociaux et appareils mobiles », a déclaré Ray Wang, directeur général et analyste de Constellation Research.
La technologie Heroku va compléter la plate-forme Force.com de Salesforce.com (surtout utilisée par les éditeurs de logiciels indépendants et les entreprises pour développer des applications métiers transactionnelles), ainsi que le partenariat récemment entre VMForce et VMware pour le développement Java en entreprise. Salesforce.com, qui dispose également de technologies pour développer des sites web et des applications départementales, a annoncé ce mardi la création d'un nouveau service Database.com. Une fois l'opération de rachat terminée (la finalisation est prévue pour l'an prochain), Heroku sera le tout dernier membre à intégrer le pool des technologies de développement baptisé Force.com 2.
Des tarifs basés sur le temps d'utilisation du service
Heroku déploie des applications Ruby à l'intérieur de conteneurs appelés « dynos » dont chacun fonctionne de façon indépendante sur une grille (Dynogrid). Les Dynos savent encapsuler la logique d'application, le framework de développement, le middleware, le serveur d'application, la machine virtuelle et d'autres couches. Le nombre de dynos exécutés pour une application donnée, a un impact direct sur la performance globale de l'application, indique le site web de Heroku qui détaille le mode de fonctionnement.
Comme d'autres offres PaaS, Heroku applique également des tarifs rapportés au temps d'utilisation. « Certains développeurs se plaignent que le service coûte cher, mais vous en avez pour votre argent », estime Michael Coté, analyste chez Redmonk. « Il existe des offres moins chères, mais dans ce cas, vous avez juste une infrastructure cloud seule, qui n'inclut aucun service réel, ni middleware. »
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L'annonce de l'achat de Heroku par Salesforce.com donne un sens au lancement de Database.com laquelle permet aux clients d'utiliser son infrastructure de base de données sous-jacente. Il ne fait pas de doute que Salesforce.com va faire la promotion de Database.com auprès des clients d'Heroku afin de les inciter à l'utiliser comme vitrine pour leurs applications. Mais Heroku offre déjà sur sa plate-forme un service de base de données basé sur PostgreSQL. « C'est vraiment important, pour nous et pour Salesforce.com, qu'il n'y ait pas de changement en ce qui concerne notre base installée », a déclaré James Lindenbaum, le co-fondateur de Heroku dans une interview téléphonique à notre confrère D'IDG NS, Chris Kanaracus. « Nous voulons absolument continuer à la supporter, avec l'objectif de proposer davantage de choix au fil du temps. Cette base sera un des choix possibles. » Heroku ne prévoit pas non plus de quitter son hébergement actuel chez Amazon Web Services. « Nous tenons absolument à rester là où nous sommes. Nous allons probablement étendre nos hébergements à d'autres datacenters et à d'autres fournisseurs, mais les décisions serons prises en fonction des choix d'utilisation du client », a déclaré James Lindenbaum.
Des points communs entre Salesforce.com et Heroku
Parker Harris, co-fondateur et vice-président exécutif de la technologie chez Salesforce.com, a confirmé que l'accord prévoyait que le transfert se ferait sans interruption de service pour les clients actuels de la plateforme PaaS rachetée. « Notre objectif est de reprendre sa stratégie et sa mission, de l'enrichir et d'accélérer son succès. Heroku continuera à être Heroku. Et davantage encore », a t-il écrit dans billet de blog.
« Il y a des parallèles évidents entre les entreprises », a ajouté le responsable de Salesforce.com. D'abord, le support de l'architecture multi-tenant et la même vision sur ce que doit devenir le cloud computing. Ensuite, l'engagement « quasi religieux » d'Heroku pour construire un service intelligent, qui fonctionne bien. Enfin et surtout, le dévouement d'Heroku pour ses développeurs - les clients de son service - m'a beaucoup impressionné.
Heroku : des applications plus techniques que celle de Salesforce
L'analyste Michael Coté voit tout de même quelques différences culturelles entre les deux sociétés, « mais cela ne l'emporte pas sur les aspects positifs potentiels », estime-t-il. « La base d'applications de Heroku est de toute évidence un peu plus technique que celle de Salesforce, plus professionnelle. Mais Salesforce veut clairement entrer dans le développement d'applications plus générales, et Heroku cadre bien avec cet objectif », a t-il ajouté. « Heroku a récemment réalisé un tout nouveau système de gestion du cycle de vie des applications (ALM) pour les logiciels Ruby exécutés dans le cloud. S'ils parviennent à l'étendre pour le faire fonctionner avec les API (interfaces de programmation) de Salesforce, les bases de données, et la plate-forme Force.com, cela profitera aux deux communautés. »
Mais Salesforce.com regarde aussi clairement au-delà du développement d'applications et cherche à accroitre son influence auprès des entreprises, souligne également Michael Coté. Il fait remarquer la récente annonce d'un service de gestion informatique RemedyForce, en partenariat avec BMC. « Salesforce essaie d'avoir une plus grande emprise sur le monde IT en balayant tout ce à quoi peut ressembler un « département IT » dans un monde Cloud/SaaS, » juge l'analyste de Redmonk. (...)
Une place de marché spéciale cloud computing
La montée en puissance du cloud computing est fulgurante depuis quelques semaines et ne peut que rappeler l'avènement lui aussi extrêmement rapide d'Internet voilà 10 ans. Qu'est-ce que cela va changer pour les revendeurs et les prestataires IT ? Notre confrère Distributique.com publiera un important dossier sur le sujet dans les jours qui viennent, mais avant, il faut noter la création d'une place de marché unique en France, dont la vocation est de mettre en relation les fournisseurs de solutions en mode cloud computing et les acteurs de la vente indirecte.
Baptisé revendreducloud.com, le site vient d'être lancé par Pierre-José Billotte, par ailleurs Président de l'association EuroCloud. « Le jour du lancement, le 8 décembre 2010, nous mettions en avant les services de 18 fournisseurs, avec pour but de les mettre en relation avec plus de 10 000 partenaires potentiels, explique Pierre-José Billotte. Il faut noter que notre campagne d'information vers les revendeurs débutera le 17 décembre et que le nombre de fournisseurs sera plus important dès cette date. Notre objectif est d'en rassembler plus de 100 avant fin 2012. »
Quel modèle économique ?
La première question que l'on peut légitimement se poser est celle du modèle économique de cette place de marché. « Le point essentiel est que le service est absolument gratuit pour les revendeurs, affirme Pierre-José Billotte. Et en ce qui concerne les fournisseurs que nous référençons, ils ne paient pas « à l'entrée », mais en fonction de ce que les revendeurs avec lesquels nous les aurons mis en relation généreront comme ventes. Ce n'est donc pas la mise en relation qui est facturée, mais le chiffre d'affaires, à hauteur de 5%. »
Une fois en contact, le fournisseur et le revendeur contractualisent librement leur relation commerciale. N'y a-t-il pas un risque que la place de marché ne perçoive pas les 5% attendus ? « Nous avons mesuré ce risque et nous estimons qu'il est très faible. Certains fournisseurs seront sans doute tentés de le faire, mais ils ne le feront qu'une fois, car la réputation est le capital le plus précieux sur une place de marché et les intervenants indélicats seront logiquement déréférencés de façon immédiate », conclut Pierre-José Billotte.
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