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(27/10/2011 13:13:50)
Orange utilise SugarSync pour son offre de stockage dans Cloud Pro
Pour son démarrage en France, la société américaine SugarSync, qui fournit des solutions de stockage en ligne, va être mise en avant par Orange. En effet l'opérateur a choisi la solution SugarSync for business pour l'intégrer dans son offre de Cloud Pro. Le service proposé combine à la fois de la sauvegarde, de la synchronisation et du partage de fichiers en ligne. La concurrence avec des solutions comme iCloud ou Dropbox est bien évidement souligné, mais Laura Ycies, PDG de SugarSync pointe deux différences « la première est notre savoir-faire en matière de synchronisation et la deuxième est que notre service est compatible avec la plupart des plateformes fixes et mobiles ».
L'offre est en effet disponible sur Mac et PC, mais aussi sur les smartphones sous iOS, Android, Blackberry, Windows Mobile et Symbian (par contre pas de compatibilité avec Linux ou Windows Phone). Les tarifs de la solution Cloud Pro d'Orange n'ont pas été dévoilés, mais SugarSync propose une version gratuite d'une capacité de 5 Go et une version entreprise de 100 Go pour 3 utilisateurs à 300 dollars par an.
Une ferme de panneaux solaires pour le datacenter d'Apple à Maiden
La marque à la pomme aurait-elle finalement une quelconque conscience écologique ? Alors qu'elle refuse toujours de communiquer sur les émissions de CO2 liées à la construction de ses appareils, Apple fait un pas dans le sens de l'écologie. Selon un article paru sur CharlotteObserver.com, elle aurait obtenu un permis pour remodeler la pente d'une partie des 70 hectares de terrains vacants qu'elle possède en face de son centre de données de Maiden, en Caroline du Nord, en vue de la construction d'une ferme solaire.
Une extension du projet Dauphin
A l'heure actuelle, ce centre de données est alimenté principalement par des centrales à charbon et nucléaire. Aucun détail n'est mentionné sur le permis concernant la ferme solaire. Toutefois, il est précisé que de multiples chemins permettront d'accéder aux panneaux solaires et le plan est intitulé « Project Dolphin Solar Farm A Expanded » sachant que le « projet dauphin » était le nom de code donné par Apple pour construire le centre de données de Maiden. La firme de Cupertino n'a toutefois pas confirmé cette information.
ICTjournal.ch
Suse Cloud mise sur OpenStack pour déployer des clouds privés
Suse, filiale indépendante d'Attachmate qui a racheté Novell, vient de présenter une offre pour faciliter le déploiement de cloud privé pour les entreprises. Ce service s'appelle Sues Cloud, mais ne sera disponible que dans 9 mois voir un an. Elle s'appuiera sur la dernière version d'OpenStack, appelée Diablo. Une première version d'essai de Suse Cloud est accessible en téléchargement, mais l'éditeur recommande aux entreprises de ne pas l'utiliser dans un environnement de production.
Le logiciel est compatible avec les hyperviseurs Hyper-V de Microsoft et ESXi de VMware ainsi que Xen de Citrix et KVM. Il s'exécute sur Suse Linux Enterprise server et peut être utilisé avec Suse Studio, pour créer et déployer des applications en mode cloud. Il est compatible avec les outils d'administration Suse Manager.
La division Suse, comme d'autres sociétés, indique que sa solution facilitera le déploiement de cloud privé en utilisant OpenStack, une tâche qui peut se révéler complexe. Kerry Kim, directeur du marketing solutions pour Suse indique que « les entreprises s'intéressent également à OpenStack pour améliorer la portabilité des applications et déplacer les charges de travail dans le cloud ». Même s'il y a encore du travail sur Suse Cloud, l'éditeur voulait absolument sortir une version d'essai pour montrer son ambition dans le cloud privé.
EMC veut exécuter des VM dans ses baies de stockage
Un des messages forts porté par plusieurs intervenants d'EMC lors d'une conférence utilisateurs qui s'est déroulée la semaine dernière près de Boston était de dire que le constructeur vendrait du matériel pour les serveurs et supporterait la migration de VM vers ses solutions de stockage. Sur ce dernier point, EMC a indiqué que son objectif était de faire tourner des machines virtuelles basées sur VMware sur les baies de stockage. Cette technologie tire parti des processeurs x86 multi-coeur d'Intel, EMC utilise aussi vSphere pour gérer directement les contrôleurs de stockage, puis s'appuie sur vMotion pour migrer les machines virtuelles depuis les serveurs d'applications vers les baies de stockage, a expliqué Pat Gelsinger, directeur général d'EMC lors d'une table ronde avec un groupe de journalistes. Il a jouté que « lors d'EMC World en mai dernier, nous avions montré des VM fonctionnant sur des baies VNX, mais aussi sur des clusters NAS de la gamme Isilon. En interne, nous avons également migré des VM sur des baies Symmetrix VMAX.
Comme le travail des VM partage les ressources de la baie de stockage, il est possible d'imaginer des usages ne nécessitant pas beaucoup de puissance de calcul. Un cas d'utilisation des VM sur les baies serait la plateforme d'analyse de données Greenplum, utilisée par les clients pour trier des téraoctets ou pétaoctets de données et en extraire de petites quantités d'informations pertinentes. « Il s'agit d'un exemple de couplage entre beaucoup de données et peu de capacité de calcul. Avec cette technologie, vous n'avez pas à migrer ces pétaoctets à travers le réseau », a déclaré Pat Gelsinger. Par contre, il n'a donné aucun calendrier pour la disponibilité de cette fonctionnalité sur les baies en soulignant qu'il reste encore du travail pour intégrer au mieux les API des solutions de stockage avec les interfaces de VMware. « C'est du travail de plomberie, car aucune de ces baies n'ont été construites avec des capacités de calcul, ce sont des environnements d'exploitation spécialisée et c'est beaucoup de travail pour l'adapter ».
Pat Gelsinger est revenu aussi sur le projet Lightning. Il s'agit d'une carte PCI express pour serveur capable d'accélérer les échanges d'entrées/sorties entre le serveur et les solutions de stockage, comme celles de Fusion I/O. Le dirigeant en avait parlé lors de l'évènement EMC World à Las Vegas en mai dernier et avait laissé entendre qu'il pourrait travailler avec Intel.
Illustration : Pat Gelsinger, DG d'EMC
Crédit Photo: EMC
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Lors de la récente conférence utilisateur, il s'est par contre refuser à nommer le partenaire technologique sur ce projet. La carte PCIe devrait être disponible à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine. Plusieurs cartes ont été fournies en beta test.
Rupture avec Dell et succession de Joe Tucci
D'un côté, EMC s'intéresse depuis plusieurs années au marché des PME-PMI en fournissant des systèmes abordables (- de 10 000 dollars) comme les VNXe. De l'autre, Dell, au travers d'acquisitions, est venu chasser sur les terres d'EMC sur les produits haut de gamme, d'où quelques tensions. Au final, Dell a annoncé la semaine dernière la fin de son partenariat avec EMC.
Pat Gelsinger a déclaré que les équipes de gestion ont travaillé dur pour « essayer de trouver un modèle pour poursuivre le partenariat avec Dell, même si le chiffre d'affaires généré à la fin était faible ». En effet, les revenus issus du partenariat ont été de 50 millions de dollars lors du 2ème trimestre, une goutte d'eau par rapport au 13 milliards de dollars de CA du constructeur. Il constate néanmoins que « la relation était arrivée à un point où soit elle se transformer, soit elle périclitait. Hélas, elle s'est arrêtée. »
Dans l'optique d'une rupture rapide, EMC a investi dans le recrutement de «milliers» de nouveaux partenaires notamment des revendeurs de taille plus petite, compensant ainsi les pertes du partenariat avec Dell. Au troisième trimestre d'EMC, les ventes des revendeurs autre que Dell a progressé de plus de 40%, a déclaré Pat Gelsinger. Ce dernier a expliqué qu'EMC cessera de vendre les produits Clariion (élément essentiel du partenariat avec Dell) en janvier 2012, mais continuera à assurer le support pendant 5 ans.
Sur la succession de Joe Tucci, ce dernier a déjà expliqué publiquement qu'il passerait la main à la fin 2012. Il donnerait alors le nom de son successeur. Lors de l'événement d'EMC près de Boston, un porte-parole d'EMC a déclaré que Joe Tucci passerait du titre de PDG à celle de président du conseil, « à la discrétion du conseil d'administration », pour un mandat de deux ans, ce qui signifie qu'il va continuer à aider à diriger l'entreprise jusqu'en 2014. Ce mandat pourrait être étendu à deux ans supplémentaires soit jusqu'en 2016.
Crédit Photo: EMC
(...)(26/10/2011 12:25:36)Dell ajoute des règles métiers à son service Boomi
Pour Rick Nucci, directeur technique de Dell Boomi, l'ajout de règles de gestion est « une étape entièrement nouvelle dans l'offre de service de Boomi, et va permettre aux utilisateurs d'appliquer à leurs données une logique métier à plusieurs niveaux. » Le service Boomi permet aux entreprises de copier les données entre différents services cloud publics comme Salesforce.com et RightNow (qui sera bientôt dans le giron d'Oracle).
Dell avait acquis ce service lors du rachat, en 2010, de Boomi, une entreprise basée à Berwyn, Pennsylvanie. La nouvelle version du service, en ligne depuis hier, s'enrichit d'un petit moteur de gestion des règles métiers (ou « business rules »), qui permet donc d'appliquer des mesures simples aux données extraites depuis un service cloud. « Dans certains cas, l'utilisation des règles métiers pourront éviter l'usage et l'achat de logiciels BPM (Business Process Management) autonomes » a ajouté le responsable de Dell Boomi.
Un moteur de gestion et des suggestions
Le moteur de gestion peut être utilisé pour effectuer différentes tâches et soumettre les données transitant par le moteur à un certain nombre de décisions. Il peut notamment servir à comparer les données à des valeurs prédéfinies ou à une plage de valeurs, ou à d'autres données stockées dans un autre service cloud. En fonction de la valeur des données, il peut mettre en route différents types d'actions. A titre d'exemple, Rick Nucci a indiqué qu'une entreprise pourrait utiliser le moteur de gestion de règles métiers pour vérifier la région dans laquelle résidaient ses clients, et affiner ses actions en conséquence. Ou encore, le service pourrait permettre de vérifier si le client a des paiements en retard et, si oui, orienter ses données vers le service de recouvrement approprié.
En plus du moteur de gestion, Boomi arrive avec des outils qui facilitent certaines opérations nécessaires dans le déploiement. Le service de Dell est ainsi capable de suggérer certaines fonctions utiles pour améliorer l'intégration. Par exemple, si le logiciel voit que la base de données comporte des colonnes différentes pour le prénom et le nom, il suggérera de les fusionner ensemble dans une entrée « nom » unique. Le service effectue également un suivi de l'usage de Boomi par le client. S'il s'aperçoit que le service n'est pas utilisé, il envoie une alerte au support technique de Dell, qui prend contact avec le client pour résoudre des problèmes éventuels.
Selon Dell, le client moyen de Dell Boomi se connecte à 11 services cloud différents et exécute chaque jour environ 600 transactions entre eux.
Trimestriels Staff and Line : Une orientation de plus en plus SaaS
Spécialiste de la gestion des infrastructures, Staff and Line a réalisé un CA de 6,7 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'exercice, en progression de 10%. Sur le troisième trimestre, l'activité s'est même accélérée, signe que la crise n'a pas de prise sur Staff and Line.
Autre élément crucial, dans ces comptes, le SaaS. « La part récurrente du chiffre d'affaire, explique la société, a atteint le niveau record de 63% au 3ème trimestre, portée par une légère progression de la Maintenance et le dynamisme des ventes en mode hébergé. Multiplié par 5 à 0,35 M€, le chiffre d'affaires en mode SaaS a plus que compensé la baisse de chiffre d'affaires licences de 0,5 à 0,4 M€ (- 0,1 M€). »
La société accorde une place centrale aux solutions sur ce modèle de distribution.
Les investissements dans le cloud profitent au stockage selon IDC
IDC est formel, les dépenses globales des fournisseurs de services en cloud public, que ce soit sur le matériel de stockage, les logiciels, ou les services professionnels, vont croître massivement. Avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 23,6% de 2010 à 2015. Côté cloud privé, le marché connaîtra un TCAC de 28,9%. En 2015, les dépenses combinées pour le stockage tout cloud confondu seront de 22,6 milliards de dollars pour le monde entier. « Malgré les incertitudes économiques actuelles, IDC prévoit que les fournisseurs de services clouds - à la fois publics et privés - seront parmi les plus dépensiers parmi les fournisseurs de produits et services IT », explique Richard Villars, vice- président systèmes de stockage chez IDC.
Le facteur le plus significatif dans le stockage, au cours des trois dernières années, a été l'émergence de cloud publics basés sur les applications. Beaucoup de ces fournisseurs (par exemple, iTunes, Netflix, YouTube, Facebook) agissent comme des dépôts de contenus, situés principalement dans les activités de collecte, d'organisation, et donnant accès à de grandes quantités de contenus numériques.
L'émergence du "as a service»
Pendant ce temps, d'autres fournisseurs de services cloud ont émergé, avec un accent mis sur la fourniture de l'infrastructure informatique et d'applications de type « as a service » (par exemple, Salesforce.com, WebEx Connect, Amazon Web Services, etc.) Au cours des dernières années, ces entreprises ont entrepris l'aménagement des capacités de stockage de manière massive, élargi leur offre de service, pénétré de nouveaux marchés, et étendu leur portée géographique.
En parallèle à l'expansion du cloud public, plusieurs organisations ont commencé à déployer leurs propres cloud privés pour des applications de calcul et de contenu (archives) de stockage. Certains de ces déploiements sur ce modèle (par exemple, le gouvernement et les sites de recherche) sont comparables en étendue et en complexité à des environnements de cloud public, tandis que d'autres sont de portée plus limitée.
Cinq exigences en matière de stockage
Les fournisseurs de services cloud publics et les spécialistes des environnements cloud privés ont cinq exigences en matière de stockage :
- Permettre une prestation plus efficace des applications de gestion de l'information, basées sur l'Internet des clients ;
- Réduire les niveaux initiaux d'investissement en infrastructures (par exemple, réduire le coût et le temps associés au déploiement de nouvelles infrastructures IT) ;
- Minimiser les investissements internes d'infrastructure informatique associée à des charges de travail imprévisibles ;
- Abaisser ou redistribuer les coûts permanents associés à l'archivage de long terme des informations ;
- Activer de manière quasi-continue, en temps réel, l'analyse de grands volumes et de grandes variétés de clients, partenaires, et la machine des données générées.
Pour répondre à ces diverses exigences, les organisations continueront à exiger l'accès à une capacité de stockage à faible coût et à une gamme croissante de données complémentaires de pointe, de sécurité et de solutions analytiques.
Oracle rachète RightNow, spécialiste du CRM pour 1,5 milliard de dollars
Oracle muscle son portefeuille de services dans le cloud public en rachetant l'éditeur de CRM en mode SaaS, RightNow Technologies. Ce dernier aide les entreprises à améliorer le support client via les centres d'appels, les réseaux sociaux et le web, et non plus de s'occuper uniquement du suivi des cycles de vente. Le montant du rachat est estimé à 1,5 milliard de dollars et l'acquisition devrait être finalisée à la fin de l'année ou au début de l'année 2012. Cette opération permet aussi à Oracle de reprendre la main face à son rival Salesforce.com, qui a ajouté ces fonctionnalités grâce à l'acquisition d'InStranet en 2008 et s'est lancé dans une stratégie axée sur les relations entre les entreprises et le « social web ».
Une intégration avec d'autres solutions Oracle
Dans une présentation publiée lundi, Oracle a indiqué que les produits RightNow s'intégreront au sein d'un package comprenant son CRM Siebel, sa plateforme d' e-commerce ATG Commerce, des applications de logistique et la solution de recherche de données non structurées Endeca Technologies, acquise la semaine dernière. La firme de Redmond estime que cette combinaison aidera les entreprises à gagner des clients et à les fidéliser tout en réduisant les coûts opérationnels.
Salesforce.com veut fournir du collaboratif aux clients de SAP
Se disant à l'écoute de ses clients qui veulent transformer la façon dont ils collaborent, communiquent et partagent l'information en interne et vers l'extérieur, l'éditeur américain Salesforce.com a élaboré un ensemble de services de conseil et d'intégration à l'attention des utilisateurs de SAP. Cette offre doit permettre à ces entreprises d'intégrer la plateforme Force.com afin d'exploiter au sein d'applications cloud les données qui sont gérées dans les systèmes SAP. C'est ce qu'explique sur un blog officiel Mike Rosenbaum, vice-président de Salesforce.com, responsable de la plateforme, du marketing et des opérations.
Salesforce.com propose une demi-journée gratuite d'évaluation pour établir un projet de mise en oeuvre de Force.com. Il met aussi en avant l'accès à des bonnes pratiques d'intégration de données via ses partenariats avec des spécialistes du domaine tels qu'IBM, Informatica ou Skyvva.
« Salesforce.com n'offre qu'une petite part de ce que SAP peut faire et les clients le reconnaissent », a minimisé Vishal Sikka, directeur technique de SAP et membre du comité exécutif de l'éditeur allemand. Il ajoute qu'une véritable stratégie d'entreprise visant à exploiter la dimension du réseau social consiste à donner aux collaborateurs les moyens de travailler, d'interagir et d'appréhender leurs défis quotidiens sur de nouveaux modes. Et de les connecter plus directement avec les informations qui sont importantes. « Ce n'est possible qu'avec une intégration étroite des applications exploitées par les utilisateurs avec les processus et les données gérées en arrière-plan. Seul SAP apporte cette expertise, sur l'ensemble des domaines de notre portefeuille de produits ».
Un projet d'intégration reposant sur des partenaires
Salesforce.com, par la voix de son tonitruant PDG, Marc Benioff, a fortement poussé sa vision de « l'entreprise collaborative » ces dernières semaines, notamment sur la conférence utilisateurs DreamForce 2011, fin août. Une démarche que les entreprises peuvent, selon le dirigeant, conduire en trois étapes : connexion aux sites sociaux publics tels que LinkedIn, création d'un réseau social privé, injection de la dimension collaborative dans les applications d'entreprise. Le principal outil de Salesforce dans ce domaine est Chatter qui apporte des capacités de collaboration en temps réel. Mais l'éditeur a également acquis les solutions de Radian6. Celles-ci permettent à une entreprise de surveiller médias sociaux et forums pour récupérer les avis émis par ses clients sur le web.
SAP n'a pas d'outils de réseau social en propre, mais il a développé différentes solutions de collaboration, comme StreamWork, ou Duet qui permet des échanges entre ses applications et SharePoint de Microsoft. L'annonce de Salesforce a suscité un commentaire sceptique de la part de l'analyste Kelly Craft, qui intervient sur la mise en place de plateformes de collaboration. En y regardant de plus près, il ne s'agit guère plus que de susciter des projets d'intégration pour des partenaires, peut-on lire sur son billet de blog. Les explications suivent : « Excusez mon cynisme, mais j'ai du mal à imaginer ce que les clients pourraient avoir d'autre qu'une simple maquette de projet, réduite à l'essentiel, après une demi-journée de diagnostic. »
Un cheval de Troie chez les clients de SAP
Salesforce.com devra aussi compter avec les efforts que fait SAP pour faciliter l'accès à ses données, par exemple avec la plateforme River. Même si, en l'occurrence, ceux-ci sont davantage tournés vers le développement d'applications métiers indépendantes et légères, plutôt que vers une stratégie plus large de réseau social. Il reste à voir si Salesforce.com va adresser une offre similaire aux clients d'Oracle qui entrerait alors en confrontation directe avec le service de réseau social annoncé sur OpenWorld 2011 par la société de Larry Ellison.
Néanmoins, l'initiative a du sens, estime China Martens, analyste chez Forrester Research. Elle comble un manque tandis que SAP fourbit sa stratégie collaborative. « Jusqu'à présent, SAP s'est concentré sur StreamWork, où la collaboration est spécifiquement liée à la prise de décision et raccordée à la BI. Il s'agit donc d'un focus différent de celui adopté par Salesforce.com avec Chatter », souligne-t-elle dans un e-mail à nos confrères d'IDG News Service. L'annonce pourrait faire partie de la tentative de Salesforce.com d'utiliser Chatter et son message autour de l'entreprise collaborative comme un cheval de Troie pour pénétrer dans les comptes où il n'a jusqu'à présent pas été capable d'entrer avec ses applications de CRM ou sa plateforme Force.com, ajoute-t-elle. « Une fois sur place, l'éditeur peut espère étendre l'usage de ses logiciels ».
Crédit illustration : Salesforce.com
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