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Développement
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(13/08/2009 11:30:21)
Google : « App Engine rend l'offre Google Apps encore plus attractive »
Google avait créé l'événement en annonçant un serveur d'applications Java hébergé, gratuit, destiné à un usage professionnel. Quelques mois après, Mike Repass, chef produit Google App Engine, détaille dans une interview exclusive pour LeMondeInformatique.fr les motivations de ce projet et la raison des choix techniques effectués. Google avait d'abord sorti une version Python de son App Engine. La version Java n'a été réalisée qu'après que l'équipe eut gagné en maturité sur ce type d'offre, dans le but de séduire les entreprises. Pour Mike Repass, le but est d'inciter les entreprises à mixer les offres App Engine et Google Apps. Il y voit deux grands avantages : la possibilité de réaliser des développements à façon, pour implémenter des processus internes par exemple, en s'appuyant sur des services applicatifs déjà en place et sans se soucier de toute la partie hébergement ou dimensionnement des machines. Cela ouvre d'ailleurs des perspectives à des éditeurs qui souhaiteraient s'appuyer sur cette infrastructure (de type Paas, Platform as a service) pour proposer leurs propres services applicatifs en ligne, en mode Saas (Software as a service). Google n'a en revanche, pour l'instant du moins, pas envisagé de constituer un catalogue de solutions de ce type : l'App Store pour Google App Engine reste à inventer. Les explications de Mike Repass sont à lire ici. (...)
(04/08/2009 16:13:56)BlackBerry ouvre sa plateforme de téléchargements
Après son ouverture aux développeurs début mars, l'App World de BlackBerry fait enfin ses débuts officiels. Il faut toutefois disposer d'un modèle de BlackBerry avec écran tactile et de la version 4.2 du système d'exploitation du smartphone. Accessible depuis l'adresse fr.blackberry.com, App World permet de télécharger gratuitement ou d'acheter près de 1 000 applications (dont une dizaine en français) parmi lesquelles des jeux, des vidéos, des services Web et de géolocalisation, etc. Le tout à partir de 2,75 euros environ (pour les applications payantes) et uniquement via le système de paiement sécurisé PayPal. L'App World est partagé en 13 thèmes (loisirs, jeux, productivité, réseaux sociaux...) avec un moteur de recherche et la possibilité pour les utilisateurs de noter les applications et de les recommander. Un système de sauvegarde en ligne, baptisé My World, permet de conserver un historique des applications téléchargées afin de les réinstaller. Un droit d'entrée de 200 dollars pour les développeurs Après l'App Store d'Apple ou encore l'Ovi Store de Nokia, c'est donc au tour de RIM de se lancer dans la fidélisation des utilisateurs via un kiosque d'applications en ligne. Depuis quelques années, le fabricant canadien tend en effet à élargir son offre à un large public avec des appareils multimédias (Facebook, jeux, etc.) comme le BlackBerry Curve. Côté développeurs, RIM propose un jeu-concours, doté de 100 000 dollars de prix, allant jusqu'au 25 septembre 2009 afin d'encourager l'écriture d'applications pour sa plateforme. Suivant en cela les exemples de ses prédécesseurs, comme Microsoft qui a lancé son propre concours pour alimenter sa « marketplace » il y a quelques jours. Chaque développeur ou éditeur souhaitant diffuser son logiciel sur Blackberry App World doit payer un ticket d'entrée de 200 dollars, ce qui lui donne le droit de soumettre 10 applications. (...)
(28/07/2009 11:41:10)Microsoft ouvre sa « Marketplace » pour applications mobiles aux développeurs
Apple a montré la voie avec l'App Store, et Google lui a emboîté le pas avec l'Android Market. C'est désormais au tour de Microsoft d'ouvrir une plateforme permettant aux développeurs de déposer leurs applications pour Windows Mobile, afin de pouvoir les vendre directement aux utilisateurs finaux. Ce Windows Marketplace for Mobile avait été annoncé au salon Mobile World Congress, au moment du lancement de la version 6.5 du système d'exploitation pour téléphones mobiles de Microsoft. A l'époque, Microsoft expliquait que les développeurs devraient débourser 99$ pour s'inscrire, mais toucheraient ensuite 70% du prix de vente de leurs applications - un pourcentage identique à ce que proposent Google et Apple. 20 milliards d'applications pour mobiles téléchargées chaque année en 2014 Microsoft explique que chaque application devra être validée par ses soins avant d'être publiée, le processus de test devant prendre 10 jours ouvrés. L'éditeur, qui rappelle qu'il y a 30 millions d'appareils sous Windows Mobile en circulation, estime que le potentiel est énorme. Il cite le cabinet Juniper Research, qui évalue le taux de téléchargement d'applications pour mobiles à 20 milliards par an en 2014. Dans cette course à l'intermédiation entre développeurs et consommateurs, Apple a pris une certaine avance, puisque son App Store contient environ 65 000 logiciels et a dépassé le milliard d'applications téléchargées en avril dernier pour 45 millions d'utilisateurs. Pour se rattraper, Microsoft propose un concours, dit « the race to market challenge », doté de plusieurs prix dont des tables tactiles Surface et des outils promotionnels pour ses applications mobiles. Les vainqueurs seront ceux dont les applications auront été le plus téléchargées (pour les applications gratuites) et ceux dont les applications auront rapporté le plus d'argent entre le début du concours et la fin de l'année. Là encore, Microsoft n'est pas le premier à avoir eu l'idée du concours pour stimuler la créativité des développeurs. Dernièrement, c'est SFR qui récompensait les auteurs d'applications pour Android. (...)
(21/07/2009 17:02:21)Virtualisation : Microsoft fournit en GPL le code source de trois pilotes Linux pour Hyper-V
La reconnaissance de Linux par Microsoft, et partant son intégration avec Windows, a avancé d'un bon pas hier, avec la publication par Microsoft de 20 000 lignes de code sous licence GPL v2. Cette soumission de code à « la communauté du noyau Linux » inclut trois pilotes facilitant la virtualisation de Linux sur Hyper-V, le système de virtualisation de Windows Server 2008. Alfonso Castro, directeur de la stratégie d'interopérabilité chez Microsoft France, place ce mouvement dans la droite ligne des initiatives déjà engagées avec Novell ou la communauté PHP pour faciliter l'interopérabilité. En l'occurrence, précise-t-il, les entreprises y gagneront en termes de performances - puisque les systèmes Linux hôtes utiliseront des pilotes optimisés pour Windows Server - et d'administration - grâce à une console System Center unique pour les différents environnements virtualisés. Alfonso Castro espère d'ailleurs que la communauté Linux prendra acte de cette main tendue et qu'elle « réagira en développant des modules pour améliorer cette administration ». Si les équipes techniques de Microsoft n'en sont pas à leur premier geste de bonne volonté, cela passait surtout, jusqu'à présent, par la mise à disposition de protocoles sous des licences de type Community Promise, comme pour C#. Le choix de la GPL est tout nouveau, mais s'explique aisément : « On y était obligé dans la mesure où le noyau Linux est sous GPL v2 », indique Alfonso Castro. L'annonce a été faite au premier jour de la conférence Open Source organisée par O'Reilly, dont Microsoft est un des deux plus importants sponsors (avec Intel). C'est à l'occasion de ce même événement l'année dernière que la société dirigée par Steve Ballmer, connue pour ses prises de position très menaçantes envers le Libre, avait annoncé son intention de soutenir financièrement la communauté Apache. (...)
(17/07/2009 12:57:12)Enquête SUG : les méthodes agiles satisfont utilisateurs et développeurs
Le club des agilistes français (French Scrum User Group, ou SUG) a produit la première enquête sur les retours d'expérience des méthodes agiles dans les entreprises françaises. Principalement Scrum et XP, qui instaurent un mode de développement bien éloigné du traditionnel cycle en V. Et si tout n'est pas rose, le bilan apparaît plus que satisfaisant. D'abord en ce qui concerne le taux d'adoption. Luc Legardeur, qui a fondé le SUG français en février dernier, voit dans les résultats de l'enquête « un véritable engouement : on est passé de la phase 'early adopters' à une phase de large adoption ». De fait, les représentants de 150 entreprises - « dont la moitié d'entreprises utilisatrices », complète Luc Legardeur - ont bien voulu répondre sur leur expérience avec les méthodes agiles. Dans 51% d'entre elles, les méthodes agiles sont « en cours de généralisation ». On note également une grande diversité dans la taille des entreprises, « alors que l'idée reçue veut que cela ne concerne que les petites structures ». Ainsi, 31% des répondants sont dans des organisations de plus de 1000 personnes. Des livraisons qui suivent le rythme des directions métier « L'autre bonne nouvelle, commente Luc Legardeur, c'est l'implication du management. Avant, c'était quelque chose d'un peu clandestin. Là, on constate une implication des plus hautes strates de la hiérarchie, on sent que les entreprises ont compris qu'il s'agit d'un enjeu stratégique. » De fait, dans la mesure où les méthodes agiles préconisent des livraisons fréquentes, cela coïncide avec les demandes des directions métier qui exigent des cycles de développement beaucoup plus courts. La capacité à s'adapter au changement figure d'ailleurs au premier rang des motivations pour la généralisation des méthodes agiles, avec 78% de réponses, et les livraisons plus fréquentes emportent 49% des suffrages. Motiver les équipes de réalisation est également cité dans 61% des cas. « C'est une bonne nouvelle, explique Luc Legardeur, cela montre que les DSI se soucient de la motivation de leurs équipes. » C'est aussi bon pour les directions informatiques, puisque la productivité augmente (sensiblement dans 41% des cas, légèrement dans 37% des cas), et que les délais se réduisent (sensiblement dans 40% des cas, légèrement dans 30% des cas). Les méthodes agiles s'inscrivent dans une démarche globale d'amélioration de la qualité [[page]] Dans tous les cas, faire partie d'un projet agile apparaît gratifiant. Dans 62% des cas, les répondants à l'enquête notent que l'amélioration de la qualité des développements est une motivation forte. Ce qui est en phase avec une autre question de l'enquête, où 76% des gens disent avoir adopté la démarche CMMI pour l'amélioration de la qualité. Et dans les faits, cela se vérifie : « plus des trois quarts des personnes interrogées constatent une amélioration de la qualité » (sensible pour 57%, légère pour 26%). Pour le SUG, cette amélioration est due à l'intégration des tests dans les itérations, ainsi qu'à la collecte des avis des utilisateurs à chaque itération. Logiquement, la satisfaction des utilisateurs est donc au rendez-vous : l'amélioration est sensible dans 56% des cas, légère dans 20%. « La cohabitation est difficile avec les entités non agiles » Les difficultés se retrouvent donc surtout au niveau de l'intégration des projets agiles dans le fonctionnement normal des entreprises. Avec 53% de réponses, « l'interaction avec les entités non agiles » est citée au premier rang des soucis expérimentés. De fait, un projet agile ne peut exister en vase clos. Il faut trouver un « product owner », un responsable au sein des directions métier, qui devra être formé à l'agilité. Il faut aussi pouvoir communiquer avec d'autres équipes de développement, qui ne suivent pas les mêmes cycles. Or, constate Luc Legardeur, « la cohabitation est difficile », et du coup « il n'est pas évident, du moins au début, de faire de bonnes estimations sur les délais et le calendrier ». Même s'il est dépeint par des gens a priori adeptes des méthodes agiles, le bilan est donc clairement encourageant. Ce qui n'empêche pas Luc Legardeur de vivre avec la hantise « de voir des échecs, une contre-référence majeure ». Cela arrivera certainement, mais il n'est pas sûr que cela handicape la généralisation des méthodes agiles, dans la mesure où des éditeurs de poids les ont massivement adoptées. IBM et SAP, par exemple, emploient chacun plusieurs centaines de personnes dans des équipes de développement agile. (...)
(10/07/2009 16:48:01)Silverlight 3 disponible avant son lancement officiel
Alors que le lancement de la version 3 de Silverlight doit officiellement avoir lieu dans une semaine, en même temps que la mise à jour d'Expression Blend, le client riche de Microsoft est déjà disponible au téléchargement. Avec Silverlight 3, diffusé en bêta en mars dernier, l'éditeur veut enrichir les possibilités données aux développeurs et aux designers en termes d'intégration avec les autres outils Microsoft mais aussi tiers (comme Illustrator et Photoshop). De même, est prévu un mode permettant de passer de façon transparente du connecté au non connecté. De gros efforts ont également été faits pour la vidéo, notamment pour diffuser de la HD quelles que soient les variations du débit de l'utilisateur (technologie Smooth HD, qu'on a déjà pu apprécier en Silverlight 2 avec la diffusion de Roland Garros par France Televisions). (...)
(10/07/2009 12:50:20)Commentaires et questions en pagaille sur Google Chrome OS
Est-ce de la précipitation - pour faire de l'ombre à Microsoft (dont Windows 7 doit sortir en version RTM dans quelques jours) - ou une nouvelle démonstration brillante d'orchestration du buzz ? Toujours est-il que l'annonce extrêmement prématurée d'un système d'exploitation pour PC signé Google soulève bien plus de questions que l'éditeur n'est prêt à y répondre. Pour Forrester, l'avènement du " personal cloud " Dans le billet de blog introduisant Google Chrome OS, il est dit que ce dernier sera disponible au public dans des netbooks fin 2010. Un défenseur de Microsoft dirait que si ce dernier avait annoncé un tout nouveau produit autant de temps à l'avance, il aurait rapidement été accusé de donner dans le 'vaporware', le logiciel fumeux. Malgré cette anticipation, l'offre de Google est attendue comme le Messie. De fait, comme l'explique Franck Gillett, analyste chez Forrester, l'industrie se dirige vers l'avènement du « personal cloud », une ère de l'informatique centrée non plus sur le PC, mais sur l'accès à de l'information et des services en ligne. Là où Annette Jump, analyste chez Gartner, voit Google grappiller ne serait-ce que quelques pour cent de parts de marché à Microsoft - « sur un milliard de PC en usage dans le monde, en facturant quelques dollars par machine, cela fait du chiffre d'affaires ! » - Franck Gillett estime que Google n'a aucune intention de déclencher une guerre sur le vieux front des OS pour PC. Car celle-ci, dit-il, « Microsoft l'a clairement gagnée ». D'autant, comme le souligne l'analyste de Gartner, s'il veut jouer à ce jeu-là, « Google devra faire en sorte que son OS supporte simplement tous les appareils qu'on peut connecter à un Netbook et les applications qu'on peut y installer, or c'est justement à cause de cela que XP a pris le pas sur Linux dans les netbooks. » Conquérir les postes clients après avoir déployé les services en ligne Il s'agit donc plutôt, pour l'analyste de Forrester, des premiers signes d'une nouvelle bataille, « pour les plateformes de cloud personnel, que les éditeurs bâtiront à l'aide de services en ligne et de diverses combinaisons de navigateur Web, de systèmes d'exploitation ou d'environnements d'exécution de logiciels ». Avec ses Google Apps (la bureautique), AppEngine (le serveur d'applications) et maintenant Wave (le collaboratif connecté en permanence), Google a multiplié les services en ligne. Restait à s'implanter sur le client. Ce rôle était dévolu jusqu'à présent à Chrome, son navigateur, et Android, qui équipe déjà quelques téléphones. Quelle est la part de Native Client dans Chrome OS ? [[page]] Mais une nouvelle bataille se gagne avec de nouvelles technologies. De ce point de vue, Google n'a fourni aucune explication, se bornant à dire que Chrome OS serait distinct d'Android. Les concepteurs de Chrome OS expliquent en effet qu'Android a été conçu pour s'adapter à différents types d'appareils légers, de type téléphone ou boîtier, alors que des PC, voire des mini-PC, méritent un OS digne de ce nom. Le rôle de NaCL : exécuter du code x86 dans le navigateur Fin observateur des technologies Google, Sami Jaber, consultant et fondateur de DNG Consulting, remarque que la plateforme Native Client de Google (NaCL) constituerait une bonne base pour ce Chrome OS. « Surtout, dit-il, que Google a récemment demandé à la communauté d'essayer de trouver des failles. » Google, suppose-t-il, a dû être rassuré par les résultats de ce concours, et encouragé à faire cette annonce. Mais tout cela n'est que supputation. « C'est un peu comme si Google donnait tous les éléments d'un puzzle, qu'on trouve une solution, mais qu'il ne veuille pas la commenter. » NaCL est présenté comme une technologie permettant d'exécuter du code x86 (pour l'instant, sachant que Chrome OS vise aussi les plateformes ARM) au sein même du navigateur. L'idée est donc exactement la même que celle de Chrome OS : centrer l'OS sur le navigateur, pour exécuter des applications aussi bien que pour parcourir des pages. Le développement de NaCL a probablement été guidé par les limites de l'interface riche actuellement proposée par Google, à base de Javascript, GWT. « Nous pensons que la technologie Native Client aidera un jour les développeurs Web à créer des applications Web plus riches et plus dynamiques », est-il écrit dans la page de présentation de NaCL. Intel, Freescale et TI partenaires technologiques de Google pour Chrome OS Brad Chen, responsable du développement de NaCL, se refuse pour l'instant à confirmer ou infirmer l'inclusion de cette technologie dans Chrome OS. Il se borne à indiquer : « Nous travaillons à intégrer Native Client dans Chrome. Google Chrome OS est juste une autre plateforme qui fera tourner Chrome. Ceci mis à part, il n'y a rien concernant Chrome OS qui implique des changements de plans ou de stratégie pour Native Client. » Pour Sami Jaber, vouloir recréer une technologie d'exécution de code natif au sein d'un navigateur serait « réinventer la roue ». En tout cas, Google recrute activement des développeurs pour Chrome OS dans ses différents centres de développement (mais pas à Paris), et il dit pouvoir d'ores et déjà compter sur le soutien de nombreux partenaires, fabricants de PC comme Acer, Asus, HP, Lenovo ou Toshiba. Toutefois, lorsqu'on interroge ces derniers, le soutien est plus mesuré : ils disent « évaluer » la technologie, aucun ne s'engageant sur une future machine. Google liste aussi des spécialistes des processeurs, comme Freescale et Texas Instruments. Plus Intel, dont un porte-parole vient de révéler « avoir été dans la confidence depuis un certain temps ». Mise à jour : dans sa réponse à Sami Jaber sur le forum, Brad Chen explique qu'un OS peut se diviser en trois grandes catégories : abstraction matérielle, gestion des ressources et environnement applicatif. Pour lui, NaCL se consacre uniquement à la dernière catégorie. Et il ajoute que cela lui convient parfaitement que « des systèmes d'exploitation existants, ou éventuellement Google Chrome OS, s'occupent de la fonction abstraction matérielle ». Brad Chen ne veut pas se prononcer à la place des managers de Chrome OS, mais cela commence à devenir plus clair. Surtout lorsqu'il ajoute que finalement, la gestion des ressources, dans un monde constitué d'applications Web, pourrait très bien être dévolue au navigateur Web. Chrome, par exemple. (...)
(09/07/2009 15:45:53)L'usage de C# dans Linux libéré par Microsoft
Ceux qui utilisent ou distribuent du code C# et son environnement d'exécution (la CLI) dans des programmes couverts par des licences libres n'ont désormais plus rien à craindre : Microsoft a indiqué que les spécifications de ses technologies, respectivement ECMA 334 et ECMA 335, sont maintenant couvertes par le programme « Community Promise ». Selon les termes de cette promesse, Microsoft s'engage à ne rien demander et à ne pas poursuivre ceux qui « conçoivent, utilisent, vendent, importent ou distribuent toute implémentation » basée sur les technologies couvertes par cette licence très particulière. Cette décision a été prise à la demande de Miguel de Icaza, le créateur de Mono, implémentation de la CLI et de C# pour Linux. Désormais employé de Novell, Miguel de Icaza voulait clarifier la situation pour les développeurs utilisant Mono. Récemment, le grand avocat du Libre Richard Stallman avait critiqué la décision des auteurs de Debian, qui proposait d'installer des applications conçues pour Gnome grâce à Mono (une des applications étant écrites en C#). Pour lui, « le logiciel libre ne doit pas dépendre de Mono ou de C# », ce serait prendre un trop gros risque, en s'exposant à des décisions arbitraires de la part de Microsoft, écrivait-il fin juin dans un billet de blog. La promesse faite par Microsoft élimine le danger autour de C#. Pour Mono, la situation est plus complexe, comme le reconnaît Miguel de Icaza, car cette implémentation de la technologie .Net de Microsoft va bien au-delà de C#. Le vice-président de Novell explique que les prochains mois seront consacrés à la scission du code source de Mono en deux distributions, l'une reprenant exclusivement les spécifications ECMA, l'autre incluant les implémentations diverses, comme celles d'ASP.Net ou d'ADO.Net. (...)
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