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Infrastructure serveur
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(14/06/2011 10:34:30)
Les DSI souhaitent plus de formation au numérique
Netfective Technology, éditeur du logiciel Blu Age, organisait, le vendredi 10 février 2011 à la Bibliothèque Nationale de France, une nouvelle rencontre avec une trentaine de décideurs du secteur IT, surtout des DSI de grands comptes, autour de Jacques Attali et de Claudie Haigneré. Le thème du déjeuner-débat était prometteur : « Le numérique, moteur de la croissance ». Mais, en moins petit comité que les précédentes, cette réunion a aussi beaucoup moins secoué les préjugés, accumulant même les poncifs.
Il est certain, par exemple, qu'un système d'information n'a de valeur que par ses usages. L'invention n'amène pas grand-chose. Ce qui est important, c'est l'innovation, c'est à dire la transformation des organisations. Cela implique que les utilisateurs doivent trouver dans tout nouveau système un avantage concret, une manière de mieux travailler ou d'être plus efficace, garant de l'acceptation du changement. Pierre Pezziardi, DSI de la BRED et surtout auteur de Lean Management, a profité de ce truisme pour opposer les projets lourds, sans doute bureaucratiques, comme Chorus, le nouveau SI financier de l'Etat, à Wikipedia : « d'un côté nous avons un machin qui facture de la même façon des sous-marins et un renouvellement de stock de papier toilette [sic], de l'autre un outil collaboratif de quelques lignes de code qui -excusez du peu- permet de bâtir une encyclopédie ».
Pour Pierre Pezziardi, la fracture numérique n'oppose pas les générations (baby-boomers, X, Y, etc.) mais les conservateurs et les innovateurs de chaque génération. « La fracture n'est pratiquement plus sur l'accès mais bien sur l'usage » a renchéri Claudie Haigneré.
Consensus pour la formation
Malgré tout, le besoin de développer la formation des nouvelles générations a fait consensus dans l'assemblée. « C'est une priorité absolue de former au numérique dès l'école primaire » a ainsi martelé Jacques Attali. Pour Claudie Haigneré, « il faut former l'esprit critique face aux flux incessants du web ». Jacques Attali a déploré : « nous étions une nation fondamentalement d'ingénieurs et nous perdons tragiquement cette qualité ».
Vécue en direct par les nouvelles générations, la révolution technique se double d'une révolution sociétale. « Nous passons de relations de masse, anonymisées, à des relations 1 à 1 non hiérarchiques dans un esprit collaboratif et avec fin de l'anonymat, y compris dans l'administration » a ainsi mentionné Jacques Attali.
La transformation numérique frappe en effet tout particulièrement l'administration, qualifiée de « post-Napoléonnienne » par un intervenant. « Les nouveaux systèmes transforment la relation autant d'une part entre les usagers et les administrations que, d'autre part, entre les administrations elles-mêmes » a souligné Jérôme Filippini, le nouveau directeur interministériel des systèmes d'information et de communication de l'Etat (DISIC). Pour lui, « l'appartenance à telle ou telle administration n'a plus autant d'importance qu'avant car, ce qui compte, c'est que le service attendu soit rendu. » Des outils comme le portail Mon.Service-Public.fr ont clairement pour objet de rendre la complexité administrative invisible des utilisateurs.
Cette mutualisation de l'interface se double d'une volonté de mutualisation des infrastructures, jusqu'au cloud, l'un des projets de la DISIC étant d'ailleurs la création d'un cloud public. Pour Jacques Attali, il y a deux révolutions en cours : le web sémantique, qui permettra une interrogation en langage naturel, et le cloud.
HP pourrait contraindre Oracle à réviser sa position sur Itanium
D'après Hewlett-Packard, « la décision prise au mois de mars dernier par Oracle de cesser de développer des logiciels pour les puces Itanium d'Intel est en violation avec des « engagements juridiquement contraignants » qu'Oracle a passé avec Hewlett-Packard et environ 40 000 clients communs. » HP a transmis à l'éditeur de Redwood une demande formelle pour l'amener à revenir sur sa décision. Dans un communiqué, la firme de Palo Alto a laissé entendre que si Oracle ne se conformait pas à ses obligations, la demande pourrait déboucher sur une action en justice. « HP estime que Oracle est tenue de continuer à offrir sa gamme de produits logiciels pour la plate-forme Itanium et prendra toutes les mesures juridiques à sa disposition pour protéger les intérêts de ses clients et les importants investissements qu'ils ont effectués, » a déclaré l'entreprise.
Récupérer les clients HP sur les plates-formes Oracle/Sun
HP pense que « Oracle tente de forcer les utilisateurs de serveurs HP tournant sous Itanium à migrer vers ses propres plates-formes matérielles. » Bill Wohl, le porte-parole de HP, a refusé de fournir des détails supplémentaires sur les accords juridiques passés entre Oracle et HP, disant qu'ils étaient « confidentiels. » De son côté, la porte-parole d'Oracle, Deborah Hellinger, a refusé de commenter la mise en demande de HP. Alors que plusieurs autres vendeurs comme Microsoft et Red Hat, ont déjà cessé de développer leurs logiciels pour les systèmes Itanium, la décision d'Oracle met cependant plusieurs clients Integrity de HP en difficulté sur des stratégies à long terme concernant leurs plates-formes matérielles HP/Ux/Itanium.
Faute de conciliation, le tribunal
« C'est une avancée très intéressante de la part de HP, » a déclaré Dan Olds, analyste principal chez Gabriel Consulting Group. « HP a attendu plusieurs mois avant de révéler l'existence d'un accord juridique avec Oracle. Il y a sans doute de bonnes raisons à cela, » a estimé l'analyste. « Probablement que l'entreprise a pris le temps de décortiquer toutes les implications juridiques avant de prendre cette décision, » a t-il déclaré. « Je pense que HP a probablement essayé de discuter en privé avec Oracle. Aujourd'hui cela ressemble plutôt à une rupture des négociations et au début d'une guerre juridique, » a ajouté Dan Olds.
Illustration principale : Gamme de serveurs HP Integrity, crédit D.R. (...)(10/06/2011 10:42:01)
Tribune de Georges Abou Harb : Le meilleur des mondes serait-il dans le cloud communautaire ?
Les partisans du cloud considèrent ce dernier comme un bouleversement fondamental dans la manière dont les entreprises utilisent et consomment l'IT. Du point de vue du directeur financier, il permet de diminuer sensiblement les dépenses informatiques, et transforme ce poids financier en charge opérationnelle planifiée sur la base des abonnements. Pour les directeurs opérationnels et les managers, le cloud permet à leurs équipes de bénéficier d'un support IT réactif en quelques jours, voire en quelques heures, là où il fallait précédemment compter en mois ou en années. Pour les directeurs informatiques, il est synonyme de facilité d'exécution et de simplification des contraintes d'achat, de ressources et de traitement administratif.
Tous ces avantages sont bien réels, même s'il encore un peu tôt pour dire si le cloud computing est une révolution, ou une évolution. Mais il existe d'autres types de bénéfices futurs qui méritent d'être plus amplement explorés. Parmi ceux-là se trouvent l'une des perspectives les plus intéressantes : le cloud au service des communautés d'intérêt et de leurs bénéfices mutuels.
Ceux d'entre nous qui travaillent dans l'IT sont habitués à parler de clouds privés, de clouds publics ou même de clouds hybrides. Mais une autre idée - parfois désignée sous le terme de cloud communautaire - mérite une plus grande attention en raison de sa capacité potentielle à combiner les intérêts du cloud public avec les avantages plus spécifiques et sur mesure du cloud privé.
Qu'est-ce que le cloud communautaire, exactement ? Il est décrit par l'Institut National des Standards et des Technologies (National Institute of Standards and Technology) comme tel lorsque :
« L'infrastructure de cloud est partagée par plusieurs organisations et sert plusieurs communautés ayant des intérêts communs (par exemple en termes de mission, d'exigences de sécurité, de politique ou de conformité). Il peut être géré par les organisations ou par une tierce partie, et doit exister on premise ou off premise. »
Pour lire la suite de la tribune de Georges Abou Harb, directeur général en charge des activités Future IT & Cloud chez Logica France, cliquez sur ce lien. (...)(10/06/2011 10:27:05)
Ventes de serveurs : forte croissance au 1er trimestre en EMEA, selon IDC
D'après IDC qui publie ces chiffres, la bonne performance du marché est à mettre sur le compte des serveurs haut et, surtout, moyen de gamme dont les prix se situent entre 25 000 et 249 000 dollars. Les facturations générées par ces deux types de produits ont respectivement progressé de 13,2 et 15,3% lors du premier trimestre 20011. Au même moment, celles des serveurs d'entrée de gamme ne croissaient que de 9,2% mais représentaient 65,8% du total du marché en valeur.
Mainframes : la croissance faiblit mais reste forte
Les chiffres des ventes par type de processeurs montrent une prépondérance toujours plus forte des plates-formes X86 qui représentent aujourd'hui 66,6% de la valeur totale du marché des serveurs en EMEA. Mais, malgré la montée en puissance technique de ces machines, 98,6% des revenus issus des ventes de serveurs haut de gamme proviennent toujours des serveurs CISC, RISC et EPIC. Le chiffre d'affaires du segment des mainframe demeurent d'ailleurs toujours en forte progression (+46,8%) mais en retrait par rapport au 62,2% de croissance atteints lors du quatrième trimestre 2010. « Les récentes améliorations technologiques apportées aux serveurs x86 améliorent leur fiabilité, leur disponibilité et leur sécurité. Cela entraîne une accélération des migrations vers ces plates-formes depuis des environnements Unix », explique Beatriz Valle, analyst senoir chez IDC.
Sur le segment des serveurs blade, la hausse de ventes est encore plus importante que celle de l'ensemble du marché. Elle s'est établie à +18% comparée au premier trimestre 2010. Or, cette croissance est à mettre en grande partie sur le compte des plates-formes lames non-x86. Leurs ventes ont doublé lors du premier trimestre pour représenter 13% des ventes totales de serveurs lames en EMEA. En comparaison, les ventes de serveurs blade x86 n'ont progressé que de 10% en valeur.
Oracle et Fujitsu à la peine
S'agissant du classement des constructeurs de serveur en EMEA établi par IDC, il est identique à celui observé sur le marché mondial. HP domine largement avec une part de marché stable à 41,2% tandis que celle d'IBM, le numéro 2, progresse de près de trois points à 28,7%. En troisième position, Dell s'arroge également une part de marché inchangée (11,7%). En revanche, Oracle a vu ses ventes reculer de 20% et ne génère plus que 6,9% du chiffre d'affaires du secteur (en revanche, la part d'Oracle a progressé de 0,1 point en un an, en valeur, au niveau mondial). Les facturations de Fujitsu ont également chuté, de 6%, amputant ainsi ses parts de marché d'un point à 5,6% dans la zone EMEA.
HP accompagne ses partenaires dans le cloud public
Le constructeur a profité de sa conférence utilisateur HP Discover 2011 pour annoncer le lancement du CloudAgile Service Provider Program. Ce programme partenaire doit aider ceux qui y adhèreront à profiter des opportunités de croissance du marché du cloud sans avoir besoin de mettre sur pied leurs propres infrastructures. Ce qui constitue en soi une reconnaissance du fait qu'il est indispensable pour HP de pouvoir compter sur les professionnels de l'IT afin de capter sa part des 143 Md$ (estimations HP) que devraient générer le marché mondial du cloud d'ici 2013.
Dans l'esprit du constructeur, le nouveau programme a été conçu pour rassembler des populations de partenaires très diverses, tant par leurs profils que par leurs tailles : des VARS et des intégrateurs jusqu'aux principaux opérateurs télécoms du monde. C'est pourquoi CloudAgile Service Provider Program comprend trois niveaux, en commençant par le Premier Partner qui ne peut être obtenu que sur invitation de HP et concernera les prestataires de services les plus importants. Vient ensuite le niveau Select qui cible quant à lui les sociétés jouissant d'une couverture nationale ou internationale. Enfin, le niveau Partner s'adresse aux prestataires de services qui ne travaillent pas encore avec le constructeur ou qui évoluent déjà sur le marché de l'IT as a service (ITaaS).
Faire collaborer les forces de vente de HP et les partenaires
Entre autres avantages, le constructeur va proposer aux adhérents à son nouveau programme un accès direct à ses forces de vente internes afin de maximiser le nombre d'opportunités et de démarrer des déploiements aussi vite que possible. Des fonds marketing ont également été prévus ainsi que l'élaboration de plans communs de mise sur le marché. Enfin, les partenaires disposeront de « modèles de tarification flexibles » des logiciels et pourront apparaître dans le catalogue de services CloudSystem du fabricant.
Pour éviter les conflits entre ses propres forces de vente et ses partenaires, HP a également prévu un modèle de commissionnement qui incitera ses commerciaux à travailler avec les VARS et les prestataires de services dans le domaine du cloud.
(...)(09/06/2011 15:05:02)Datacenter, Dell met en scène Fluid Data et le design de ses serveurs
C'est à Londres et plus exactement au RoundHouse, fameuse salle de concert qui a vu se produire les Clash ou les Doors, que s'est déroulé l'édition 2011 du TechCamp. Cet évènement est l'occasion sur un thème en particulier d'assister à plusieurs ateliers. En ce qui concerne le datacenter, Dell a des choses à dire et d'autres qu'ils présentent mais restent secrets jusqu'à leur lancement. On peut simplement dire que les différentes acquisitions du constructeur commencent à être intégrées dans les prochains produits. Pour autant des nouveautés, il y en a eu de présenter, ainsi dans le stockage, Dell a présenté la baie EqualLogic FS7500. Cette dernière se dote de capacités NAS et gère le système de fichier maison, DSFS (Dell Scalable File System), issue du rachat d'Exanet. Le fabricant indique que DSFS se différencie de ses concurrents par l'absence de limite dans la taille des fichiers. Il indique qu'un seul partage de fichiers avec la baie EqualLogic FS7500 permet d'aller jusqu'à 510 TB. Un responsable de Dell nous a précisé que la gestion de ce système sera disponible pour l'ensemble de la gamme Dell, à savoir Compellent, EquaLogic, mais aussi PowerVault et DCX. L'objectif est de construire une architecture baptisée «Fluid Data». Il reste maintenant à intégrer la brique compression et déduplication des données qui devraient arriver d'ici la fin de l'année.
On peut également souligner la prise en charge du Fiber Channel 8Gb par les baies d'entrée de gamme PowerVault MD3620F. Dell a également assuré la compatibilité des baies Compellent avec le Fiber Channel 16G.
Différents produits Dell à destination des PME
VStart, du tout en un pour PME
A l'heure où les grands constructeurs se battent pour créer des équipements tout en un à destination des grandes entreprises (Vblock, Exadata), Dell a choisi une autre voie en lançant VStart, une boîte contenant serveurs, réseaux et stockage à destination des PME. L'objectif est de démocratiser la virtualisation au sein des entreprises de tailles moyennes. Deux modèles sont disponibles, le premier permet la création de 100 machines virtuelles et le deuxième 200 VM. La boîte a été construite en partenariat avec APC pour la gestion du refroidissement et de la dissipation de chaleur. Le prix est attractif juste en dessous de 100 000 euros. Lancé aux Etats-Unis, les VStart sont maintenant disponibles en Europe. Des évolutions sont déjà en préparation notamment sur le design, les serveurs pourront prendre la forme de blade et non plus de rack.
De l'impact du design
Le design dans des solutions entreprises peut apparaître superflu mais c'est dans le détail que la différence se fait. Travailler sur une carte mère, optimiser les échanges entre la mémoire et les processeurs, étudier l'acoustique, la gestion des flux énergétiques, etc. Rien n'est laissé au hasard, pas même les poignées des blades. La modularité au sein des chassis est devenue un standard. Remplacer une lame ou un ventilateur doit se faire rapidement et de manière ergonomique. Dell a travaillé sur le sujet et propose une poignée particulière, pour laquelle un brevet à été déposé.
La poignée d'un serveur Dell
Et ce travail d'adaptation permet de préparer l'avenir des équipements informatiques. Dell a ainsi lancé au mois de mars dernier, les premiers micro-serveurs à base de processeurs AMD, la gamme Power Edege C5125, et Intel, la série C5120. Ces produits s'adressent à des applications dédiées nécessitant une forte densité de processeurs dans un minimum de place. Ces solutions sont très appréciées des hébergeurs qui peuvent ainsi optimiser leur datacenter. (...)
HP s'engage sur la voie du cloud hybride
La stratégie cloud d'HP passe par plusieurs étages. C'est un peu le message que le constructeur a voulu faire passer lors de son évènement Discover (infrastructures et solutions logicielles), qui s'est tenu à Las Vegas. HP a commencé par dévoiler les évolutions de sa stratégie Converged Infrastructure, en présentant notamment plusieurs gammes de son offre Converged Systems, package clé en main intégrant matériel, logiciels, services de conseil et de support.
Au sein de cette offre, on peut citer trois axes, HP VirtualSystem qui est un produit prêt à l'emploi dans le domaine de la virtualisation allant de l'environnement serveur au VDI. Il se décline en fonction du nombre de VM activées. La deuxième orientation est baptisée CloudSystem, déjà annoncé en janvier dernier et permet de construire et d'administrer les services de clouds publics, privés et hybrides. Enfin, AppSystem accélère le déploiement et optimise la gestion des applications. HP indique des offres spécifiques, comme par exemple Vertica Analytics System qui s'occupe du traitement des big data.
Le cloud hybride comme accompagnateur vers le cloud public
Si l'idée du cloud privée fait son chemin, les entreprises dans une logique de consommation de ressources informatiques à l'usage et d'un catalogue de service étendu, peuvent avoir envie de se tourner ponctuellement vers le cloud public. Mais il peut y avoir des freins à cela comme la sécurité, les problèmes d'interopérabilité, etc. Pour HP, la réponse se situe dans le cloud hybride, ou ce qu'il nomme Hybrid Delivery avec quelques éléments supplémentaires. Ainsi, pour résoudre la question de l'interopérabilité ou de la sécurité, le constructeur a mis au point un programme nommé Cloud Agile, qui sera composé de partenaires fournisseurs de cloud public (opérateur de télécommunication, intégrateur, ISP, etc). Ce programme vient d'être lancé et donc aucun nom n'a été donné.
Deuxième étape, en cas de pic de trafic, deux options sont envisageables, le DSI peut faire appel à des ressources issues du cloud public et les partenaires de Cloud Agile sont là pour y répondre. Seconde possibilité comme Philippe Rullaud, directeur division serveurs ISS chez HP l'indique « l'entreprise pourra utiliser les ressources de son cloud privé pour ces pics d'activité avec l'offre CloudSystem ». Le constructeur assure que sa couche middleware capable de gérer ces « burst » sera multi-vendeur « nous sommes sur un marché de serveur hétérogène » précise Philippe Rullaud. Il s'agit aussi d'un moyen d'attendre la mise en orbite du cloud public d'HP, qui n'a pas été annoncé à Las Vegas.
Des annonces qui arrivent en réponse aux solutions présentées par IBM en avril dernier.
DatacenterDynamics 2011 : une édition très modulaire
En 2010, le salon Datacenter Dynamics était orienté vers l'urbanisation, la création, la consolidation et l'optimisation des datacenters. Portés par les espoirs soulevés par le grand emprunt, plusieurs acteurs présentaient ainsi leur expertise aux prochaines entreprises clientes. Le millésime 2011 du salon est d'une autre nature. Si les problématiques restent les mêmes, les réponses ont un peu évolué avec l'arrivée de datacenter modulaire. Initiée par des sociétés comme Sun et APC, plusieurs sociétés ont tenté l'aventure de ces modules. Sur le salon, on pouvait recenser 6 acteurs présents dans ce domaine, IBM, HP, Colt, SGI, APC et un petit nouveau, Modul'Datacenter. Ce dernier est issu du monde de l'intégration informatique. Spécialisé dans les datacenters, la société s'est lancée depuis 2 ans dans la réalisation de « Modul'Room ». Aujourd'hui, elle propose des containers 8 racks (16 m²) ou 20 racks (32 m²), mais réfléchit sur des modules plus petits 3 à 6 racks pour des budgets serrés (concrètement aux alentours de 100 000 euros pour la version 3 racks).
Les autres acteurs ne sont pas en reste. Colt a étoffé son offre modulaire avec un catalogue de 128 design de container. SGI présente quant à lui son offre phare Ice Cube Air optimisant la consommation énergétique en aspirant l'air extérieur pour refroidir les matériels. Reste que derrière ces présentations, la modularité doit encore faire ses preuves ou en tout cas faire acte d'éducation en France. Les projets sont encore peu nombreux, mais l'intérêt est là. Certains s'interrogent aussi sur un mode locatif de ce type d'infrastructures pour de l'évènementiel ou des besoins ponctuels.
Optimisation de la consommation énergétique et gestion des infrastructures
Si le modulaire est un peu la vedette du salon par le nombre d'acteurs présents, les problématiques plus traditionnelles ne sont pas en reste. La consommation énergétique du datacenter est bien évidemment toujours d'actualité. Comment améliorer son PUE ? Quel mode de refroidissement choisir ? Quelles sont les économies réalisées avec telles solutions ? Pour répondre à ces questions, on retrouve les sociétés spécialistes en la matière. Les avancées dans ce domaine sont peut-être moins visibles qu'un container, mais la réduction de la dépense énergétique est sensible. Le sujet tendance sur le salon était le Free Cooling ou refroidissement par l'air extérieur. APC by Schneider Electric a présenté sa solution Ecobreeze, qui s'adapte à des sites existants et repose sur la technologie Free Cooling indirect à l'air.
N'oublions pas les outils de gestion des infrastructures du datacenter qui permettent une analyse de plus en plus fine. Des acteurs comme Nlyte Software propose des tableaux de bord avec une précision et une distinction (notamment en faisant la différence entre l'énergie consommée et celle facturée par le distributeur) très granulaires.
Au final, l'édition 2011 du salon Datacenter Dynamics épouse les tendances d'un marché en pleine croissance et à forte capacité innovante.
(...)(07/06/2011 15:43:38)Apple WWDC 2011 : Mac OS X Lion, iOS 5 et iCloud à l'honneur
La WWDC 2011 d'Apple a été l'occasion pour Steve Jobs, qui avait tenu à faire la présentation inaugurale en personne, et son équipe dirigeante de faire plusieurs annonces, Mac OS X Lion, iOS 5 et iCloud.
Une grande partie de la présentation consacrée à Lion a permis de revenir plus en détail sur un certain nombre de fonctionnalités, dont certaines avaient été révélées l'automne dernier, quand Apple avait tracé les grandes lignes de la mise à jour majeure de Mac OS X. Premier constat, de nombreuses fonctionnalités apparues pour la première fois dans le système d'exploitation mobile iOS d'Apple vont se retrouver dans Lion. Parmi elles, le support des actions multitouch, l'affichage plein écran pour les applications, et une nouvelle fonction Launchpad qui reproduit un écran d'accueil sur le modèle de l'iPad.
Apple a également livré de nouvelles informations sur Lion, en particulier, sa date de sortie et son prix. Jusqu'ici, l'entreprise californienne Apple avait annoncé sans trop de précision une date de sortie pendant l'été. Mais, lundi, la firme a fait savoir que le prochain OS X serait disponible en juillet au prix de 30 dollars. Par ailleurs, et c'est une première, Lion ne sera vendu que par l'intermédiaire de sa boutique en ligne Mac App Store, lancée en janvier, et qui aura une place majeure dans Mac OS X Lion. Côté développeurs, Apple dit que Lion apporte plus de 3000 API supplémentaires qui pourront être intégrées dans des applications comme la gestion des versions, les notifications Push, le suivi gestuel, le mode plein écran, et davantage encore.
iOS 5 se met à jour par les airs
Comme pendant la présentation de Lion, qui a offert un aperçu de 10 fonctionnalités dans la mise à jour à venir, les responsables d'Apple ont montré une dizaine de modifications et d'améliorations dans la version d'iOS 5 à venir. Apple a indiqué que la mise à jour de son système d'exploitation mobile, prévu pour l'automne, comporterait 200 fonctionnalités complémentaires. Le changement le plus attendu est peut-être celui du système de notification avec ses pop-up uniques pour chaque alerte. iOS 5 apporte un centre de notifications combinant toutes les alertes, auxquelles on peut donc accéder d'un seul coup. Autre changement important attendu avec iOS 5, la possibilité de réaliser les mises à jour d'un appareil sous iOS ou d'effectuer des téléchargements, sans avoir à le relier à un ordinateur. Ainsi, les prochains iPhone afficheront un écran permettant d'activer l'appareil sans besoin de le connecter à un Mac ou à un PC, et les mises à jour logicielles et la synchronisation pourra s'effectuer en mode sans fil (en mode OTA over the air).
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Parmi les autres améliorations d'iOS 5, on trouve une application de messagerie pour tous les périphériques sous iOS, des fonctionnalités dans la version mobile de Safari, l'identification unique pour Twitter, un lecteur de news qui ressemble beaucoup à iBooks, plus des améliorations des fonctions de la caméra, comme le lancement de l'application depuis le bouton de verrouillage de l'écran et l'usage des touches de volume pour prendre des photos.
iCloud ou la synchronisation ultime
Le PDG d'Apple, Steve Jobs, a terminé son tour d'horizon des nouveautés par iCloud, la plate-forme de synchronisation de données sans fil d'Apple, accessibles aux appareils sous iOS, et aux ordinateurs Macs et PC. Ce service gratuit prendra la place de MobileMe, pour la synchronisation des contacts, des agendas, et des mails entre différents appareils. Il offre également une fonctionnalité de sauvegarde automatique pour stocker des données importantes sur le Cloud.
iCloud intègre trois nouvelles applications : Documents in the Cloud, qui sait importer des documents iWork pour synchronisation ; Photo Stream qui permet aux utilisateurs de synchroniser des photos prises sur un appareil avec d'autres appareils ; iTunes in the Cloud qui permet aux utilisateurs d'accéder à des titres déjà achetés sur l'iTunes Store d'Apple et de les télécharger sur un maximum de 10 appareils. Pour la musique qui n'a pas été acheté sur iTunes, Apple propose iTunes Match, un service facturé 25 dollars à l'année, qui scanne la bibliothèque iTunes et la compare avec les 18 millions de titres vendus par Apple. iCloud, annoncé pour l'automne, sera livré en même temps que iOS 5. Les utilisateurs auront droit à 5 Go d'espace de stockage gratuit pour le mail, les documents et la sauvegarde. La musique, les applications, les livres numériques achetés, et les photos de Photo Stream ne comptent pas dans ce volume.
Illustration: Steve Jobs présentant les trois offres
Crédit Photo: D.R
(...)(06/06/2011 14:11:25)VMware CloudFoundry s'ouvre au langage Scala
VMware vient d'annoncer que sa plateforme Cloud Foundry est désormais à même d'héberger des applications programmées dans le langage Scala. Développé à l'EPFL, Scala combine des caractéristiques de la programmation objet et de la programmation fonctionnelle. Il est entre autres utilisé par Twitter, Linkedin et Foursquare pour sa robustesse et son extensibilité. Les développeurs utilisant ce langage pourront donc déployer leurs applications sur Cloud Foundry, comme c'est déjà le cas pour Java et Ruby. Selon l'environnement de développement employé et l'appel à des services tiers (base de données par exemple), des modifications mineures peuvent être nécessaires, avertit toutefois VMware.
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Crédit photo : D.R. (...)
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