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(07/10/2011 17:04:49)
Recap IT : S.Jobs s'en est allé, la sécurité à l'honneur, et Oracle fait son show cloud à SF
L'actualité de cette première semaine d'octobre a été marquée par le décès de Steve Jobs le 5 octobre, soit juste après le lancement de l'iPhone 4S. Depuis plusieurs années, le dirigeant luttait contre une forme rare du cancer du pancréas. En 2004, il avait subi une intervention chirurgicale et avait rapidement repris ses fonctions. Après l'Apple 2 des débuts, puis le Macintosh, Steve Jobs est à l'origine des produits qui ont accéléré sensiblement la progression de la société : l'iPhone et l'iPad, succès fulgurants, précédés des baladeurs iPod.
Cette même semaine, il a été beaucoup question de sécurité avec Les Assises de la sécurité à Monaco et l'événement Symantec Vision à Barcelone. La sécurisation des cloud computing était ainsi au coeur des débats à Monaco, avec notamment la question du chiffrement des machines virtuelles. À Barcelone, Symantec a poussé sa plate-forme O3, un cloud firewall, qui a été conçu pour protéger toutes les applications et infrastructures en ligne des entreprises.
Enfin, comme tous les ans, Oracle a accueilli environ 45 000 visiteurs pour ses évènements OpenWorld et JavaOne. L'éditeur affiche désormais sans détour ses ambitions face à IBM, EMC et VMware. Larry Ellison, le CEO d'Oracle, a mis en avant un cloud public, sa suite applicative Fusion désormais capable de fonctionner en ligne et ses appliances Exa.
(...)(07/10/2011 12:49:28)
Dell inaugure son 9e centre de solutions à St Denis
Pierre Bruno, responsable Europe des infrastructures et des solutions chez Dell EMEA, a expliqué que ce centre de solutions parisien faisait parti du programme d'investissement d'un milliard de dollars budgété pour assurer le développement de l'activité services, notamment dans le domaine du cloud computing. Il s'agit du neuvième centre de solutions dans le monde et du troisième en Europe (sur les douze prévus dans le monde), après Limerick en Irlande et Francfort en Allemagne, a souligné Thierry Petit, directeur général de Dell lors de l'inauguration du centre le jeudi 6 octobre à St Denis.
Lee Morgan, responsable des Global Solutions Labs chez le constructeur Texan, a quant à lui détaillé les différentes spécialisations des centres de solutions disséminés un peu partout dans le monde : à Shanghai l'industrie manufacturière, à New York la finance, au Brésil la gestion des ressources naturelles et à St Denis la distribution. Une spécialisation qui ne doit toutefois pas dissimuler les nombreuses compétences disponibles. 80 personnes à St-Denis et une cinquantaine d'autres sur le site de Dell à Montpellier peuvent accompagner les clients dans des projets d'intégration, la réalisation de pilotes et le maquettage des solutions. Parmi les services proposés à St Denis, Pierre Bruno met en avant la gestion intelligente des données, la virtualisation et l'automatisation des datacenters (architecture VIS) , la virtualisation des postes de travail et des solutions verticales comme l'investigation légale numérique (Digital Forensics), l'éducation (Connected Classroom) ou encore le médical (Mobile Clinical Computing).
Des migrations cloud intelligentes
Près de 500 personnes travaillent en Europe sur ces programmes avant-vente pour aider les métiers à accompagner leurs clients sur leurs projets de stockage, de virtualisation et de datacenter. « Pour mettre en valeur les infrastructures, nous essayons de faire les choses au niveau physique et virtuel », a souligné Eric Velfre, vice-président EMEA de l'activité solutions chez Dell. Ces centres permettent de tester toutes les solutions classiques, mais également d'envisager des options nouvelles. « Les clients peuvent choisir, tester et valider les solutions avant de réaliser tout investissement. (...) Pour le cloud, on peut aller très vite, mais quand on doit prendre en compte l'existant, il est nécessaire de faire une migration cloud intelligente. Certains clients sont à peine virtualisés». À la question de savoir si la réduction des coûts pilote toujours les projets cloud, Pierre Bruno répond que l'obsession n'est plus là, « il s'agit d'améliorer l'agilité et les services proposés aux utilisateurs».
Deux types de centres de solutions vont toutefois travailler de concert, les centres lourds comme celui de Limerick avec 40 racks d'équipement et des plates-formes plus légères comme à St Denis. Shanghai est également un centre lourd pour l'Asie qui peut travaille sur des développements logiciels spécifiques. « Nous travaillons étroitement avec les principaux éditeurs comme SAP ou Microsoft pour intégrer leurs solutions dans nos équipements » rappelle Pierre Bruno.
Avec ce programme d'investissement, Dell renforce sa stratégie services initié avec le rachat de Perot Systems en 2009 pour proposer des solutions globales à ses clients à l'image d'IBM (qui avait racheté PWC Consulting en 2002 pour 3,5 Md$) ou de HP (qui a racheté EDS - fondée aussi par Ross Perot - en 2008 pour 13,9 Md$). Interrogé sur le risque d'empiéter sur le business de ses partenaires SSII (Atos ou Capgemini), Pierre Bruno se veut rassurant : « Nous n'allons pas sur les endroits où ils sont les plus forts. Ils sont les bienvenus pour travailler avec nous sur la couche infrastructures et maitrisent les aspects fonctionnels ou nous ne sommes pas les plus forts. »
Illustration principale : Eric Velfre, Lee Morgan, Thierry Petit et Pierre Bruno (de gauche à droite)
(...)(07/10/2011 10:18:01)OpenWorld 2011 : Oracle affiche ses ambitions face à IBM, VMware et EMC
Les premiers jours de la conférence d'Oracle sont tout en contraste. D'un côté un enthousiasme débordant au sujet de ses machines surpuissantes Exadata, Exalogic, Exalytics. De l'autre, une extrême discrétion au sujet de ses solutions logicielles, les très attendues applications Fusion ayant été programmées pour la fin de la semaine.
S'agissant donc de hardware, John Fowler, ancien de Sun et aujourd'hui responsable de l'activité "systems" chez Oracle, est revenu mardi sur les performances du SPARC T4 supercluster présenté il y a quelques jours. A l'opposé des systèmes spécialisés (Exadata, Exalogic, Exalytics), le cluster est une solution "généraliste" destinée à faire tourner tout type d'application. Oracle cherche explicitement à le positionner comme un concurrent des systèmes Power 7 d'IBM. Fowler les comparant à plusieurs reprises pour souligner la supériorité du système d'Oracle au niveau de la performance et du prix.
Les prétentions d'Oracle ne se limitent cependant pas aux systèmes ultrapuissants, la société ayant l'ambition d'offrir les meilleures performances à chaque échelon du stack, avec un concurrent désigné à chaque étage. Au niveau de la couche de virtualisation, John Fowler a ainsi affirmé que la solution Oracle VM est plus extensible et plus économique que celle de VMware. Côté stockage, c'est EMC qui a fait les frais de la comparaison, le système Pillar Axiom 600 étant quatre fois plus extensible et deux fois plus efficace que l'équivalent d'EMC, selon les dires du cadre d'Oracle. Une comparaison pour le moins étonnante un jour après l'intervention en "guest star" du CEO d'EMC Joe Tucci sur la scène d'Oracle Open World.
Crédit photo : Rodolphe Keller
Assises de la Sécurité 2011 : La sécurité du cloud de l'appréhension à l'intégration
Parmi les nombreux sujets abordés aux assises de la sécurité, le cloud computing est devenu depuis quelques années une problématique récurrente. Cette année, le discours des RSSI et des DSI a un peu changé. Ils ne perçoivent plus le cloud comme une menace sécuritaire, mais comme un atout pour certaines problématiques (stockage de données, environnement de développement, etc.). L'heure est donc à l'accompagnement de cette évolution avec différents outils et solutions, et cela à tous les niveaux.
Les hyperviseurs deviennent une cible privilégiée
Les hyperviseurs concentrent beaucoup l'attention des constructeurs et des équipementiers. Ainsi, Hugh Njemanze, CTO de la division sécurité d'HP, explique « le temps est venu d'une plus grande intégration des éléments de sécurité pour connecter les infrastructures existantes avec des environnements de type SaaS » et d'ajouter « il faut être capable de scanner du code source, d'analyser en temps réel, de répondre à des attaques ou des intrusions sur ce type de modèle ». Pour lui, il y a une prise de conscience de la part des fournisseurs de SaaS qui sécurisent aussi leur plateforme, expose leurs API permettant des audits, de la surveillance. Les règles de sécurité doivent descendre jusqu'au niveau de l'hyperviseur, indiquent Hugh Njemanze en soulignant que HP proposera des solutions dans ce domaine dans les prochains mois sur VMware, Citrix ,...
Juniper est sur la même longueur d'onde. Le constructeur a animé un atelier avec un titre un peu provocateur, le datacenter est-il inattaquable ? « Que l'on soit sur du virtuel ou sur du physique, il est essentiel d'avoir une politique de sécurité cohérente dans les deux mondes » souligne Laurent Paumelle, Ingénieur systèmes chez Juniper. Pour lui, l'hyperviseur est un enjeu important de la protection du cloud, « il faut être capable de sécuriser les VM, mais également permettre le dialogue entre les VM. Ainsi, il est nécessaire d'appliquer des règles de sécurité si par exemple vous mettez dans une DMZ un serveur Apache, cela doit signifier que vous autorisez les sessions http depuis d'autres machines » précise Laurent Paumelle. L'objectif est d'avoir une visibilité des flux, de la volumétrie sur la couche virtuelle et d'être capable d'appliquer des politiques de sécurité.
Chiffrement et rôle du RSSI
Si la question de l'hyperviseur semble faire débat, les problématiques de protection de la donnée en elle-même et donc du chiffrement s'invite aussi dans les débats. SafeNet rappelle que sur la totalité de la vie de l'information, il est utile de chiffrer et d'avoir des solutions d'authentification forte. Selon Mike Smart, directeur produits et solutions chez SafeNet « il faut répondre à deux exigences, la performance car les outils de cryptographie ne doivent pas ralentir les bénéfices du cloud et le renforcement des authentifications » et d'ajouter « pour le second élément, nous travaillons activement sur les courbes elliptiques qui sont plus efficaces que les protocoles de type AES et considérées comme mathématiquement inviolables ». Cette technique va être appliquée pour chiffrer des instances virtuelles à travers une offre baptisée Protect V, qui sortira à la fin de cette année ou au début 2012. « Ainsi les données d'une VM peuvent être dupliquées avec confiance notamment depuis un cloud public comme Amazon Web Services », précise Mike Smart.
Au final, Edouard Janson, directeur de la branche sécurité de Sogeti se veut optimiste « le cloud est un atout pour les RSSI, car dès que vous voulez mettre un fichier serveur dans le cloud, le DSI se retournera vers le RSSI pour le sécuriser, chiffrer les données, étudier les contrats, assurer la réversabilité, rapport avec la CNIL, garantir la territorialité des informations ». Il rappelle également que le cloud et la virtualisation reposent sur du matériel et que l'on oublie souvent de vérifier la « propreté » des équipements. Les équipes de chercheurs d'Edouard Janson ont ainsi fait la démonstration d'un rootkit pour carte réseau permettant de passer d'une machine virtuelle à une autre.
Amazon ajoute le chiffrement à son service de stockage S3
Selon Amazon, le chiffrement a été ajouté afin de simplifier le processus de protection des données stockées sur S3. Auparavant, les entreprises devaient choisir un algorithme de chiffrement, créer et stocker leurs propres clés, et adapter les applications de manière à faire en sorte que toutes les données soient correctement cryptées et décryptées à chaque opération. Désormais, les utilisateurs peuvent déléguer cette charge à Amazon.
Selon un article publié sur un blog d'Amazon, Server Side Encryption gère toutes les fonctions de cryptage, de décryptage et de gestion des clés de manière transparente. Les données sont cryptées lors de l'ajout d'un en-tête supplémentaire au moment de l'écriture dans S3. Chaque objet est crypté avec une clé unique. Comme garantie supplémentaire, la clef elle-même est cryptée à partir d'une clé principale qui change régulièrement. Amazon utilise l'algorithme de chiffrement AES-256, ainsi que l'a précisé le fournisseur de services en ligne.
Attention aux clefs
Les entreprises peuvent dès maintenant profiter de la fonction Server Side Encryption à partir de la console de gestion Management Console d'Amazon et de l'API S3. « Le fait qu'Amazon ait ajouté le cryptage à ses serveurs n'est pas une nouvelle très excitante, » a estimé l'expert suédois en sécurité Jakob Schlyter. Cette fonction permettrait de protéger les données dans le cas où une personne réussirait à s'introduire dans un des centres de calcul d'Amazon et volerait un des disques sur lesquels le fournisseur conserve les données de ses clients. « Il faut également évaluer ce qui se passerait s'il y avait un problème avec la gestion des clés par Amazon, et estimer le risque que des données soient perdues à cause de ça, » a ajouté l'expert suédois, ajoutant que, pour sa part, « il continuerait à utiliser le cryptage côté client. »
Cliquez sur l'illustration pour l'agrandir
De son côté, Amazon a indiqué que le nombre d'objets stockés sur son service S3 avait augmenté, atteignant les 566 milliards au cours du troisième trimestre de cette année, contre 262 milliards d'objets recensés au cours du dernier trimestre 2010. L'entreprise a également fait savoir qu'elle avait recruté une nouvelle équipe au sein de S3, notamment un directeur du développement logiciel, un ingénieur en développement et un responsable commercial, tous basés à Seattle.
Crédit photo : D.R.
(...)(06/10/2011 10:44:59)OpenWorld 2011 : Oracle annonce son cloud public et un réseau social
Avec la disponibilité générale des applications Fusion, disponibles en mode licence classique, mais également fournies comme un service en ligne, Larry Ellison, PDG d'Oracle, a officialisé hier à San Francisco l'annonce d'un cloud public. « Puisque nous avons une suite applicative qui fonctionne dans le cloud, je pense qu'il nous en faut un », a-t-il plaisanté après être revenu sur les six années investies dans le redesign de la couche middleware Fusion et la réécriture de la centaine de modules de Fusion Applications (Finance, gestion du capital humain, projets, achats, supply chain management, CRM...).
Il s'agit ici à la fois d'une plateforme PaaS (plateform as a service) et SaaS (software as a service) hébergée et gérée par Oracle. « Tout le monde a un cloud, il nous en faut un », a surenchéri le PDG en mettant les rieurs de son côté. « Mais le nôtre est un peu différent : il est basé sur des standards de l'industrie et supporte une interopérabilité complète avec les autres clouds et avec vos datacenters sur site parce que nous partageons tous les mêmes standards ».
Services de base de données et services Java
Au premier niveau du cloud, on trouve un service de base de données et un service Java. Sur un second niveau, Oracle propose ses applications Fusion. « Vous pourrez prendre n'importe quelle base Oracle existante et la migrer vers le cloud, a assuré Larry Ellison. Vous pouvez aussi la ramener chez vous si vous voulez ou encore, la porter vers le cloud d'Amazon, et faire l'aller-retour autant de fois que vous voulez. Tout est portable parce que tout ce que nous faisons est standard. »
De même pour le service Java proposé. L'entreprise qui souhaite étendre son application par l'ajout de briques développera celles-ci en Java afin de pouvoir les porter dans tous les environnements supportant Java. « Cela peut être Amazon ou le cloud IBM », suggère le PDG d'Oracle.
« Méfiez-vous des faux clouds ! »
« En revanche, n'essayez pas de l'amener sur la plateforme Salesforce.com, cela ne fonctionnera pas. Même avec le rachat d'Heroku qui propose une version dérivée de Java. » Le matin même, Marc Benioff, le PDG de Salesforce.com, avait convié les journalistes dans un café proche du centre de conférences pour se plaindre de l'annulation, par Oracle, du keynote qu'il devait donner sur OpenWorld 2011. L'intervention de Salesforce.com avait été déplacée au lendemain, soit après l'annonce du cloud public d'Oracle, comme on le comprend maintenant. Pour cette fois, l'avantage est donc allé à Larry Ellison qui ne s'est pas privé d'entonner le couplet habituellement réservé à Marc Benioff.
« Méfiez-vous des faux clouds », a ainsi lancé le PDG d'Oracle, reprenant à son compte le fameux slogan de son ancien collaborateur. « Quelqu'un de très célèbre dans le monde du cloud l'a dit : Méfiez-vous des faux clouds ! Quel bon conseil ! », a lancé Larry Ellison. « De fait, il y a une énorme différence entre les vrais et les faux clouds. » Et de rappeler les standards de l'industrie sur lesquels le sien s'appuie : outre Java, BPEL pour l'intégration, XML et les web services. « Salesforce utilise Apex. Si vous utilisez Apex pour développer une application, vous restez dans Salesforce. Vous pouvez y entrer, mais pas en sortir ». La salle de quelque 10 000 personnes n'a pas boudé son plaisir à cette évocation, Marc Benioff ne perdant pas lui-même une occasion d'aller sur ce terrain.
Oracle cède lui aussi au réseau social
Larry Ellison a aussi évoqué la sécurité et expliqué que les données de chaque client étaient gérées dans une virtuelle machine séparée. « Pas de multi-tenant, mais des bases de données séparées et sécurisées. Le multitenancy était une bonne solution il y a dix ans. Maintenant, vous pouvez disposer de ressources à la demande parce que l'environnement est virtualisé ». Les services communs proposés dans le cloud public d'Oracle incluent la gestion des ressources, l'isolation des données, la sécurité, l'intégration et l'échange de données, la recherche de virus, la gestion des listes blanches, ainsi que des services centralisés de surveillance des applications. Dans son cloud, Oracle va aussi donner accès à des bases d'informations, comme celle de Dun & BradStreet.
Les fonctions de réseau social sont intégrées aux applications Fusion.
Enfin, le PDG a également annoncé l'arrivée d'un réseau social intégré à ses applications Fusion. Une évolution que l'éditeur n'avait originellement pas inclus dans ce projet mais rendue nécessaire par l'adoption de ces modes de communication. L'accueil réservé au réseau social Chatter, de Salesforce.com, n'a peut-être pas non plus été étranger à l'arrivée de ces fonctions dans le cloud d'Oracle. (Mise à jour) Pour l'instant, seules les offres Fusion CRM et Fusion HCM sont disponibles dans le cloud. Le réseau social et les services Java et de base de données ne le sont pas encore, mais on peut s'enregistrer en ligne pour être alerté quand ils le seront. Pour en savoir plus sur les fonctionnalités proposées (Fusion CRM, Fusion HCM, Social Network, service Java, service Database) : http://cloud.oracle.com.
Sur OpenWorld 2011, Larry Ellison a terminé sa conférence en réalisant lui-même, seul sur scène, une démonstration d'une application de CRM dans le cloud, sur tablette et sur PC, en prenant largement appui sur les nouvelles fonctions de réseau social.
La tarification du cloud public d'Oracle sera basée sur un abonnement mensuel et chaque service pourra être acquis indépendamment des autres.
Illustration principale : Larry Ellison, PDG d'Oracle, sur OpenWorld 2011 lors de l'annonce de son cloud public (crédit : MG)
Etude Gartner : Le marché du PaaS est toujours en pleine croissance
Un peu plus de 707 M$, c'est le chiffre d'affaires que devrait générer le marché mondial du PaaS (Platform as e service) cette année, selon Gartner. Comparé à 2010, ce montant serait ainsi en hausse 38%. D'ici 2015, il devrait enregistrer une croissance d'environ 150% qui le porterait alors à 1,8 Md$.
Avec le IaaS (infrastructure as a services), le PaaS constitue l'un des fondements technologiques du cloud computing, auxquels il fait ajouter le SaaS (software as a services) pour compléter le tableau. Mais ces trois marchés sont encore loin de se valoir. Selon Gartner, le segment des applications hébergées (SaaS) a en effet dégagé 10 Md$ en 2010. Il devrait être porté à 21 Md$ en 2015. Quant à celui du IaaS, il devrait représenter 3,7 Md$ de revenus en 2014. « Le marché du PaaS est le moins développé. De fait, c'est sur ce terrain que la bataille entre les fournisseurs devrait d'intensifier », prédit Fabrizzio Biscotti, directeur de recherche chez Gartner.
Concentration en vue sur le marché
D'après l'analyste, peu de fournisseurs proposent actuellement une offre complète et intégrée dans le domaine du PaaS. Or, une telle fragmentation de l'offre sera impossible à tenir lorsque les utilisateurs et les fournisseurs de services commenceront à mettre en oeuvre des applications critiques à grande échelle qui requerront l'usage simultané et associé de plusieurs technologies dédiée au PaaS. Pour Gartner, cela laisse présager d'une concentration à venir du marché
(...)
Cloud computing : Les entreprises françaises ne sont pas prêtes, selon Symantec
Dans cette étude, la plus spectaculaire des conclusions porte sur les informaticiens eux-mêmes. La moitié des entreprises interrogées a déclaré que ses informaticiens n'étaient pas prêts, pour le moment, à passer au cloud computing. Seulement 14 à 18% des entreprises françaises assurent que leur personnel s'est préparé. Elles sont intéressées mais pas prêtes, ce « gap » mérite au moins réflexion.
Au plan mondial, note l'étude : «moins de 25 % des salariés IT ont l'expérience du cloud et la moitié des répondants se sont classés comme étant mal préparés. Les trois quart des entreprises interrogées ont reconnu que la modification du mode de fonctionnement a été un défi de taille lorsqu'on essaie de réussir à adopter le cloud computing ».
Autre conclusion dérangeante, les entreprises se montrent réservées sur la sécurité du cloud. En fait, leur raisonnement est plus complexe. 91% d'entre elles assurent que le passage au cloud n'aura pas d'incidence en termes de sécurité. Toutefois, la sécurité dans l'environnement cloud reste pour elle, une préoccupation majeure, elles citent les logiciels malveillants, le piratage des données, la perte de données confidentielles. Globalement, la sécurité leur paraît assurée, mais concrètement, elles craignent plusieurs menaces.
Les pionniers sont déçus
Plus grave encore, les entreprises françaises qui sont déjà passées au cloud n'en retirent pas les avantages attendus. 89% d'entre elles en attendaient un surcroit d'agilité, elles ne sont que 43% a avoir effectivement constaté ce surcroit. La reprise après incident, le rendement, la réduction des coûts d'exploitation, l'amélioration de la sécurité, autant de thèmes qui rencontrent la même désillusion.
Symantec demande en particulier aux DSI de se montrer davantage proactifs. « Aujourd'hui, de trop nombreux départements informatiques ont une approche lente, méthodique et conservatrice » notre l'étude. L'éditeur procède donc à quelques recommandations. Sont mis en avant : la nécessaire formation du personnel informatique, la hiérarchisation des données et des applications (pour décider de celles à faire migrer), l'évaluation des risques et des règles de sécurité, la mise en route rapide avec des applications.
(*) Etude nommée State of the cloud, réalisée entre les mois d'avril et juillet derniers, par le cabinet Applied Research, auprès de 5 300 entreprises (dont 200 en France) dans 38 pays.
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MTI propose des offres de stockage en mode cloud
MTI, connu pour son expertise dans le domaine des datacenters et plus récemment sur l'offre VBlock d'EMC, VMware et Cisco, va proposer une offre de service, baptisée Cloud Storage, qui comprend du consulting, l'intégration technologique, etc. Elle s'appuie notamment sur une plateforme de stockage hébergée, basée sur la solution Atmos Cloud Storage d'EMC. L'objectif est de faire baisser significativement les coûts tout en garantissant un volume de stockage évolutif.
MTI cloud Storage se décline aujourd'hui en 4 offres dédiées: l'archivage donnant aux utilisateurs une capacité pour entreposer leurs données qui sont généralement stockées dans des infrastructures très couteuses ; la sauvegarde via un service externalisé pour éviter les problèmes de fiabilité des sauvegardes sur bandes magnétiques ; les services de fichiers pour avoir accès aux fichiers distants de manière transparente et sécurisée. Enfin, l'offre cloud storage pour les applications permet d'utiliser la plateforme MTI pour les exécuter dans le cloud.
L'intégrateur n'a pas fourni de tarifs pour l'ensemble de ses différentes offres.
Adobe Max 2011 : l'éditeur propulse ses services Creative dans le cloud
L'éditeur Adobe saute le pas du cloud en proposant plusieurs logiciels phares de la marque en mode hébergé. Nommés Creative Cloud, ces services visent en particulier les créateurs de contenu numérique, comme l'a indiqué Adobe. C'est Kevin Lynch, CTO d'Adobe, qui a annoncé ces offres lors de la conférence Adobe Max, qui se tient actuellement à Los Angeles.
L'offre, dont la disponibilité a été programmée pour début 2012, comprendra, pour commencer, trois types de services. Le premier est dédié à la fourniture de polices de caractères pour les sites web. Le second est destiné à aider les créateurs dans le processus d'édition numérique. Le troisième, basé sur Business Catalyst, est destiné à la création et à la gestion de sites web. Mais l'éditeur compte ajouter d'autres services, intégrant notamment des produits comme Photoshop, InDesign, Illustrator, Dreamweaver, Premiere Pro et After Effects.
Le service cloud permettra aux créateurs de contenu d'enregistrer leur travail sur les serveurs d'Adobe. Ils pourront s'y connecter ensuite pour accéder à leurs fichiers à partir d'un large éventail de plates-formes desktop et mobiles. L'offre comporte un espace de stockage de 20 Go. Elle permet aussi aux créateurs de communiquer entre eux à travers un forum dédié.
Une orientation résolument tablette
En ce qui concerne les polices de caractère, Adobe va s'appuyer sur Typekit, un service de polices web par abonnement acquis par l'éditeur. Depuis sa création en 2009, Typekit a livré plus de 3 milliards de polices pour alimenter les sites web d'entreprises comme le New Yorker, le New York Times et Twitter. Le service de publication numérique hébergé pourra accompagner les éditeurs qui souhaitent publier leurs revues et leurs journaux sur le web, ou les aider à adapter leurs éditions pour qu'elles soient lisibles sur des tablettes tactiles.
Le service d'Adobe leur permettra également de stocker leurs publications dans tous les formats au sein d'un pool central. « Aujourd'hui, la suite d'Adobe est utilisée par un millier de publications pour créer des versions pour tablettes de leurs produits, » a déclaré Kevin Lynch. En plus d'Adobe Creative Cloud, l'éditeur a également livré une application de création de contenu pour tablettes, appelée Adobe Touch Apps.
Les tarifs de Creative Cloud n'ont pas été annoncés. Sa disponibilité est prévue pour novembre 2011.
Illustration : Creative Cloud
Crédit Photo: Adobe
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