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(07/07/2009 17:22:55)

Plan social HP : des négociations freinées par une dissonance intersyndicale

Les négociations se sont bien ouvertes entre la direction de HP France et les représentants du personnel. Mais l'unanimité ne s'est pas encore faite entre les différents syndicats représentés. Cinq d'entre eux -la CFTC, FO, la CFE-CGC, la CGT et Sud- sur six souhaiteraient soumettre à l'ensemble des salariés de HP, sous la forme d'un référendum, les garanties qui ont été obtenues de la direction dans le cadre du projet de restructuration du groupe en France. Ces dispositions concernent le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans les trois entités concernées (HP France, HPCCF et EDS) et les conditions du transfert de 600 employés vers EDS. La CFDT, de son côté, ne se satisfait pas de ces dispositions, jugeant insuffisantes, notamment, les garanties sur les conditions de travail des salariés d'HP qui rejoindront EDS et sur les possibilités de reclassement à l'intérieur du groupe entre les différentes entités. La synthèse des garanties obtenues par les syndicats lors de ces premières négociations ont été publiées sur le blog de la CFTC-HP. Elle fait état, notamment, d'une réduction du nombre de postes supprimés. Celui-ci a été ramené à moins de 800 contre 1 050 initialement craints. L'objectif est de réduire encore ce nombre en se rapprochant des 700 suppressions. Les conditions de départ proposées sont celles du PSE HP 2006 pour les trois sociétés (EDS, HPF et HPCCF), hors dispositif PDA (préretraite). La direction dit vouloir éviter, dans la mesure du possible, les licenciements par désignation. Le calendrier prévisionnel des négociations fixe les premières réunions d'information à la mi juillet, pour le CE HPCCF, et au 8 septembre pour les CE HPF et EDS. Les transferts des salariés HPF ou HPCCF chez EDS se ferait le 1er novembre 2009. Le même mois s'ouvrirait le volontariat chez HPCCF et, en janvier 2010, le volontariat chez HPF et EDS. (...)

(06/07/2009 13:00:44)

Les informaticiens de Carrefour pas mécontents de l'externalisation chez IBM

IBM et Carrefour viennent de rendre public un contrat d'externalisation du second chez le premier signé le 29 juin dernier. Le contrat, conclu pour une durée de cinq ans, représente 180 millions d'euros, soit une moyenne annuelle de 36 millions d'euros. L'externalisation concerne l'exploitation et la transformation de l'infrastructure informatique de Carrefour en France avec les applications métier associées, ce qui concerne 60 informaticiens. IBM va déplacer l'infrastructure dans son datacenter de Montpellier, premier datacenter qualifié de « green » en Europe par IBM. L'informatique externalisée était auparavant hébergée dans des datacenters de Capgemini et traitée par les établissements de Mondeville (près de Caen), Massy (région parisienne) et Lyon. Dans le cadre d'un accord de GPEC signé au niveau groupe, les 60 salariés de Carrefour Systèmes d'Information France (CSIF) qui étaient affectés à ces activités vont être licenciées (et donc toucher leurs indemnités). Mais tous ont obtenu une proposition d'embauche en CDI d'IBM avec garantie d'emploi et de salaire sur la même zone géographique, avec reprise de l'ancienneté, durant les cinq ans du contrat (12 mois seulement pour les 5 salariés concernés sur le site de Mondeville). Progressivement, ces 60 salariés vont donc cesser de s'occuper exclusivement de Carrefour, quitter les locaux du distributeur et évoluer au sein d'IBM. « A la limite, les plus mécontents sont ceux qui restent, même si la garantie d'emploi de seulement douze mois déplaît aux personnes concernées par l'externalisation à Mondeville mais IBM n'ayant pas même d'agence dans cette région, il lui était impossible de s'engager davantage » sourit Bruno Moutry, secrétaire du comité d'entreprise de CSIF. Il précise : « Ce qui n'est pas externalisé reste sur les sites actuels. CSIF conserve environ 370 salariés d'une part pour piloter les prestations externalisées, d'autre part pour mener les projets. La tendance est clairement d'externaliser toute l'exploitation et de ne conserver en interne que la conception. » (...)

(03/07/2009 17:15:27)

Avant même d'intégrer Sun, Oracle couperait 1 000 postes en Europe

A peine quelques jours après l'annonce de 540 suppressions de postes chez HP France, Oracle France a dévoilé à son tour en début de semaine un plan de réduction d'effectifs. Cette fois, ce sont 250 postes qui sont menacés dans le cadre d'un projet européen qui prévoit de couper 850 à 1 000 postes. 15,6% de l'effectif français est touché. Sur l'Europe, ces réductions correspondent à 5 ou 6% des effectifs globaux, sur 17 000 collaborateurs. La semaine précédente, l'éditeur américain, champion de la croissance externe, avait annoncé des résultats financiers meilleurs que prévu sur son année fiscale (malgré des ventes de licences en recul de 13% sur le dernier trimestre). Mais l'un des points notables de cet exercice, c'est bien le niveau de la marge opérationnelle qui atteint 51% sur un chiffre d'affaires de 23,25 Md$ (+ 3,7 %). Une marge bien supérieure, par exemple, à celle réalisée par d'autres acteurs du secteur, comme SAP (24,6% en 2008). En mars dernier, à l'issue de son troisième trimestre fiscal, pour prouver sa bonne santé, la société de Larry Ellison a versé pour la première fois des dividendes à ses actionnaires. Le rachat de Sun toujours pas entériné La marge d'Oracle a « constamment progressé ces dernières années, ce qui a permis à la société de financer tous les rachats qu'elle a effectués », fait remarquer Franck Pramotton, délégué syndical national CFDT Oracle. La dernière opération en date de l'éditeur est le projet d'acquisition de Sun, pour 7,4 Md$, un dossier toujours en phase d'examen par le département américain de la justice. Un an et demi plus tôt, Oracle avait déboursé pas moins de 8,5 Md$ pour mettre la main sur Bea. Entre temps, il a absorbé de nombreux autres éditeurs pour des montants moins élevés. Si le rachat de Sun est accepté, d'autres licenciements se profileront au niveau mondial. Préserver la marge opérationnelle Pour justifier des prochaines suppressions de postes en Europe, Oracle a argué d'une prévision de croissance « significativement inférieure » à ce qu'il attendait. Selon le blog de la CFDT Oracle, la société avance aussi qu'elle souhaite préserver sa marge opérationnelle pour pouvoir maintenir sa stratégie à long terme, c'est-à-dire ses efforts en recherche et développement et sa politique de croissance interne et externe. Pour le délégué syndical CFDT, les filiales d'Oracle paient le prix fort lors des rachats, ce qui conduit à creuser les déficits. Franck Pramotton rappelle que la filiale française d'Oracle ne paie pas d'impôts sur la société depuis six ans, puisqu'elle ne déclare aucun bénéfice, les mécanismes d'exonération fiscale permettant d'avoir des filiales déficitaires et une maison mère bénéficiaire. Outre la problématique d'équité vis-à-vis des moyens apportés aux salariés, le représentant du personnel considère que « cela a pu, par le passé, servir d'argument au lancement de plans sociaux pour procéder à des ajustements structurels ». Le plan social annoncé cette semaine en Europe est le deuxième de l'année pour Oracle. Lors du premier projet, la France n'avait pas été touchée. La semaine dernière, Christian Estrosi, nouvellement nommé au poste de ministre chargé de l'Industrie, avait appelé Yves de Talhouët, PDG de HP France pour le rencontrer au sujet des licenciements annoncés. A l'issue du rendez-vous, il avait indiqué qu'il veillerait à ne pas faire d'ingérence dans le dialogue social entre la direction d'HP et ses salariés. Les paris sont ouverts pour savoir si Christian Estrosi jugera utile d'appeler également Pascal Dumontet, DG d'Oracle France. (...)

(03/07/2009 17:25:39)

Plus de 2 500 salariés en grève chez Alcatel-Lucent

Suite à l'appel de l'intersyndicale composée de la CFDT, la CFE-CGC, la CGT et la CFTC, quelque 2 530 salariés se sont mobilisés mardi 30 juin, dans une douzaine de sites de l'équipementier. Tous étaient en grève et sept bâtiments (Vélizy, Lannion, Orvault, Villarceaux, Illkirch, Colombes et Meudon) étaient complètement bloqués. Les salariés ont protesté contre la troisième vague de licenciements (en trois ans) dans le cadre du projet d'externalisation présenté le 18 juin dernier par la direction. Le groupe a en effet annoncé qu'il allait transférer son informatique ainsi que plus de 1 000 salariés (dont 200 en France) chez HP (lui-même en proie à des vagues de licenciements depuis le rachat d'EDS), et dans des pays à moindre coût, comme l'Inde. Les syndicats dénoncent un « dépeçage des activités par externalisation ». Ce plan concerne également 5000 emplois chez les sous-traitants (450 dans l'Hexagone), à la fois dans l'informatique, la R&D, la finance et les services de paie. Les deux premiers plans de licenciements avaient quant à eux débouché sur la suppression de 2000 postes. La direction a par ailleurs annoncé un gel des salaires pour une durée indéterminée. Au niveau européen, la mobilisation a « manqué de coordination » selon la CFDT mais elle a été « marquée par un premier mouvement au sein de l'établissement de Timisoara en Roumanie, particulièrement touché par le plan d'externalisation » (500 postes). (...)

(30/06/2009 17:35:39)

Christian Estrosi ne veut pas s'immiscer dans le dialogue social chez HP

A l'issue de son entretien avec le PDG d'HP France, Yves de Talhouët, ce mardi 30 juin, le tout nouveau ministre chargé de l'industrie, Christian Estrosi, a déclaré qu'il veillerait à ne pas faire d'ingérence dans les discussions que la direction de HP France va mener avec ses salariés, rapporte l'AFP. Le ministre avait suscité cette rencontre à la suite de l'annonce, jeudi dernier, de 540 suppressions de postes sur l'Hexagone au sein des effectifs français du numéro 1 mondial de l'IT. Des réductions qui s'ajoutent aux 580 suppressions de postes déjà prévues dans le cadre du rapprochement entre HP et EDS. Une première réunion de négociation entre la direction de HP France et les représentants syndicaux de HP-EDS doit avoir lieu le 2 juillet. Cette date a été proposée la semaine dernière par Yves de Talhouët au Comité de groupe de HP France. Des commandos de la réindustrialisation Christian Estrosi a également précisé avoir été informé par Yves de Talhouët qu'HP avait l'intention de réaliser de nouveaux investissements en France. Ce matin, le ministre a également reçu à Bercy les dix commissaires à la réindustrialisation pour faire un point sur les actions menées et leur donner leur feuille de route. Dans un communiqué, il indique que les commissaires ont « la responsabilité de montrer que l'Etat se bat aux côtés des élus, des entrepreneurs et des salariés » et affirme sa volonté de créer dans les régions des « commandos de la réindustrialisation ». (...)

(30/06/2009 17:26:53)

Altran : le plan de départs volontaires est contesté par les syndicats

[mise à jour] La direction d'Altran Technologies et ses différents comités d'entreprise se sont réunies le 26 juin à Paris et le 29 juin à Toulouse afin d'éclaircir certains points concernant la mise en oeuvre d'un plan de départs volontaires de 500 personnes. Initialement ouvert au volontariat jusqu'au 15 juillet prochain selon les syndicats, l'échéance de ce plan a été repoussée de quelques semaines. « On ne peut admettre que la consultation se fasse en deux semaines, trop de questions restent en suspens », déplore Loïc Deschamps, délégué syndical CGT Sud Ouest et conseiller aux prud'hommes. Lors de ces réunions, Yves de Chaisemartin, PDG du groupe, a insisté sur le fait que le plan reposait uniquement sur la base du volontariat. Les syndicats ont obtenu la nomination d'un expert comptable, qui sera chargé d'examiner à la loupe les résultats du groupe. Une mesure qui ne satisfait pas complètement les syndicats. « Bien qu'étant externe, cet expert a été choisi par la direction, nous sommes donc en droit de nous poser des questions sur sa légitimité », précise Jean-Pierre Matanovic, délégué syndical CGT chez Altran. Les syndicats dénoncent le gaspillage des millions d'euros alloués par la Fafiec Pour la énième fois, les syndicats ont tenté d'obtenir de la direction que le plan de départs « volontaires » soit étendu à d'autres branches que celle du secteur automobile. En vain. Seule une poignée de salariés a pu basculer vers l'aérospatiale ou l'énergie, après avoir suivi une formation. Pour les autres, essentiellement des salariés en inter-contrat, la sortie semble inévitable. Les syndicats dénoncent par ailleurs le gaspillage « de millions d'euros alloués par la Fafiec en formations bidon, trop généralistes, alors que cet argent aurait pu servir à former des spécialistes ». Enfin, dernier point, le comité d'entreprise de Toulouse a refusé l'ouverture du numéro vert pour informer les salariés, prévue le 15 juillet, une responsabilité qui a été confiée à un cabinet externe. « Yves de Chaisemartin, PDG de la société, interdit aux délégués syndicaux de communiquer des informations aux salariés, mais veut lancer en parallèle un point conseil. Cette politique de communication est complètement illogique », s'insurge Loïc Deschamps. Pour lui, le lancement de ce numéro vert est prématuré, les négociations étant pour le moment au point mort. « Tout ce que nous risquons, c'est que les salariés obtiennent des renseignements erronés à propos de leurs conditions de départ, car elles ne sont pas fixées pour le moment, et se précipitent un peu trop rapidement vers la sortie, comme le souhaite la direction », met en garde Loïc Deschamps. Le lancement du numéro vert sera effectif le 15 juillet. Pour la partie Altran Sud-ouest, ce point devrait être rediscuté le 8 juillet, lors de la prochaine réunion du CE. (...)

(29/06/2009 11:05:13)

Suppressions de postes chez HP: Christian Estrosi reçoit le PDG demain

Les 540 suppressions de postes annoncées jeudi par HP France ont suscité une rapide réaction de la part du tout nouveau ministre chargé de l'industrie, Christian Estrosi, nommé à ce poste le 23 juin. Ses équipes ont diffusé un communiqué précisant qu'il avait « pris immédiatement contact avec Yves de Talhouët », le PDG de HP France, et qu'un rendez-vous avait été fixé à Bercy, demain, mardi 30 juin. Les organisations syndicales également contactées Christian Estrosi indique aussi vouloir s'entretenir « très prochainement » avec les organisations syndicales concernées. Jean-Paul Vouiller, délégué syndical central CFTC de HP France confirme qu'il a bien été contacté mais que, pour l'instant, aucune date n'a encore été arrêtée pour une rencontre. Les 540 suppressions de postes vont toucher 10% des effectifs de la filiale HP France et 15% environ de HP CCF (centre de compétences France) qui regroupe les collaborateurs travaillant sur les activités internationales du groupe. Fin 2008, 580 suppressions de postes avaient déjà été annoncées dans le périmètre HP-EDS. (...)

(26/06/2009 16:43:27)

HP supprimera plus de 1 000 postes au total en France

Un projet de 540 suppressions de postes a été communiqué par la direction française de HP au Comité de groupe, hier, jeudi 25 juin. Il touche 180 postes chez HP France, ce qui correspond à 10% environ des effectifs de la filiale, et 360 postes chez HP CCF (centre de compétences France), soit 15% des collaborateurs de cette entité impliquée sur les activités internationales du groupe. Moins touché lors des précédents plans sociaux de HP en France, cette entité historique de l'entreprise rassemble toujours près de 2 500 collaborateurs, notamment dans le grand centre européen de Grenoble, mais aussi à Sophia Antipolis où Compaq était implanté. En y ajoutant les 580 suppressions de postes annoncées fin 2008 dans le périmètre HP-EDS (faisant suite au rachat de la SSII), ce sont plus de 1 000 postes qui devraient donc être coupés sur l'Hexagone par le groupe américain. Ce n'est pas vraiment une surprise pour Jean-Paul Vouiller, délégué syndical central CFTC de HP France. « Fin mai, nous avions dit que nous redoutions la suppression de plus de 1 000 postes », souligne-t-il. Ce nombre sera probablement atteint, même s'il a été annoncé que les coupes prévues dans le périmètre HP-EDS devraient être revues à la baisse. Les syndicats rencontrent la direction de HP le 2 juillet La semaine dernière, dans la perspective d'un nouveau plan social, la CFTC s'inquiétait des demandes de baisses de salaires qui devaient être faites aux salariés de HP en France (les cadres de l'entreprise ayant déjà été consultés sur ce point). La date du 2 juillet a été proposée au Comité de groupe par le PDG de HP France, Yves de Talhouët, pour une première rencontre de négociation avec les représentants syndicaux de HP-EDS réunis en intersyndicale. « Nous écouterons ce que la direction nous dira, puis nous consulterons les salariés pour voir si ce qui est mis sur la table est suffisant pour éviter le conflit social », indique Jean-Paul Vouiller, en rappelant qu'un accord avait ainsi pu être trouvé lors des négociations menées en 2003. En 2005, en revanche, la direction avait annoncé la suppression de 26% des postes et avait voulu « entrer en négociation sans discuter, ce qui avait débouché sur quatre mois de bras de fer », rappelle Jean-Paul Vouiller. Pour régler le conflit, HP avait dû finalement mettre quelque 200 M€ sur la table et accepter de ramener les suppressions de postes à 17% de l'effectif. Des garanties sur le statut social des employés HP et EDS [[page]]A l'orée de cette nouvelle négociation, la CFTC souhaite que des moyens importants soient rapidement engagés, « pour éviter la désignation de ceux qui partiront et la désorganisation de l'entreprise pour ceux qui resteront ». Pour le syndicat, cela suppose « des garanties sur le statut social des employés HP et EDS, de tout faire pour limiter la restructuration et de faire appel au volontariat avec des indemnités de départ et de projet à la hauteur de la gravité de la crise financière actuelle ». La réunion du 2 juillet prochain donnera aussi aux représentants du personnel l'occasion d'évoquer un autre dossier, celui du projet de transfert de 600 employés HP vers EDS. A ce propos, le blog de la CFTC de HP indique aujourd'hui même que la phase finale de la consultation de ce projet « très contesté » a été suspendue, « suite à la présentation des rapports de l'expert et la saisie des CHSCT par les CE, contestée par la DRH ». (...)

(25/06/2009 16:48:43)

Les femmes toujours sous-représentées dans les TIC en Europe

Une étude réalisée par EUN Schoolnet montre sans surprise que les femmes sont sous-représentées dans le secteur des TIC en Europe. En France, l'analyse révèle que si 49% des étudiantes se déclarent intéressées par une carrière dans ce domaine, elles ne sont plus que le quart à poursuivre dans cette voie. Le facteur le plus démotivant est le sentiment que les TIC constituent un secteur d'activité essentiellement réservé aux hommes. L'étude pointe du doigt une déperdition des talents pour l'industrie informatique. Moins d'un tiers des responsables informatiques sont des femmes. Parmi les ingénieurs en informatique, on dénombre seulement 9,6% de femmes. Et dans l'enseignement supérieur, seules 5,8% de femmes occupent des postes de professeurs dans le domaine informatique. Pour les jeunes filles en phase d'orientation, le nombre de modèles à qui elles pourraient s'identifier est donc fort restreint. Selon l'étude, pouvoirs publics et industries devraient collaborer afin de faire évoluer la perception des TIC auprès des étudiantes car, à défaut d'éducation, de soutien et d'encouragement, cette situation devrait perdurer. (...)

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