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Emploi
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(20/04/2010 12:05:49)
Enquête BMO 2010 : 48 500 projets de recrutement dans l'IT
L'enquête Besoins en main d'oeuvre (BMO) 2010 publiée le 14 avril par Pôle emploi dénombre pas moins de 48 564 projets de recrutement IT cette année dans l'Hexagone, sur un total de 1,7 million projets toutes fonctions confondues. Malgré des prévisions plus optimistes que l'année dernière, presque 40% des prévisions d'embauche sont toujours assorties de difficultés de recrutement selon les déclarations des employeurs. Ainsi, pour 56,9% des entreprises, les cadres et les ingénieurs d'études, les spécialistes de la R & D et les chefs de projets informatiques, font partie des profils difficiles à trouver, avec 14 897 projets d'embauches jugés difficiles. Également concernés, mais dans une moindre mesure, les techniciens d'études et de développement informatique (webmasters, programmeurs), avec près de 9 000 prévisions d'embauches déclarées en 2010 et un peu plus de 3 500 recrutements complexes à réaliser, soit un taux de 39,7%.
La difficile adéquation offre et demande
Selon les employeurs concernés, les difficultés de recrutement actuelles sont avant tout liées au profil inadéquat des candidats (dans 42% des cas), ou, tout simplement à une pénurie de candidats (pour 40% des employeurs). Pour les entreprises, la formation s'impose donc comme la première solution aux difficultés d'embauche rencontrées. La formation des candidats venant de l'extérieur (32%) étant privilégiée à celle des salariés déjà présents dans l'entreprise (18%). Certains recruteurs potentiels s'estiment même sans recours face aux difficultés de recrutement : 10% d'entre eux déclarent n'avoir aucune solution et 13% préfèrent différer l'embauche. Enfin, les anticipations des entreprises quant à l'évolution de leur activité sont plutôt favorables dans l'informatique : ainsi, pour près d'un employeur sur deux, les nouvelles technologies constitueront, cette année, l'un des domaines de renforcement des besoins en compétences.
Crédit photo: Pôle emploi
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Res-IT, une plateforme pour l'emploi des seniors
L'actuel débat sur l'allongement de l'age de la retraite remet la question de l'emploi des seniors sous les feux de l'actualité. Bien sur, le problème ne date pas d'hier et différentes associations tentent d'y apporter des réponses depuis plusieurs années. Dans le secteur des TIC, sept d'entre elles viennent de se rassembler en créant le réseau RES-IT. Leur but : favoriser le retour à l'emploi de leurs membres (des managers au sens large) sans activité professionnelle à des postes de direction.
500 à 600 CV attendus
Leur regroupement sert cet objectif en leur permettant de créer une CVtech ouverte à leur 5000 adhérents. « Nous tablons sur la mise en ligne de 500 à 600 CV issus de ce vivier », indique Franck Lacombe, le président de RES-IT et des anciens de Cap Gemini. En effet, 10% des membres des 7 associations font face à un problème de retour à l'emploi, avec leur age pour principal obstacle. Les managers de l'IT semblent toutefois mieux tirer leur épingle du jeux que le reste de la population française où le taux d'activité des 55-64 ans n'est que de 39%.
Bien qu'officiellement fédérées depuis peu, les associations membres de RES-IT n'en sont pas à leur première collaboration. En mai 2009, elles avaient déjà oeuvré ensemble pour lancer le site it-senior-managers.fr. Il a récolté 80 annonces qui, après avoir été sélectionnées, ont permis le retour à l'emploi de six senior. Toutefois, la publication d'annonces n'est en elle même pas suffisante. « Seuls 20% des recrutements ont à l'origine la publication d'une annonce, explique Franck Lacombe, les 80% restant se font par recherche des employeurs dans une base de CV. » Alors que la publication d'annonce était gratuite, la consultation de la CV Tech sera payante afin de financer le développement de l'application qui va la sous-tendre et sous traiter sa commercialisation. (...)
L'éditeur Neolane recrute une cinquantaine de collaborateurs
Neolane, éditeur français de logiciels dédiés au marketing et à la communication, prévoit de recruter 55 nouveaux collaborateurs d'ici fin 2010. 25 postes sont ouverts en France (Cachan - 94), 10 au niveau de ses bureaux européens (Royaume-Uni et Danemark) et 20 aux Etats-Unis (Boston). Les postes à pourvoir concernent des fonctions commerciales, de consultant, de développeur et de support technique.
Les candidats, de formation Bac +4/5 universitaire ou de grandes écoles, devront justifier d'une expérience professionnelle de un à cinq ans. Neolane embauchera également quelques jeunes diplômés pour son équipe commerciale.
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Sopra Group recherche plus de 1 000 informaticiens
La SSII Sopra Group (12 000 collaborateurs dans le monde) prévoit de recruter 1 000 informaticiens dans l'Hexagone pour ses trois métiers : le conseil, l'intégration de systèmes et l'édition de logiciels. Les nouvelles recrues seront, pour moitié, des jeunes diplômés de niveau Bac + 5, issus d'écoles d'ingénieurs, d'universités, d'écoles de commerce. 30 % des candidats devront faire valoir une première expérience dans le métier des services
(1- 3 ans environ), 15 % seront des profils expérimentés (de plus de 3 ans à moins de 10 ans), et 5 %, des profils très expérimentés (plus de 10 ans). Les postes à pourvoir sont des ingénieurs d'études, des chefs de projets, des directeurs de projets, des architectes et des consultants.
Ces recrutements s'effectueront pour moitié en Ile-de-France, l'autre dans les 25 implantations régionales du groupe.
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Information judiciaire ouverte sur les suicides chez France Télécom
Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une information judiciaire sur la série de suicides - 48 cas depuis 2008 - de salariés de France Télécom. La procédure judiciaire porte sur le harcèlement moral et la mise en danger de la vie d'autrui. Elle fait suite à une plainte déposée en décembre dernier par le syndicat Sud et à un volumineux rapport de 82 pages remis en février par l'inspection du travail. Le document pointe la politique de réorganisation et de management de l'entreprise, ainsi que de ses effets sur la santé physique et mentale des salariés. Il met en cause, à travers l'examen de 17 cas de suicides et de situations de mal-être au travail, le caractère pathogène que pourrait avoir l'organisation du travail décidée au sein de France Télécom et déclinée au niveau de ses directions territoriales et métiers.
Le rapport de l'inspection du travail établit, en outre, un lien explicite entre le plan « Next », proposé par l'ex-PDG Didier Lombard, ayant pour objectif le départ de 22 000 salariés (sur 120 000) au cours de la période de 2006 à 2009 et de 14 000 mobilités forcées. Il estime, en conclusion, que les atteintes à la santé mentale et l'absence de prise en compte des risques psychosociaux liés aux réorganisations sont le résultat d'une politique mise en oeuvre nationalement entre 2006 et 2009. Le rapport constate aussi que la responsabilité de cette politique et ses effets n'incombent pas à chaque directeur d'unité qui n'ont fait qu'appliquer des décisions et des méthodes prises au plus au niveau du groupe, mais directement aux principaux dirigeants du groupe, Didier Lombard, actuel président (sans pouvoir exécutif), Louis-Pierre Wenes, ancien directeur délégué, et Olivier Barberot, DRH du groupe.
Dans le cadre de cette instruction judiciaire la CFE-CGC/UNSA a, pour sa part, décidé de se constituer partie civile. « L'ouverture d'une instruction par le parquet de Paris marque un tournant par son ampleur, a indiqué son président Sébastien Crozier puisqu'elle concerne la stratégie nationale de l'entreprise et par les personnalités visées, à savoir ses dirigeants. En effet, le parquet peut opter pour deux alternatives, soit décider de classer l'affaire, soit contraindre les personnes morales responsables à comparaître devant le tribunal correctionnel ».
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Trois nouvelles formations certifiantes pour les informaticiens
Demos et le Fafiec (OPCA de la branche de l'informatique, de l'ingénierie, du conseil et des foires et salons) annoncent la mise en place de trois cycles certifiés CQP (Certificat de qualification professionnelle). Comme le diplôme et le titre professionnel, ce certificat fait partie des certifications officielles.
La formation « développeur nouvelles technologies orienté .Net » s'adresse aux candidats de niveau 3 en informatique ou possédant un Deug en maths physiques. Elle s'étale sur 82 jours et s'articule autour d'une dizaine de modules qui permettront d'établir un cahier de spécifications pour développer une application logicielle en .Net. La session « développeur nouvelles technologies orienté Java » vise également les candidats informaticiens ou non et est, elle aussi, constituée de 10 modules destinés à ceux qui souhaitent acquérir toutes les compétences liées à l'emploi de développeur Java.
Enfin, une session intitulée « administrateur de bases de données » aborde l'ensemble des aspects organisation, conception, et développement d'une base de données en vue de gérer les informations internes à une entreprise, du stockage à la gestion de ces données dans un environnement informatique sécurisé. Basés sur le référentiel d'emploi de la fédération Syntec, ces trois cycles peuvent être suivis partiellement dans le cadre de la formation continue ou de la validation des acquis de l'expérience (VAE). Leur coût se situe entre 10 500 et 11 500 €.
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Entretien Jean-Marie Simon, DRH groupe d'Atos Origin : retour sur le mouvement social
La rédaction : la question des salaires semble provoquer une vague de colère chez Atos Origin. Près de 3 000 salariés ont notamment participé à la grève du 4 mars pour dénoncer la politique salariale. Comment expliquez-vous l'ampleur de ce mouvement ?
Il ne faut pas faire d'amalgame. Tout d'abord, je qualifierai la mobilisation du 4 mars de modeste. En effet, il s'agissait de 2 200 grévistes, soit seulement 15% de l'effectif du groupe, et non pas de 3 000 manifestants, chiffre mentionné par les syndicats. De plus, afin d'instaurer un climat de confiance, nous avons communiqué sur la question salariale le soir même. Enfin, le mouvement du 1er avril, qui s'est traduit en grande majorité par des assemblées générales organisées à l'heure du déjeuner, ne peut être assimilé à une grève en aucune façon.
La suite de l'entretien est à suivre ici
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CA supprime 1 000 emplois dans le monde (MAJ)
Computer Associates prévoit de couper dans ses effectifs. Le géant des logiciels pour la gestion des systèmes d'information envisage en effet de supprimer 1 000 emplois dans le monde - principalement en Amérique du Nord - soit environ 7,7% de ses effectifs. Pour l'heure, cette restructuration ne concernerait pas la France, ni l'Europe, nous a indiqué Patrice Taurel, responsable de la communication de CA France. Dans une communication aux salariés le mardi 7 avril, William McCraken - le CEO de CA qui vient juste de prendre les manettes des mains de John Swainson, a juste indiqué que ce plan s'étalerait sur les deux premiers trimestres 2010.
Selon un document fourni mardi à la SEC (Securities & Exchange Commission), le groupe prévoit une charge de restructuration avant impôts d'environ 50 M$ en indemnités de départ et autres frais, au cours du quatrième trimestre 2010. CA a par ailleurs indiqué qu'au cours de l'exercice 2010, ses revenus seraient inférieurs aux prévisions, soit entre 1,46 et 1,57$ par action. Les résulats définitifs de l'exercice clos le 31 mars 2010 sont attendus le 13 mai prochain
Cette politique de réduction des coûts intervient après que CA ait réalisé un certain nombre d'acquisitions au cours des derniers mois, parmi lesquelles le rachat de Ninsoft, spécialiste des logiciels de supervision, en mars dernier, pour quelque 350 M$.
Illustration siège social CA à Islandia NY, crédits photo Americasroof
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