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Développement
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(13/12/2011 14:03:34)
Microsoft héberge Hadoop dans Azure
Microsoft a installé Apache Hadoop sur son cloud public Azure, ainsi qu'il l'avait annoncé en octobre dernier sur PASS Summit 2011. Dans le cadre de la mise à jour de son service de cloud, l'éditeur vient de mettre à disposition une pré-version de cette plateforme d'analyse de données Open Source, souvent utilisée pour traiter les big data. Selon lui, celle-ci permet de déployer des applications Hadoop en quelques heures. Par ailleurs, les développeurs, qui disposent depuis septembre du SDK Windows Azure 1.5, se voient maintenant proposer, au-delà des outils .Net et Visual Studio, un kit de développement pour le framework JavaScript Node.JS (hébergés sur Github).
Avec cette mise à jour du service, Microsoft indique aussi simplifier les montées en charge. D'une part, parce que la taille maximum de la base de données SQL Azure se trouve multipliée par trois (150 Go contre 50 Go auparavant) pour le même prix, soit 500 dollars. D'autre part, en raison de l'arrivée de SQL Azure Federation avec lequel on peut découper des bases SQL Server de différentes tailles pour les faire migrer vers Azure SQL. Microsoft souligne la réduction au Go qui résulte de ces modifications et s'élève à 67% pour la plus grande base, ramenant le prix du Go à 3,33 dollars (mise à jour : 354,25 € pour 150 Go, soit 2,36 € par Go). Pour chaque Go transféré depuis ou vers Azure, les clients américains et européens vont payer 0,12 dollar, contre 0,15 dollar précédemment.
Analyser dans Hadoop Hive à partir de PowerPivot
Pour les utilisateurs de la plateforme Azure, le processus d'enregistrement a été facilité. En définissant des quotas d'usage, le service peut être testé gratuitement pendant 90 jours. L'utilisation et le détail des dépenses se consultent directement sur le portail d'administration Windows Azure. Microsoft dit par ailleurs avoir simplifié sa facturation avec une date de facturation unique pour les clients ayant plusieurs abonnements et une vue synthétique des factures.
En octobre, Microsoft avait annoncé qu'il s'appuierait sur la distribution d'Hadoop proposée par Hortonworks, société issue des rangs de Yahoo. De nouvelles bibliothèques JavaScript aideront les développeurs à construire des tâches MapReduce, ainsi que des pilotes pour analyser les données dans la base Hadoop Hive, à partir du tableur Excel et de son add-on PowerPivot.
Microsoft n'a pas précisé quand le service Hadoop serait disponible dans sa version complète. Pour utiliser l'actuelle pré-version, il faut s'enregistrer. A partir de ces inscriptions, Microsoft va sélectionner un certain nombre d'utilisateurs pour tester la plateforme, sur la base de modèles d'usage qu'il prévoit.
Eclipse, MongDB, Solr/Lucene et Memcached
Avec la bibliothèque Node.js, les développeurs pourront créer des applications web qui fonctionneront sur une version Azure de SQL Server. Pour assister l'utilisation du framework, Microsoft propose un SDK incluant une copie de Node.js, une version de Windows PowerShell et un émulateur Azure. Les développeurs peuvent construire et tester leurs applications sur leurs propres machines, puis les charger sur Azure afin de les y déployer.
Microsoft procure également des outils et de la documentation pour intégrer dans Azure d'autres environnements ou briques Open Source, parmi lesquelles l'IDE (integrated developer environment) Eclipse, la base de données MongoDB, le moteur de recherche Lucene/Solr et la technologie de cache en mémoire distribuée Memcached. Le support de toutes ces technologies va permettre aux développeurs de « bâtir des applications sur Windows Azure en utilisant les langages et frameworks qu'ils connaissent déjà », note dans un billet Gianugo Rabellino, directeur des communautés Open Source chez Microsoft.
Microsoft a livré Silverlight 5
Microsoft vient d'annoncer la version 5 de son plug-in Silverlight, en bêta depuis le printemps dernier. C'est l'une des technologies qu'il propose aux développeurs pour concevoir des applications fonctionnant à la fois sur Internet, sur un poste de travail et sur un terminal mobile.
Le plug-in gratuit pèse moins de 7 Mo et peut être installé en moins de dix secondes, assure Microsoft. Rappelons que Silverlight 5 inclut le support de l'accélération matérielle apportée par les processeurs graphiques (GPU) pour le décodage des flux vidéo au format H.264. Il bénéficie de l'impression Postscript vectorielle qui améliore la qualité et la taille des fichiers d'impression. Le rendu graphique en 3D s'appuie sur l'interface de programmation XNA sous Windows. Microsoft souligne par ailleurs que Silverlight 5 étend pour la première fois le modèle « Trusted Application » au navigateur web, ce qui évite à ce dernier de devoir gérer certaines tâches complexes, telles que le support de plusieurs fenêtres, dès lors que ces fonctions s'exécutent dans le cadre d'applications certifiées.
Quel avenir pour la technologie ?
Dans le même temps, certains s'interrogent toujours sur l'engagement à long terme de l'éditeur sur cette plateforme RIA (rich Internet application). Récemment, Microsoft a indiqué que les plug-in tels que Silverlight ne fonctionneraient pas avec l'interface de style Metro prévue pour son navigateur Internet Explorer (Metro est l'interface utilisateur, orientée applications mobiles, attendue avec le système d'exploitation Windows 8). A la place, l'éditeur de Redmond recourra à la technologie HTML5. Quant au vice-président Scott Guthrie, qui fut l'un des supporters de Silverlight, a rejoint l'équipe de la plateforme cloud Azure il y a quelques mois de cela. Malgré tout, l'éditeur poursuit sa route avec Silverlight. L'an dernier, en réponse aux rumeurs qui circulaient déjà, il avait expliqué qu'il proposait aux développeurs plusieurs technologies complémentaires.
Silverlight a encore du potentiel
Al Hilwa, analyste chez IDC, considère toujours que le plug-in a du potentiel pour l'instant. « Il y a une base importante d'applications ou de sites web écrits en Silverlight et leurs utilisateurs vont bénéficier des améliorations du runtime », en particulier du côté de l'accélération apportée par le décodage matériel des vidéos. « Viser des populations importantes d'utilisateurs avec HTML5 sur les navigateurs des postes de travail reste un défi parce que de nombreux utilisateurs vont continuer à recourir à des navigateurs non compatibles avec HTML5 dans les deux années qui viennent », ajoute Al Hilwa, même s'il s'attend à ce que, dans cinq ans, il y ait moins de sites qui supportent Silverlight, et s'il reconnaît que sur le poste de travail, le plug-in est sérieusement concurrencé.
Facebook livre son compilateur PHP pour optimiser les pages utilisateurs
Pour afficher rapidement les activités de ses 800 millions d'utilisateurs, Facebook a revu la gestion de ses pages en PHP. Facebook a posté sur GitHub sa HipHop Virtual Machine (HHVM), que les ingénieurs de l'entreprise présentent comme un compilateur de PHP Just In Time (JIT). Selon Facebook, ce moteur d'exécution de PHP est 60% plus rapide que sa solution actuelle et utilise 90 % de mémoire en moins.
Facebook a travaillé sur HHVM dans ses environnements de test comme un remplaçant de son système PHP maison. Il devrait probablement s'en servir pour exécuter le code PHP du site Internet. Le site de réseau social avait déjà rendu public en 2010 le code source de son interpréteur PHP, baptisé HipHop .
PHP a été conçu à l'origine comme un langage de script web, utilisé pour ajouter du contenu dynamique aux pages web. Ce langage est un élément vital de Facebook, en ce sens qu'il est utilisé avec JavaScript pour générer chaque page d'accueil des abonnés. HipHop de Facebook transforme les extensions PHP en code C++ optimisé, rendant l'exécution des applications plus véloce. Les développeurs PHP de Facebook peuvent écrire leurs extensions en PHP et HipHop les transformera en code C++. Le site de Mark Zuckerberg a migré l'ensemble de ses propres serveurs sur HipHop en 2010 et a affirmé qu'il avait diminué l'utilisation CPU de moitié. Facebook a publié le code source de cet interpréteur pour que d'autres puissent l'utiliser. À l'époque, Facebook avait aussi développé un interpréteur PHP, appelé HPHPi, qui permet aux développeurs PHP d'exécuter leur code sans les compiler. L'exécution du code depuis HPHPi était plus lente que le code compilé et exécuté sur HipHop, mais il fournissait aux développeurs un moyen plus facile de le débuguer.
Un intérêt pour d'autres entreprises
Avec HHVM, les ingénieurs de Facebook ont combiné la vitesse d'un langage compilé avec la souplesse d'un langage en script. « Un traducteur dynamique peut observer les types de données que le programme exécute et générer du code machine spécialisé » précise Jason Evans, ingénieur chez Facebook dans un blog annonçant la sortie de HHVM. Le site de réseau social indique que HHVM sera réservé à son propre usage, mais « ces technologies d'accélération PHP pourrait être utiles pour d'autres entreprises intégrant PHP » a déclaré Al Hilwa, spécialiste des logiciels chez IDC. Il ajoute que « la complexité du code PHP peut bénéficier de ce type d'optimisation. PHP est le langage dominant côté serveur et une part importante des applications sont écrites dans ce langage ».
Jason Evans estime que du travail doit encore être fait sur HHVM. Le compilateur doit encore être réglé pour une utilisation en production. La traduction de cache code doit être affinée et l'utilisation de sa mémoire doit être réduite. « Nous espérons que la communauté PHP trouvera [HHVM] utile car il évolue et s'engagera avec nous à l'améliorer grâce à des discussions techniques, des rapports d'erreurs, et des contributions au code», conclut l'ingénieur de Google.
Supinfo et Zenika jouent la carte de l'agilité
Zenika, cabinet d'architecture informatique spécialisé dans les méthodes agiles et les technologies Open Source, et l'école d'informatique parisienne Supinfo, se sont associés pour délivrer une formation axée sur les méthodes agiles. La SSII a réalisé un module de 10 cours exclusifs sur les méthodes agiles utilisées dans le cadre de la gestion de projets complexes.
Les étudiants de 5ème année pourront ainsi se former aux bonnes pratiques autour de Scrum et également profiter d'opportunités d'embauches émanant de Zenika. Au programme du cursus qui démarrera dès janvier 2012 une introduction à l'agilité, une présentation des méthodes agiles, de Srum, des techniques d'estimations et de planification, ainsi qu'une réalisation d'un projet de développement et différents serious games
D'après Zenika, la première session pilote de cette formation a prouvé que les méthodes agiles trouvaient écho chez les participants, malgré leur expérience limitée du sujet, grâce à une formation concrète, rapidement transposable en entreprise.
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Erreurs de programmation : Java coûte plus cher que Cobol
Le monde est plein de logiciels mal conçus qui exposent les entreprises à beaucoup de risque, selon une analyse réalisée sur 745 applications. Ces problèmes sont issus de la programmation qui ne se conforme pas aux bonnes pratiques de codage et d'architecture. Cette pratique est aussi appelée « dette technique ». Un code de mauvaise qualité, fruit d'un manque d'investissement ou d'une faible compétence, peut-être le responsable d'un arrêt du SI, d'une faille de sécurité, d'une performance médiocre ou d'une corruption des données. La réparation de chaque ligne de code a un coût, ou une « dette technique » qui s'accumule. Le meilleur exemple de cette « dette technique » est le fameux bug de l'an 2000. De nombreuses applications étaient prêtes à représenter le millénaire en 00, mais en l'interprétant comme étant 1900. Les entreprises ont dépensé des sommes astronomiques pour mettre à jour leurs applications.
Cast Software, éditeur d'outils testant la qualité des logiciels en matière de codage et d'architecture, a analysé les 745 applications (issues de 160 entreprises de 12 secteurs industriels) qui combinent 365 millions de lignes de code. L'analyse a recensé1800 types d'erreurs de développement dans les applications écrites en Java EE, Cobol,. Net, C, C + + et d'autres langages de programmation.
Java coûte plus cher à réparer que Cobol
Cast a compté le nombre d'erreurs et a évalué la dette technique moyenne à 3,61 $ pour réparer chaque ligne de code. Ce chiffre est basé sur ce qu'il en coûterait pour réparer chaque erreur à hauteur de 75 $ de l'heure. En regardant les différents langages de programmation, Java EE est le plus onéreux à 5,42 $ par ligne de code, tandis qu'une erreur sur Cobol ne coûte que 1,26 $. Bill Curtis, ingénieur en chef chez Cast, estime que « Cobol est mieux fait parce que le code est plus âgé. Les programmeurs « se sont battus dessus depuis 30 ans » et ont réussi à corriger les erreurs les plus critiques ». En ce qui concerne Java, Bill Curtis, explique qu'il ne peut que spéculer sur les problèmes, mais déclare qu '«il y a beaucoup de gens qui font du Java aujourd'hui et qu'ils n'ont pas vraiment de solide formation en informatique. »
L'étude menée par Cast intéresse beaucoup d'entreprises et d'université qui se penchent avec intérêt sur ce concept de dette technique. Ainsi, le cabinet Gartner a renchérit sur ce sujet en parlant de « dette IT » et en estimant le coût de cette maintenance a posteriori à 500 milliards de dollars en 2010. Elle devrait même atteindre 1000 milliards de dollars dans quelques années.
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Microsoft et GE s'allient dans la e-santé
Microsoft et la division santé IT de General Electric (GE) ont annoncé, ce jeudi, la création d'une co-entreprise, qui n'a pas encore de nom, pour développer et commercialiser une plateforme technologique ouverte et interopérable. La structure proposera également des applications médicales pour permettre une meilleure gestion de la santé de la population.
Son siège sera situé à proximité du campus de Microsoft, à Redmond. L'alliance entre les deux acteurs donnera aux fournisseurs de soins de santé et aux éditeurs de logiciels la possibilité de développer une autre génération d'applications médicales. Le joint venture proposera des solutions pour la santé sur une plateforme développée en interne qui sera reliée à un large éventail de produits technologiques liés au médical et provenant de fournisseurs différents.
Contribution de Microsoft avec trois outils
La société crée par Microsoft et GE couvrira les marchés mondiaux et sera opérationnelle au cours du premier semestre 2012, après avoir rempli les conditions habituelles requises, comme les autorisations réglementaires. Les deux firmes n'ont toutefois pas divulgué le montant des investissements injectés dans cette coentreprise. Celle-ci sera présente à Salt Lake City (Utah), et dans d'autres villes du globe.
Microsoft contribuera au projet avec Amalga, un logiciel qui extrait des tests de laboratoires, de radiologie et d'autres données et qui les enregistre dans les dossiers des patients pour réaliser des diagnostics de santé. L'éditeur proposera également ExpreSSO et Vergence, deux outils d'identification SSO pour les professionnels de la santé.
De son côté, GE Healthcare apportera eHealth, pour échanger des informations sur la santé et Qualibria, une application de connaissances cliniques, développée en coopération avec Intermountain Healthcare et la Mayo Clinic.
Le joint venture entend, à long terme, offrir une suite d'outils performants pour gérer la santé qui s'appuiera sur bon nombre de ces outils.
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Ippon Technologies, spécialiste JavaEE, s'installe à Bordeaux
Créée en 2002, Ippon Technologies est une SSII et une société de conseil spécialiste des projets JavaEE et tout ce qui tourne autour de cette plateforme. Son implantation en région se fait en suivant l'évolution des clients grands comptes, comme la SNCF ou Air France. A Nantes d'abord et maintenant à Bordeaux. « On trouve d'excellents collaborateurs en région, souligne le directeur général Geoffray Gruel, avec les niveaux d'expertises qui sont les nôtres, et plus de stabilité. Nous comptons 15 consultants à Nantes, 6 à Bordeaux, une vingtaine de postes seront créés sur ces deux agences en 2012. Nos critères ? Nous voulons des gens passionnés par leur métier, très curieux de l'évolution des technologies, bons communicants pour s'intégrer dans une équipe projets.»
Fondée par un sportif de haut niveau
La société insiste sur ses méthodes internes. Fondée par un sportif de haut niveau, Stéphane Nomis, membre de l'équipe de France de judo, elle met en avant des valeurs d'engagement projet et de respect des clients et des équipes projet. L'entreprise recrute, pour moitié des juniors sortis de l'université, pour moitié des experts déjà certifiés. L'idée est de garder les juniors et d'engager des jeunes diplômés qui ont réalisé un projet, dans le cadre de l'école, ou à titre personnel. L'autre moitié des recrutements est composée de gestionnaires de projets, de spécialistes Java, et de méthodes agiles certifiés.
Ippon a réalisé 9,2 millions d'euros de CA en 2009, elle devrait atteindre 10,5 millions d'euros de chiffre d'affaires (CA) en 2010, le tiers en forfait, 15% en conseil, 55% en assistance. Elle progresse donc de 20%, se veut aussi dynamique pour 2012, mais reste prudente avant d'avancer un chiffre. Ippon devrait implanter de nouvelles agences en 2012 et 2013 dans le Sud-Est, Lyon et Marseille et en Belgique.
Consumérisation de l'IT : les DSI sous pression, selon IDC et IBM
IDC et IBM ont choisi de confronter les points de vue des utilisateurs et des directions informatiques en conduisant une enquête sur les usages en entreprise des terminaux mobiles personnels ou professionnels* Elle montre d'abord que 67% de personnes interrogées font usage de leurs smartphones personnels dans le cadre de leur travail, et ce, à hauteur de 27% du temps d'utilisation de leur équipement. Les salariés utilisent leurs terminaux mobiles personnels pour accéder principalement à leur messagerie électronique et à l'agenda : 78% consultent leurs mails et 66% leur agenda avec leurs smartphones et respectivement 72% et 47% avec leurs tablettes.
« Les résultats de cette étude montrent bien l'importance du phénomène de consumérisation dans l'IT , a souligné Nathalie Feeney, analyste senior chez IDC France. Les DSI doivent donc faire face à de nouveaux défis et enjeux suite au succès des applications mobiles. »
66% des DSI craignent les problèmes de coûts
Dans le cas où cette tendance viendrait à se développer, Un tiers des DSI refusent l'utilisation des environnements personnels pour accéder au système d'information de l'entreprise. Près de la moitié sont prêtes à tolérer ces usages en les accompagnant d'une charte de régles d'utilisation. Seules 18% prônent l'intégration de ces environnements au sein du SI.
Une grande majorité des utilisateurs et des responsables informatiques voit dans l'usage des smartphones et des tablettes des avantages en termes de réactivité et de productivité. Les DSI mettent également en avant les bénéfices pour les utilisateurs, avec 70% qui pensent que leur utilisation améliore l'engagement et les interactions avec les clients, et 67% à estimer qu'elle renforce l'image innovante de l'entreprise.
Reste que les DSI ont une image partielle de ces nouveaux usages. Ils sont 76% à ne pas voir les bénéfices de la mobilité. 68% d'entre eux citent le problème de l'adaptation des applications existantes aux nouveaux systèmes d'exploitation. 66% mettent en avant les coûts associés au développement d'applications, 65%, les coûts de développement d'infrastructure et 56% craignent des risques de pertes de données (par perte ou vol du terminal ou par attaques logiques)
L'appstore très demandé
L'étude fait émerger plusieurs pistes de solutions pour les directions informatiques. La mise en place d'une boutique en ligne (un store applicatif), avec 64% des salariés favorables à son utilisation, 6% de responsables informatiques indiquant en avoir déjà mis en place et 14% ayant projeté de le faire d'ici 12 à 18 mois. Autres solutions proposées par les salariés : posséder un outil de travail léger (88%), séparer l'environnement personnel du domaine professionnel (74%), posséder un outil de travail unique, multifonction (65%), et disposer d'un accès simple au SI (55%).
Pour permettre d'évaluer ses technologies expérimentales de développement d'applications mobiles, IBM propose de télécharger des exemples de code et des biblioyhèques rassemblées dans sa Mobile Technology Preview. « IBM a concentré ses efforts sur des standards ouverts, tels que HTML 5, JavaScript et CSS3 », a conclu Philippe Bournhonesque, directeur stratégie software group chez IBM France. Nous nous sommes également tournés vers la fourniture de technologies unifiées pour aider à la gestion d'écosystèmes mobiles hétérogènes avec de la connectivité, de l'évolutivité, et du développement d'applications natives, web ou hybrides. »
* Cette enquête a été menée dans les entreprises de plus de 1000 employés, et s'est appuyée sur les réponses de 206 salariés et de 100 directions informatiques.
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5 jours pour développer un jeu vidéo à l'Exia Cesi
Concevoir un jeu vidéo en moins d'une semaine, tel est le défi que les étudiants de 4ème année de l'Exia.Cesi vont devoir relever. Dans cette perspective, des équipes de 5 élèves vont être constituées dans les 15 centres que compte l'école en France. Elles bénéficieront de l'expérience de professeurs et d'étudiants, spécialistes du domaine, de l'Université de Portsmouth en France. Une équipe aux couleurs du Danemark (Université d'Aalborg) prendra également part à ce concours.
Toutes les technologies seront autorisées mais les jeux devront obligatoirement s'inspirer d'un des trois thèmes imposés qui seront dévoilés le 5 décembre au matin, premier jour de la compétition.
Les participants auront ensuite quatre jours pour faire preuve d'imagination et d'innovation. Le 9 décembre, date de clôture du concours, ils devront présenter leurs projets. Un vote du public sera mis en place sur Facebook à partir de cette date pour départager les lauréats de chaque centre. Les jeux vidéo ayant remporté le plus grand suffrage dans chaque région seront alors en compétition pour la finale nationale. Celle-ci aura lieu en janvier 2012 et ce sont des experts du monde du jeu qui désigneront le gagnant. A noter que les jeux primés seront accessibles dès janvier 2012 sur Facebook.
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