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(22/06/2010 09:55:20)
App World 2.0 pour Blackberry dévoilé
Lors d'une conférence de presse la semaine dernière à New York, Research In Motion (Rim) a présenté la version 2.0 de sa boutique d'applications pour smartphones Blackberry. Plus près de nous, à Boulogne-Billancourt précisément, Rim a réuni une cinquantaine de développeurs et une poignée de journalistes pour parler d'App World 2.0 et des bonnes pratiques en développement.
Concurrente déclarée des très fréquentées App Store d'Apple et Android Market de Google, la plate-forme App World rassemble 20 millions d'utilisateurs actifs qui se partagent 6 500 applications (1 million de téléchargements par jour), selon Philippe Schmitt, responsable du business development et des partenariats chez Rim France. "Et aujourd'hui, Deezer est l'application la plus téléchargée en France ! Quelques logiciels locaux sont disponibles : SNCF Direct, Eurosport, SmartCity Paris, mais aussi beaucoup de solutions destinées à un usage vertical dans les domaines de la santé, de la banque, de la maintenance..."
Si ce catalogue applicatif de 6 500 titres paraît bien pauvre face à l'App Store - 225 000 applications au 7 juin 2010 et 5 milliards de téléchargements - ou même à l'Android Market - 70 000 applications au 8 juin 2010 - il faut préciser que beaucoup de développements répondent à des besoins métiers et que les entreprises ne désirent pas publier leurs solutions sur l'App World. Rim a toutefois l'élégance de ne pas mélanger applications, sonneries et thèmes pour gonfler ses chiffres comme le font certains...
Lancé en avril 2009, l'App World connaît donc une évolution majeure après quelques mises à niveau mineures. Parmi les nouveautés les plus notables, citons la facturation au «porteur». Avec App World 1.x les utilisateurs devaient utiliser PayPal pour leurs achats, RIM ne fournissait pas d'autres options de paiement. Si une personne était incapable ou refusait d'employer le service PayPal, elle ne pouvait tout simplement pas acheter d'applications sur App World. Désormais avec la facturation au « porteur », les utilisateurs d'App World pourront contourner PayPal - ou tout autre service en ligne de paiement - et acheter des applications via leur opérateur de téléphonie mobile. PayPal sera toujours disponible, et Rim a également ajouté une option carte bancaire. Ces nouvelles options de paiement devraient accroitre le potentiel de vente sur la plate-forme du Canadien.
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La gestion et la présentation des applications ont également été revues pour améliorer l'information des utilisateurs sur les logiciels achetés ou « archivés » sur leur mobile dans le menu MyWorld. Ce dernier comprend désormais des sections spécifiques pour les applications installées et téléchargements en cours. Des thèmes pour Blackberry sont accessibles via une catégorie "Top". Et un "Apps les plus récents" permet de trouver rapidement les dernières nouveautés. Apple et Google proposent ces classements depuis fort longtemps, Rim rattrape simplement une partie de son retard. App World 2.0 comprendra également considérablement une fonction recherche améliorée afin que les utilisateurs puissent trouver plus rapidement et plus facilement ce qu'ils cherchent. Enfin, un service "Blackberry ID», qui sera lié à une adresse e-mail, permet aux utilisateurs de changer de terminal Rim sans perdre leurs applications et leurs préférences. La version mobile de l'App World va également connaître un lifting assez important, avec l'arrivée de BlackBerry RIM 6, attendue en fin d'année (voir encadré).
Les améliorations apportées à App World devraient stimuler les ventes d'applications, ce qui pourrait inciter les développeurs à travailler pour la plate-forme de Blackberry. Ceux-ci sont aujourd'hui le nerf de la guerre que se livrent les constructeurs de smartphones et Apple l'avait compris avant tout le monde. Samsung a également décidé de mettre des moyens pour assurer le développement de sa plateforme Apps sur Bada, lancée en novembre dernier. Et pour mettre en avant sa boutique, le coréen vient d'annoncer en France un concours pour les développeurs doté de 200 000 euros de prix (plus de détail sur le site Samsung Factory (http://fr.samsungmobile.com/pid181-content_id1524/samsungappfactory.html). Reste que comme Nokia, le coréen reste toujours un nain sur le lucratif marché des applications pour mobiles.
Signalons pour conclure que l'App World 2.0 n'est pour l'instant accessible qu'aux développeurs et aux partenaires de Rim. Les utilisateurs pourront y accéder au cours de l'été.
(...)(21/06/2010 15:44:50)
Processus métiers : Oracle recentre sa suite BPM 11g sur les utilisateurs
Voilà deux ans qu'Oracle travaille à unifier l'architecture de sa suite de gestion des processus métiers (BPM), composée de plusieurs logiciels, et à l'intégrer avec son offre middleware Fusion. C'est ce qu'a souligné Hasan Rizvi (ci-dessus), vice-président du développement produit de la société, lors d'une conférence web revenant sur le lancement de la BPM Suite 11g, livrée il y a quelques semaines. De fait, cette évolution de l'offre Oracle Business Process Management 10gR3 regroupe cinq solutions récemment mis à jour par l'éditeur : BPEL Process Manager (intégration des web services dans les processus métiers), Business Activity Monitoring (supervision de l'activité métier), Business Rules (gestion des règles métier), la WebCenter Suite (création de portail) et Universal Content Management (gestion de contenus).
Une collaboration renforcée
Le BPM permet de mettre en place des enchaînements de processus métiers (par exemple, dans le secteur de l'assurance, le traitement d'une demande d'indemnisation) afin d'en automatiser le plus possible le déroulement. Ces enchaînements font intervenir un grand nombre d'acteurs différents et pour gérer les changements de façon dynamique, Oracle a cherché à renforcer les capacités d'interaction de son produit avec les utilisateurs. « Il est vraiment nécessaire de disposer d'un ensemble d'outils intégrés pour éviter de passer trop de temps sur le système IT sous-jacent », a pointé Hasan Rizvi.
Le recours à la suite WebCenter apporte des fonctions de collaboration de type réseau social. « Un nouvel espace de travail appelé 'Process Spaces' permet aux architectes qui créent les processus de retrouver l'équipe IT et les utilisateurs pour discuter de modèles proposés et de ceux qui sont déjà mis en place », explique le responsable du développement produit chez Oracle. [[page]]
Selon leur rôle dans l'organisation, les utilisateurs n'accèdent qu'à tout ou partie des échanges sur Process Space. « Vous pouvez, par exemple, avoir dans une entreprise un processus d'approbation des voyages qui inclut à la fois les employés et les managers, a détaillé par la suite David Shaffer, vice-président responsable produit d'Oracle Fusion Middleware, à nos confrères d'IDG News Service. Au sein du Process Space, le manager verra, de son côté, les demandes d'approbation qui lui sont soumises et peut-être, en même temps, des échanges sur la nécessité de réduire certaines dépenses de déplacements. Tandis que le collaborateur, lui, pourra suivre le statut de sa demande tout en se renseignant sur les dispositions prévues par l'entreprise pour les voyages ».
Même interface pour des workflows en BPEL ou BPMN
A noter que la suite Oracle BPM 11g prend en compte de façon native la version 2.0 de BPMN (Business process modeling notation), le langage de description de processus métier. La solution propose la même seule interface pour concevoir les workflows en utilisant l'un ou l'autre des deux langages de modélisation de processus, BPEL (Business process execution language) ou BPMN. « Chaque standard a ses défenseurs, rappelle Hasan Rizvi. Ce que nous voulons, c'est proposer le meilleur de chaque monde. L'architecture d'exécution sous-jacente supporte les deux modèles ».
L'éditeur a également renforcé l'intégration avec d'autres logiciels de son catalogue comme le serveur d'applications BEA WebLogic, le moniteur transactionnel Tuxedo, ou encore ses outils de développement JDeveloper et et JRocket.
La BPM Suite 11g est aussi la première version à prendre en compte les fonctionnalités de l'offre BPM de BEA, AquaLogic, acquise par Oracle en 2008. Elle utilise en particulier AquaLogic BPM Studio pour l'édition des processus et lui emprunte notamment son interface Wysiwyg.
Des smartphones Windows Phone 7 pour des développeurs triés sur le volet
La façon dont cette opération sera menée reste toutefois confuse. C'est Terry Myerson de Microsoft, en charge de l'ingénierie pour Windows Phone 7, qui avait déclaré lors de la récente conférence annuelle TechEd de Microsoft - où Windows Phone 7 avait joué les figurants - que des téléphones chargés avec une préversion du nouvel OS mobile de Microsoft seraient disponibles à cette date afin de permettre aux développeurs de tester leurs applications. Mais depuis, aucune autre précision n'@a été donnée quant aux modalités de sélection des futurs testeurs et de livraison des téléphones.
Pour l'instant, les développeurs se débrouillent seuls pour essayer de comprendre. «Je crois que les développeurs éligibles pour recevoir des mobiles avec Windows Phone 7 sont ceux qui ont déposé des applications Windows Mobile 6 sur le site dédié à cette plate-forme, » a déclaré Kevin Hoffman, blogueur, auteur de plusieurs ouvrages sur le développement sous Windows et par ailleurs responsable systèmes pour une entreprise de recyclage de déchets dans le Connecticut.
Au moins, l'objectif de Microsoft est clair : livrer des téléphones avec des préversions pour les développeurs - que ce soit de grands éditeurs de logiciels indépendants ou de petites structures diffusant un ou deux logiciels, créateurs de jeux compris - qui se sont sérieusement investis dans le code prébêta actuel et les outils de développement pour Windows Phone 7. Avec ces combinés fonctionnels, les développeurs pourront charger, tester et déboguer les applications Windows Phone 7, opération essentielle pour nombre d'entre eux, mais pas pour tous. Aujourd'hui, les développeurs ont en effet à leur disposition un programme d'émulation livré avec le SDK de Windows Phone qui a bonne réputation et qui fonctionne sur un PC sous Windows. L'émulateur reproduit le comportement d'un téléphone, y compris pour l'interface tactile. Sauf que pour concevoir et affiner une application tactile pour le futur OS entièrement remodelé, rien ne peut remplacer un véritable terminal.
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À ce jour, aucune annonce concernant le programme de partage de téléphone n'a été faite sur le blog officiel de Windows Phone, ni sur le site principal des développeurs de la plate-forme. Mais un responsable des relations publiques a déclaré que Brandon Watson apporterait plus de précisions jeudi ou vendredi, rappelant que « l'intégration de Windows Phone 7 sur des matériels prototypes avait progressé au point que Microsoft pourrait commencer à livrer des appareils de tests aux développeurs en juillet afin de continuer à les aider à créer des applications intéressantes et des jeux pour Windows Phone 7. Les smartphones seront diffusés parmi un nombre limité de développeurs déjà impliqués dans des projets réalisés avec Windows Phone Developer Tools. L'éligibilité sera évaluée au cas par cas via la plateforme Windows Phone de Microsoft et les associations de développeurs supportant le nouvel OS. Nous fournirons plus de détails sur la manière dont les mobiles seront distribués au cours des prochaines semaines. » Dans l'état actuel, la déclaration ne dit rien de plus et ne fait que confirmer ce qu'a déclaré Terry Myerson en personne au TechEd. Elle ne dit pas si les développeurs considérés comme «admissibles» recevront effectivement un téléphone ou s'ils seront ajoutés à un groupe pour passer une autre sélection. Elle semble également suggérer que les demandes provenant de la plateforme Windows Phone et celles émanant des associations de développeurs seront examinées séparément.
Deux autres messages postés par Brandon Watson ont apporté quelques détails supplémentaires, tout en ajoutant à la confusion. Dans un post du 14 juin sur le site MSDN Windows Phone Forum, celui-ci écrit que « la mise en oeuvre de cette procédure est assez difficile, » sans donner plus d'éléments, ajoutant : «Nous mettons la touche finale à notre programme qui permettra aux développeurs d'obtenir des appareils, mais la seule chose que je peux demander, c'est d'être patients. » Celui-ci explique par contre clairement que l'attribution des téléphones sera sélective. « Il ne suffira pas de demander un téléphone... Nous recherchons des développeurs engagés capables de prouver qu'ils créent de vraies applications, » a-t-il encore écrit.
Dans un message posté le 8 juin sur son blog personnel depuis le TechEd, Brandan Watson détaillait ce que Microsoft entendait par «développeurs engagés». « Nous commencerons par les développeurs investis dans les plates-formes Silverlight et .NET, enregistrés sur Windows Phone Marketplace et qui ont commencé à construire des applications avec les outils de Windows Phones Developer Tools. » Mais aucun des deux messages ne renseigne sur ce que Microsoft entend par application «réelle». Ailleurs, Brandon Watson suggère vaguement que l'objectif du programme est d' « optimiser le travail de ceux qui développent des applications, » évoquant deux critères de sélection possible, aussi vagues l'un que l'autre, « avoir une bonne idée et être novateur. » Bien que la décision de livrer les téléphones sera prise par la plateforme Windows Phone et le Developer Relations Group, Brandon Watson explique que c'est le développeur « évangéliste » de proximité qui sera chargé d'obtenir les téléphones. » Ce qui semble impliquer qu'il aura la responsabilité logistique de la distribution des mobiles.
(...)(18/06/2010 12:58:47)Marché du test : le géant Cognizant rachète Galileo Performance
Spécialisée dans les services d'optimisation du système d'information et notamment sur les tests techniques et fonctionnels, la société de conseil Galileo Performance vient de se faire racheter par la SSII américaine Cognizant. Installée à Issy-les-Moulineaux et dirigée par Abel Guerrini, elle compte dans ce domaine une trentaine de spécialistes expérimentés qui vont renforcer l'offre de services de Cognizant sur le marché français.
Par cette acquisition, l'équipe de Galileo Performance rejoint les rangs d'un poids lourd du test qui rassemble déjà sur ces activités quelque 10 000 collaborateurs à l'échelle internationale (sur un effectif total de 85 500 personnes répartis sur cinquante centres dans quatorze pays). Cognizant a démarré ses activités en 1994, en tant que division de l'Américain Dun & Bradstreet, en se développant d'emblée en Inde, où la société possède aujourd'hui neuf implantations (à Bangalore, Chennai -photo ci-dessus, Coimbatore, Kerala, Calcutta, Mumbai, Pune, Hyderabad et Gurgaon).
Sumithra Gomatam, vice-président senior et responsable international de l'entité Test de la SSII américaine, rappelle que les architectures virtualisées ont amené les acteurs de l'assurance qualité et du test à se transformer. Il souligne dans un communiqué qu'il leur faut devenir « des partenaires à part entière sur l'ensemble du cycle de vie, en collaboration avec des utilisateurs professionnels, des développeurs et d'autres intervenants dans et hors de l'entreprise cliente ».
L'offre de Cognizant couvre le test de processus métier, de performance et de continuité d'activité et se décline dans de nombreux domaines (conformité réglementaire, SOA, test Agile, etc.).
Illustration : implantation de Cognizant à Chennai, en Inde (crédit photo : Cognizant).
Plus de HTML5 dans la dernière bêta d'Opera
« Le battage autour du HTML5 va croissant, mais le nouveau standard joue également sur la promesse de changer la manière dont le web est utilisé. Cette étape importante vise à transformer le navigateur et le web en plate-forme pour faire tourner des applications, » selon Jan Standal, vice-président des produits bureautiques chez Opera. La mise en oeuvre du HTML5 est donc en cours chez l'éditeur. Ainsi, la version 10.6 d'Opera a étendu les capacités vidéo du navigateur en ajoutant le format de fichier open source WebM, annoncé par Google le mois dernier. Selon le site web du projet, Mozilla, Opera, Adobe et plus de 40 autres vendeurs ont choisi de supporter ce standard. « Le WebM à l'air très prometteur, » a déclaré Jan Standal. « Opera a également ajouté AppCache, l'un des éléments qui permettra d'exécuter des applications web hors ligne, » selon le responsable d'Opera. « Quant à AppCache, il permettra au navigateur de stocker plus de données, ce qui, en retour, accélèrera l'accès aux pages Web ».
En plus de ces améliorations HTML 5, Opera a également intégré une API de géolocalisation, en cours d'élaboration par le W3C, plus Web Workers, développé par le Web Hypertext Application Technology Working Group (WHATWG). « L'API de géolocalisation du W3C fournit aux développeurs une méthode unique pour rendre les applications web capables de travailler avec des services de localisation. L'API peut être utilisée pour identifier le lieu où se trouve l'utilisateur ou fournir des résultats plus pertinents en recherche locale par exemple, » a indiqué Jan Standal. « Web Workers permettra au navigateur de réaliser des tâches qui sollicitent le processeur de manière plus intensive, comme la manipulation d'images et les jeux, sans ralentir les performances globales, » a-t-il précisé.
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Les principaux navigateurs sont en train d'adopter le HTML5 et d'autres standards, tous façonnant la prochaine génération de l'Internet. « L'essentiel n'est pas d'être le premier, mais, si tous les vendeurs travaillent avec ce format, ce sont les utilisateurs finaux qui en bénéficieront, » a encore déclaré Jan Standal.
Si Apple, Microsoft, Mozilla, Opera et Google veulent tous collaborer à la mise en oeuvre du HTML5, il existe encore un certain nombre de controverses quant au respect des formats. Récemment, Apple s'est attiré les foudres d'experts Internet pour avoir mis en ligne une démonstration HTML5 qui fonctionne uniquement avec son navigateur Safari. En attendant la version définitive qui sera disponible dans les prochaines semaines, il est possible de télécharger la version bêta 10,6 (pour Mac OS X, Windows et Linux) sur le site d'Opéra.
(...)(15/06/2010 19:19:50)
La version 2.7 du langage Python bientôt disponible
La version 2.7, dernière évolution de la génération 2.x du langage Python, populaire parmi les développeurs web, approche de la disponibilité générale. Ses équipes de développement ont sorti le 5 juin dernier une 'release candidate' et on attend la version définitive pour le 3 juillet prochain.
« 2.7 représente la dernière de la série 2.x, en ce qui concerne l'équipe de développement tout du moins, a confié Steve Holden, président de la fondation Python Software, à nos confrères d'Infoworld. Nous prévoyons une longue période de support de 'fin de vie' du produit, probablement au moins cinq ans, mais en tout cas, bien au-delà de la période normale de deux ans ».
Il existe déjà une série 3.x du langage, incompatible avec la série 2.x. La version 2.7 comprend notamment plusieurs fonctionnalités de la 3.x.
Illustration : site web Python.org
«L'effort de recherche de SAP est très important comparé aux ratios habituels»
Basé en France, à Levallois Perret, Hervé Couturier est directement rattaché au directeur technique de la société, Vishal Sikka (basé à Palo Alto), sous la responsabilité de Jim Hagemann Snabe, le co-PDG qui supervise le développement des produits.
LeMondeInformatique.fr : Depuis l'automne 2008, vous pilotez les équipes de développeurs travaillant sur le portefeuille d'applications Business Objects et sur la plateforme d'intégration SAP NetWeaver. Qu'est-ce qui va changer avec vos nouvelles attributions ?
Hervé Couturier, vice-président exécutif Technology group de SAP : Exception faite des couches basses de NetWeaver, plus précisément de la partie serveur d'applications que je ne superviserai plus, le périmètre de mes attributions est maintenu. Les équipes de développement de Business Objects et des autres couches de NetWeaver restent sous ma responsabilité. Mais j'ai récupéré en plus la partie recherche qui rassemble à peu près 450 personnes. C'est un effectif très important quand on le compare aux ratios habituels. Chez Business Objects, nous avions trois personnes dans ce domaine pour un effectif total de plus de 6 000 personnes. Là, nous sommes 450 alors que SAP compte 48 000 collaborateurs. Il s'agit donc d'un très gros effort de recherche.
Malgré cette prise de fonction sur la recherche, vous restez donc dans l'opérationnel ?
J'ai une position assez unique car je crois que c'est la première fois que l'on a quelqu'un qui est, en même temps, responsable de la recherche et de la livraison de logiciels. WebIntelligence, Explorer, Crystal Reports... sont des produits que je dois livrer pour le portefeuille d'applications décisionnelles, mais également Composition Environment, ou encore Process Integration, sur NetWeaver. Et je couvre en plus, maintenant, la partie recherche. J'ai donc vraiment un pied dans les deux mondes.
Avant sa restructuration en février dernier, SAP s'était vu reprocher de ne pas suffisamment innover. Depuis, l'innovation est devenu l'un des mots d'ordre des deux co-dirigeants, Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott. Considérez-vous effectivement que la société péchait dans ce domaine ?
Je crois que c'est une des raisons, effectivement, pour lesquelles on m'a demandé de reprendre ce job. Parce qu'en toute humilité, je crois qu'avec les équipes que je pilote, nous avons eu tout de même de bons résultats dans la mise à disposition de nouveaux produits sur le marché. Au cours de deux dernières années, après l'acquisition par SAP, nous avons sorti BI OnDemand, BI sur mobile, Explorer et StreamWork, ce dernier ayant été livré en disponibilité générale en mai. Soit, en deux ans, dans le domaine des outils décisionnels et de collaboration, quatre nouveaux produits qui génèrent du revenu.
Lire la suite de cette interview dans la rubrique Entretien
Illustration : Hervé Couturier, vice-président exécutif Technology group de SAP (Crédit photo : SAP)
Y- a-t-il encore un avenir pour Windows Mobile 7 ?
Pour consulter l'intégralité de ce sujet, rendez-vous dans notre rubrique Dossiers (...)(14/06/2010 12:48:22)
L'IGN ouvre un concours destiné aux développeurs
L'Institut géographique national (IGN) lance, le 18 juin, Géoportail 2010, un jeu concours à destination des développeurs. Objectif visé par la compétition : présenter des projets d'applications cartographiques innovants réalisés à partir des services en ligne de l'Institut, et notamment de l'API, l'interface de programmation du Géoportail. Les participants - professionnels mais également amateurs - auront jusqu'au 24 septembre pour présenter leurs créations. Ces dernières seront soumises à l'appréciation d'un jury de professionnels, constitué de représentants de la communauté des développeurs et de la direction de l'IGN.
Récompenser les projets non développés
Le concours comprend six catégories, parmi lesquelles figurent « Application mobile » (qui concerne les solutions optimisées pour les terminaux mobiles). «Application professionnelle » (qui vise les solutions destinées aux professionnels, quel que soit leur secteur d'activité), ou encore «Application nature », (pour les produits ayant une dimension environnementale). En outre, «Projet d'application », récompensera les bonnes idées même non développées, le jury ayant décidé de se baser sur le descriptif fourni lors de l'inscription et, s'il y a lieu, sur l'outil développé.
Les candidatures, soumises à l'appréciation des membres du jury, seront étudiées selon les critères suivants : le caractère innovant de la création, l'utilité du service, la fluidité de l'application, l'esthétique du site. Chacun de ces critères sera noté de 0 à 5, et chaque application se verra attribuer une note allant de 0 à 20. Les gagnants du premier prix, mention de la meilleure application, toutes catégories confondues, recevront 3 000 €.
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