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(17/06/2011 10:58:09)
Memonic se greffe sur Salesforce
L'outil de prise de notes facilité de la société zurichoise Memonic se socialise un peu plus en rajoutant un tableau de bord à son application, the Memonic Dashboard. Cette fonctionnalité doit permettre de partager des contenus web avec d'autres utilisateurs en quelques clics seulement. Le dashboard fonctionne ainsi de la même manière qu'un flux Facebook et montre quels contenus ont été sauvegardés par ses propres contacts, qui s'est lié d'amitié avec qui et quelles informations l'on a récemment classé. Les documents peuvent donc être copiés dans sa propre bibliothèque ou être partagés via Facebook, Twitter ou e-mail.
Memonic a d'autre part annoncé que son outil peut dorénavant être intégré dans des plateformes CRM ou OSM. Dans un premier temps, la startup propose de faire le lien avec les solutions de gestion de la relation client de l'américain Salesforce. Déjà disponible pour l'iPhone, Memonic - fort d'une nouvelle interface web - a parallèlement lancé une app pour l'iPad téléchargeable depuis l'App Store.
www.ICTjournal.ch
Selon IDC, le développement du cloud va réduire les dépenses IT
Selon une étude du cabinet d'études IDC, l'adoption du cloud par les entreprises européennes va s'accélérer. Les dépenses consacrées aux services professionnels cloud devraient ainsi passer de 560 millions de dollars l'an dernier à 8,2 milliards de dollars en 2015. Les analystes d'IDC expliquent que les utilisateurs précoces, qui ont commencé par employer des services cloud en parallèle à leurs solutions traditionnelles, migrent désormais ces dernières dans les nuages. Un mouvement que suivra selon toute vraisemblance le reste du marché.
Augmentation des services d'intégration d'abordPour IDC, cette évolution engendrera dans un premier temps une demande accrue en services d'intégration en raison de la nature complexe d'environnements mêlant infrastructure traditionnelle, cloud privé et cloud public. «Les prestataires de service doivent s'y préparer et mettre des ressources en place. Actuellement, la demande concerne des business cases et des feuilles de route qui requièrent des compétences métier et d'architecture à petite échelle. Mais, dans peu de temps, la plupart des consultants devront comprendre le cloud», explique Mette Ahorlu d'IDC.
Les contrats d'outsourcing devraient dès lors aller à des prestataires capables de gérer ce type d'environnements et d'en migrer des éléments. Les services professionnels cloud pourraient ainsi compter pour un quart de la valeur des contrats de sous-traitance.
A terme, IDC estime toutefois que le passage à des environnements cloud réduira le besoin des entreprises en services professionnels tiers. D'ici quelques années, les migrations devraient donc porter leur fruit et provoquer une diminution des dépenses de services. Les prestations de service ne compteront plus que pour une part bien plus congrue du budget IT des entreprises.
www.ICTjournal.ch
Le SaaS et vous : participez à la grande enquête de Distributique.com
Neuf milliards de dollars, c'est le chiffre d'affaires du marché mondial des applications d'entreprise en mode SaaS (Software as a Service) pour 2010, selon Gartner. Ce montant traduit une croissance annuelle de 15% qui devrait encore se renforcer pour permettre au secteur de peser 10,7 milliards de dollars d'ici la fin de cette année. Et, bonne nouvelle, « le modèle ne peut s'imposer que s'il s'appuie sur la vente indirecte », juge Pierre-José Billotte, le Président d'Eurocloud France, une structure active dans le développement du marché du SaaS.
Il est encore difficile de prédire combien de revendeurs sauront se faire une place sur ce segment. Mais il est d'ores et déjà certain que ceux qui y parviendront auront eu accès aux bonnes informations techniques et commerciales afin de définir leur stratégie. Encore faut-il s'y retrouver dans le flot de communications impressionnant provenant du marché pour aller à l'essentiel.
C'est pourquoi notre confrère Distributique.com prend aujourd'hui le temps d'étudier et d'analyser la façon dont vous, revendeurs, vivez la révolution du SaaS : profitez-vous de ce nouveau business ? Avez-vous mis en place une nouvelle politique commerciale ? Vos équipes sont-elles formées ? Vos clients ont-ils été « éduqués » ? Avez-vous besoin de nouveaux outils marketing ? En résumé, nous souhaitons savoir où vous en êtes et de quoi vous avez besoin pour lancer ou renforcer votre activité sur le marché du Saas.
Dans cette perspective, Distributique.com lance sa grande enquête « Le SaaS et vous ». Grâce à elle, ils seront en mesure de relayer vos attentes et vos besoins auprès des fournisseurs et, en tant que premier site d'information du channel, de vous proposer prochainement des réponses concrètes qui vous aideront à saisir toutes les opportunités de business.
Merci pour vos réponses
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Conception et fabrication à la demande chez Wipro
« Nous fournissons un pack complet qui répond aux exigences du client. Celui-ci comprend aussi bien l'architecture et la conception du produit, que les logiciels embarqués, la mécanique, le logiciel d'application, les tests, et la mise en production du prototype, » a déclaré Vasudevan Aghoramoorthy, vice-président de la division Wipro Technologies pour les semi-conducteurs et les systèmes. « La conception et la propriété intellectuelle du produit appartiennent au client, » a-t-il ajouté.
C'est la première fois que ce programme, vieux de 2 ans, et que Wipro désigne sous l'appellation Collaborative Design, Manufacturing & Sustainance (CDMS), fait l'objet d'une communication publique détaillée. Le vice-président a précisé que « Wipro ne réalisait pas elle-même la fabrication des produits. » L'entreprise a conclu des accords avec des fabricants en Inde et à l'étranger, comme l'a déclaré Vasudevan Aghoramoorthy. « Mais elle prend en charge la maintenance des produits sur site, » a-t-il ajouté. « La stratégie s'avère payante, et pourrait se traduire par des économies pour les clients qui veulent concevoir et fabriquer un produit particulier pour les marchés émergents, ou envisagent d'introduire des produits en petites séries sur des marchés de niche, » explique Karthik Ananth, directeur du développement marketing chez Zinnov Management Consulting.
« Habituellement, les clients viennent voir Wipro avec un concept ou une idée de produit pour un marché, le type de fonctionnalités qu'ils aimeraient y mettre, et le prix auquel ils souhaiteraient le vendre, » a déclaré le vice-président de Wipro Technologies. En général, cela concerne de faibles volumes de production. « Nous n'envisageons pas qu'un client vienne nous demander de concevoir et de fabriquer un téléphone mobile par exemple, » a-t-il ajouté. Parmi les clients, il y a des startups, mais aussi de grandes entreprises qui souhaitent concevoir des produits pour des marchés de niche. « Si la taille du marché est trop petite, ou dans le cas d'un marché de niche, une grande entreprise n'a pas intérêt à le prendre en charge elle-même et à investir dans une chaîne d'approvisionnement complète, » a déclaré le directeur du développement.
Illustration principale : Vasudevan Aghoramoorthy, vice president de Wipro
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Dans le catalogue des produits développés par Wipro, on trouve aussi bien des plates-formes de calcul haute performance, des produits réseau qu'une unité sans fil avec entrées analogiques et numériques pour le suivi des paramètres de terrain et le relais des informations vers les serveurs. « Le fait que l'entreprise qui conçoit les produits soit aussi en mesure de coordonner la fabrication est un avantage, parce que le concepteur connaît les capacités du fabricant et sait ce qui est disponible dans l'écosystème des fournisseurs au moment du design du produit, » a déclaré Karthik Ananth. « De fait, le délai de mise sur le marché du produit s'en trouve significativement réduit, » a-t-il ajouté.
« Parmi les sous-traitants indiens, Wipro est la seule entreprise qui a fait de ce service un élément de différenciation, » fait remarquer le consultant. « D'autres donneurs d'ordre acceptent parfois de prendre en charge la conception et la fabrication d'un produit, mais au cas par cas, en marge de son champ d'activité, » a-t-il ajouté. « Cisco Systems a choisi de sous-traiter le développement d'un produit réseau chez Wipro. Mais elle a également voulu que l'entreprise planche sur la fabrication, justement parce qu'elle était impliquée dans la conception de matériel, » a déclaré Mahesh Raghava, directeur de la gestion des produits, en charge des prestataires de services, pour la branche indienne de Cisco. « Wipro travaille à développer de nouveaux produits pour Cisco mais aussi à renouveler des produits existants, » a-t-il ajouté.
Wipro a également développé un système d'acquisition de données et de communication appelé i-Sense pour Invendis Technologies India, une société de télématique et de télémétrie basée à Bangalore. « Le produit a déjà été commercialisé dans plusieurs pays dont la France, l'Afrique du Sud et la Turquie, » a déclaré Satish Kulkarni, cofondateur et PDG de Invendis. « Auparavant, nous développions nos produits en interne, puis nous avons décidé de transférer tout le développement de nos produits hardware à Wipro, » a-t-il déclaré. Mais l'entreprise continue à développer ses logiciels en interne. « Invendis a préféré que Wipro prenne aussi en charge la fabrication, parce que nous ne voulions pas avoir à gérer deux entités. De plus, quand un concepteur prend la responsabilité de la fabrication et la garantie du produit qu'il a conçu, on peut être sûr que la qualité sera respectée à tous les stades du cycle de la vie du produit, » a déclaré Satish Kulkarni.
(...)(16/06/2011 15:54:59)Affaire Itanium : HP porte plainte contre Oracle
Quelques semaines après l'annonce tonitruante d'Oracle concernant la fin du développement d'applications (e-Business Suite, Hyperion, Oracle Database, Siebel ou encore Enterprise Manager) pour la plate-forme serveur Intel Itanium et la menace de procès de Hewlett-Packard, qui est aujourd'hui le principal utilisateur de l'architecture IA-64, la tension est encore montée d'un cran avec le refus de l'éditeur d'Oracle de corriger des bugs et le dépôt d'une plainte par HP.
L'éditeur de Redwood aurait refusé de fournir des correctifs pour des bogues critiques à destination des clients qui exploitent ses logiciels sur des serveurs HP Integrity. Dans une plainte déposée le mercredi 15 juin, HP allègue qu'Oracle pousse ses clients à abandonner la plate-forme Itanium - et donc les serveurs Integrity - au profit de ses propres solutions matérielles héritées du rachat de Sun en janvier 2010.
Après la menace, l'attaque juridique
L'action juridique de HP fait suite à la décision d'Oracle en mars dernier de mettre fin au développement de nouvelles versions de ses logiciels pour les processeurs Intel Itanium. HP accuse en effet Oracle d'avoir violé ses engagements juridiques afin de miner la vente de ses produits. « La fin soudaine du soutien à long terme d'Oracle pour la plate-forme Itanium est une décision calculée pour contrecarrer la concurrence de HP et nuire à ses clients », a déclaré Hewlett-Packard dans sa plainte, déposée devant la Cour supérieure de Santa Clara en Californie (voir illustration principale).
HP s'était déjà plaint la semaine dernière qu'Oracle déstabilisait ses clients en ne respectant par les accords conclus. Dans sa plainte, HP décrit en détail ce qu'elle considère les manoeuvres « coercitives » d'Oracle. Quand l'éditeur a annoncé son intention de mettre fin à tous les développements pour les systèmes Itanium, il a déclaré qu'il fournirait un support aux clients exécutant les versions existantes de ses logiciels sur la puce d'Intel. Au lieu de cela, selon HP, Oracle a refusé de fournir à ses clients sur Itanium des correctifs de bogues critiques pour ses logiciels.
« Oracle a déclaré à ses clients que les correctifs ne sont pas disponibles et que pour résoudre le problème ils devront passer à la prochaine version des logiciels d'Oracle (voir tableau ci-dessous ou lien) », assure HP. « Parce qu'Oracle a annoncé que les prochaines versions de ses logiciels ne fonctionneront pas sur les serveurs Itanium, cette ligne de conduite d'Oracle force de facto les clients à abandonner leurs serveurs Itanium pour des serveurs qu'ils ne préféreraient pas ». Oracle ne supporte plus aujourd'hui que les processeurs Intel et AMD x86-64, les puces maison Sparc et les PowerPC d'IBM. Pour les OS, on retrouve Windows, Linux, Solaris et Aix.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
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Selon HP, Oracle aurait même été jusqu'à offrir les plates-formes matérielles à ses clients pour les pousser à abandonner les serveurs de HP. Suite au rachat de Sun et à l'arrivée de Mark Hurd (ex-CEO de HP) chez Oracle, la bataille s'est intensifiée entre les deux géants californiens. Impossible à ce jour de connaître le détail quant aux accords secrets passés entre HP et Oracle puisque la plainte rendue publique hier a été sévèrement caviardée pour éviter de dévoiler des informations confidentielles. Dans les parties visibles du document, HP accuse Oracle d'avoir rompu un accord tacite, de diffamations et d'interférences intentionnelles en vue d'exploiter un avantage économique potentiel.
Un porte-parole d'Oracle a refusé de commenter les allégations spécifiques de cette plainte. Dans un communiqué, Oracle nie toute malversation et accuse au contraire HP de l'avoir incité à signer un accord en septembre dernier l'engageant à poursuivre le support des systèmes Itanium, même si HP savait déjà à l'époque qu'Intel avait prévu d'arrêter le développement d'Itanium.
Oracle menace de mouiller Intel
« Nous pensons que HP a expressément demandé à Oracle une garantie de support à long terme pour Itanium dans l'accord passé en septembre 2010 parce que HP savait déjà tout des plans d'Intel concernant l'abandon d'Itanium et que HP était préoccupé par ce qui se passerait si Oracle découvrait ce plan, » a précisé Oracle.
Intel n'a pas annoncé l'abandon de la plate-forme Itanium. HP et le fondeur de Santa Clara insistent depuis plusieurs mois sur leur intention de poursuivre le développement de la puce IA-64. Kari Aakre, porte-parole d'Intel, a réitéré le mercredi 15 juin que le fondeur prévoit de livrer au moins deux générations d'Itanium, des processeurs connus sous les noms de code Poulson et Kittson. Pourtant, Oracle a déclaré mercredi que « les plans d'Intel pour mettre fin à l'Itanium seront a révélé au tribunal. »
À partir du document lourdement expurgé (la plainte de HP, voir ci-dessous), il est très difficile d'établir si Oracle a bien violé le contrat qui le lié à HP. Un porte-parole de HP a refusé de fournir tout commentaire supplémentaire. Certaines des injonctions demandées par HP sont également censurées. La firme de Palo Alto demande en effet au tribunal de contraindre Oracle à réviser sa position sur Itanium, de l'empêcher de faire des «déclarations fausses et trompeuses » sur Itanium, et de payer des dommages et intérêts, selon la plainte déposée.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
IBM porte le HPC dans le cloud
Pour Brian Connors, vice-président de l'activité HPC au sein d'IBM, le logiciel nommé HPC Management Suite for Cloud « réunit des environnements HPC qui sont traditionnellement isolés en mode silos ». Généralement, les entreprises qui ont des opérations d'ingénierie complexes privilégient des fermes de serveurs séparées et qui ne sont utilisées que par quelques groupes d'ingénieurs. Cette méthode laisse souvent des ressources de calcul inutilisées. Pour beaucoup d'entreprises, la mutualisation de plusieurs systèmes HPC peut avoir des avantages qui vont au-delà du simple gain d'efficacité. En combinant toutes les ressources des systèmes haute performance d'une entreprise, des équipes d'ingénieurs pourraient avoir accès à davantage de coeurs et ainsi terminer les projets plus rapidement.
IBM a testé ce logiciel en interne avant de le rendre disponible pour les entreprises. Plus de 3 000 ingénieurs à travers le monde au sein de l'activité System Development ont partagé des ressources pour développer la famille de processeurs Power7. Big Blue prétend ainsi avoir réduit les coûts de moitié et baissé le cycle de conception de six mois avec le logiciel.
Des versions optimisées pour différentes industries
Cette solution fonctionne sur les serveurs x86 ainsi que la plate-forme Power d'IBM. Elle n'utilise pas de virtualisation, qu'évitent les ingénieurs, car cela peut ralentir le travail. IBM fournit également un logiciel de gestion des charges. Le redémarrage des machines n'est pas nécessaire en cas de changement de workload, indique Brian Connors.
Le constructeur offre aussi des services d'accompagnement à l'installation et à l'utilisation de la solution. La verticalisation du produit intéresse IBM, qui va proposer une version optimisée pour les entreprises spécialisées dans l'électronique, les constructeurs automobiles et l'industrie aéronautique. IBM n'est pas le premier à proposer un tel logiciel pour une meilleure utilisation des ressources HPC. En 2009, Platform Computing offrait des outils pour que ses clients construisent des clouds privés regroupant plusieurs clusters. Microsoft Azure et SGI ont fait de même plus récemment.
Les services HPC cloud d'IBM seront disponibles au troisième trimestre.
Microsoft BizSpark : 15 start-up mises à l'épreuve à Bruxelles
Présenter en cinq minutes l'activité de sa start-up devant un jury d'investisseurs constitue toujours un exercice difficile, même lorsque l'on possède déjà une solide expérience professionnelle. C'est ce qu'ont pu constater hier les quinze équipes sélectionnées par Microsoft pour l'édition 2011 de son BizSpark Summit européen, à Bruxelles. A l'issue de la journée, avant d'annoncer le nom de la société lauréate (qui gagne son séjour pour la prochaine conférence BUILD/Windows, à Anaheim, en septembre), les membres du jury ont exhorté les candidats à être plus précis dans leurs présentations (*).
« La valeur que vous apportez aux clients n'est pas toujours expliquée clairement ». Plus concis, aussi. « Vous ouvrez trop de portes en cinq minutes, vous devriez pouvoir écrire ce que vous faites sur un post-it ». Mais également plus ambitieux. Il faut penser grand tout de suite, en ne se bornant pas à un marché local : « Si vous avez une bonne idée, un autre acteur ayant beaucoup plus d'argent que vous va vous copier. Demandez-vous ce qui vous amènera à survivre ? ». Les start-up européennes ne se donnent pas assez d'ambition, a également regretté l'un d'eux en soulignant que se profilaient devant nous « deux années de marché prospère », après 30 mois de sous-financement. En revanche, le jury a apprécié de n'avoir pas eu cette année d'idées « me too », ces projets qui s'apparentent à des variantes de succès déjà établis (Facebook ou YouTube alternatifs, par exemple).
mopapp, pour analyser les revenus de ses apps
L'an dernier, le BizSpark Summit européen qui se tenait à Paris avait insisté sur l'intérêt, pour les start-up, de lancer leur activité dans le cloud Azure de Microsoft, pour les capacités de montée en puissance immédiate de ce type d'environnement. Une option illustrée par l'une des deux start-up distinguées alors, la Française Kobojo, dont les jeux de société sont déployés sur Azure. L'autre lauréate, la Britannique Artesian Solutions, évoluait de son côté en cloud privé. Cette année, la mobilité marque l'édition de son empreinte. C'est la présentation de la société italienne mopapp qui a convaincu le plus largement le jury.
mopapp propose aux développeurs d'applications mobiles d'analyser en temps réel les ventes qu'ils réalisent sur les boutiques en ligne : l'iTunes App Store, Android Market, la place de marché WP7, RIM App World, mais aussi Amazon, GetJar, Handango et MobiReach. L'outil permet d'établir des tableaux de bord pour suivre les téléchargements réalisés, les mises à jour effectuées, ainsi que les revenus et bénéfices générés par les applications et les publicités, répartis par « apps » et par zones géographiques (voir illustration ci-dessous).
Les tableaux de bord réalisés avec l'application mopapp qui analyse les revenus générés par les apps mobiles disponibles sur différentes boutiques en ligne (cliquer ici pour agrandir l'image)
(*) Parmi les membres du jury figuraient notamment Sami Ahvenniemi, associé de Conor Venture Partners, Chipper Boulas, directeur de Boulas Ventures, Simon Clark, associé de Fidelity Growth Partners Europe, Julie Meyer, fondatrice d'Ariadne Capital ou encore Charles Grimsdale, co-fondateur d'Eden Ventures.
Illustration : Alessandro Rizzoli, cofondateur de mopapp, vainqueur du BizSpark European Summit 2011 (à gauche), aux côtés de Joe Wilson, directeur du groupe Developer & Platform de Microsoft pour l'Europe de l'Ouest (à droite). Crédit MG
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Une deuxième start-up a été remarquée, la Russe Actio-Media, qui a développé une technologie permettant de créer des vidéos interactives, en plaçant au sein de ces vidéos des objets cliquables qui peuvent être suivis et fournir un nouveau mode de monétisation.
I-Dispo, plateforme de prise de rendez-vous
Une seule start-up française figurait parmi les quinze retenues pour ce BizSpark Summit européen, la société I-Dispo, déjà sélectionnée par Microsoft France dans le cadre de son programme d'accompagnement IDEES. Co-fondée par cinq personnes dont deux anciens collaborateurs de Microsoft, la plateforme I-Dispo fournit des API pour centraliser en temps réel les disponibilités de différents professionnels (médecins, restaurants, centres de contrôle technique ou de bien-être...) et livrer ces informations aux internautes. Ces derniers pourront prendre rendez-vous directement, par l'intermédiaire de leurs services habituels sur le web (moteurs de recherche, annuaires, sites de loisirs...) en cliquant sur un bouton associé au professionnel choisi. I-Dispo a installé sa plateforme dans le cloud Azure. La société a déjà noué des partenariats avec Microsoft (son service est accessible dans Bing, voir illustration ci-dessous), avec l'éditeur de logiciels pour médecins Axilog et avec le site de renseignements 118 712. Plusieurs sites de restauration figurent parmi les futurs affiliés, notamment justeacote.com et aller-au-resto.com.
Service de réservation de restaurants I-Dispo, accessible via Bing (cliquer pour agrandir l'image)
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VMware acquiert Digital Fuel, spécialiste de la facturation des services clouds
Le vice-président du marketing de VMware, Ramin Sayar, a déclaré dans un post sur son blog de la filiale d'EMC sa volonté d'acquérir la compagnie Digital Fuel Technologies, basée à San Mateo, en Californie, pour proposer de meilleurs outils pour gérer les systèmes IT.
Digital Fuel fournit aux entreprises des outils pour mesurer le coût de leurs infrastructures et applications à travers des clouds publics, privés ou dans des environnements traditionnels. Les directions métiers peuvent alors être facturées pour leur utilisation réelle des applications et des ressources.
« Avec des applications déplacées d'une VM (machine virtuelle) à l'autre, celles-ci pouvant être à leur tour déplacée d'un hébergeur à un autre, affecter financièrement l'ensemble de ces montages à une division métier est incroyablement difficile », a déclaré Ramin Sayar.
Yisrael Dancziger, PDG de Digital Fuel, a expliqué sur son blog, que sa société avait besoin de s'adosser à un grand groupe pour proposer ses solutions à des entreprises de plus grandes tailles. Les collaborateurs, y compris Yisrael Dancziger, continueront à travailler chez VMware.
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L'Exadata d'Oracle reçoit la certification SAP
Alors que SAP cherche à faire sortir ses clients des plates-formes utilisant les bases de données Oracle, ce dernier a reçu la certification lui permettant d'exécuter des applications de son rival allemand sur ses appliances Exadata X2, deuxième génération de serveurs de traitement de données aussi bien transactionnelles qu'analytiques. Ces systèmes, qui comprennent des matériels et des logiciels spécialisés tournant sur des bases de données Oracle, figuraient en tête des objectifs de l'entreprise ces dernières années. Selon le site web de SAP, la certification s'applique aux produits basés sur NetWeaver 7.x et certifiés pour Oracle Database 11g Release 2.
C'est en juin 2010, soit peu de temps après le lancement par SAP de ses produits HANA (High Performance Analytic Appliance), une plate-forme « in memory » supportée par plusieurs vendeurs de hardware, que SAP et Oracle ont annoncé pour la première fois qu'ils travaillaient ensemble sur la certification Exadata. Lors de la conférence Sapphire 2011, qui s'est tenue en mai dernier à Orlanda, les responsables de SAP ont bien évoqué la capacité de HANA à effectuer le traitement de données transactionnelles et analytiques. Mais il faudra un certain temps avant que le système soit en mesure de remplacer Oracle pour exécuter des applications comme SAP Business Suite. Sur le plus court terme, l'éditeur allemand a commencé à certifier la base de données Sybase ASE (Adaptive Server Enterprise) pour Business Suite, et prévoit de l'offrir comme option de migration aux nombreux revendeurs SAP tournants actuellement avec Oracle. ASE est tombé dans l'escarcelle de SAP suite au rachat, l'an dernier, de Sybase, aujourd'hui gérée comme une filiale indépendante.
Consolidé ses applications sur une base Exadata
Sur le site d'Oracle, une FAQ qualifie Exadata de must have pour toute base SAP installée. « Pratiquement, chaque client SAP fait tourner plusieurs bases de données Oracle avec plusieurs solutions d'applications SAP, » selon le document. « Toutes ces bases de données peuvent être regroupées sur une machine Oracle Exadata Database avec de meilleurs résultats et plus d'efficacité. » En outre, « entre 70 et 80 % de tous les clients SAP utilisent également des serveurs tournants avec des bases de données Oracle à des fins non-SAP, » ajoute le document. « Exadata peut être considéré comme une plate-forme de consolidation pour tout type de base de données Oracle, indépendamment de l'application utilisée. »
Oracle soutient qu'il serait relativement indolore pour les clients utilisant ces bases de données de déplacer leurs charges de travail vers Exadata. S'ils le faisaient, cela donnerait un avantage au Californien sur l'Allemand, même en considérant Sybase ASE, car les migrations totales de bases de données peuvent être difficiles. Cela dépend notamment de la manière dont l'application originale a été écrite. « Sybase « s'engage complètement» pour aider la migration de base de données, » avait déclaré John Chen, le PDG de Sybase, le mois dernier dans une interview à IDG News Service. Il affirmait également que « de grandes entreprises menaient déjà des projets pilotes de migration vers ASE. »
Rivaux mais encores partenaires
Curt Monash, analyste chez Monash Research, n'est pas surpris que, malgré leurs rivalités, Oracle et SAP puissent coopérer pour supporter Exadata. « La 'coopétition' fonctionne très bien dans l'ingénierie, » a-t-il déclaré. « La certification ne pouvait être obtenue en une nuit, et ils ne se haïssent pas au point de ne pas pouvoir travailler ensemble. » Selon l'analyste, en ce qui concerne les intentions de SAP de faire migrer les clients d'Oracle vers ses propres plates-formes de bases de données, il faut aussi prendre en compte certains éléments. « La plupart des entreprises n'auront pas beaucoup de raison d'utiliser Oracle plutôt que Sybase ASE pour exécuter Business Suite, » estime-t-il. « Mais peut-être utilisent-elles des applications non-SAP en même temps que SAP, qui ne supportent pas encore Sybase. Et peut-être que leurs licences Oracle sont établies de telle manière qu'il n'y a aucune raison non plus pour eux de passer à Sybase ASE. »
« Pour les clients SAP qui choisissent Exadata, le processus de migration devrait être assez simple, » selon James Kobielus, analyste chez Forrester Research. « La plupart des utilisateurs Exadata que nous avons interrogés n'ont pas fait état de difficultés particulières à déplacer la pile Oracle pour la faire tourner sur Exadata. » (...)
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