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(16/03/2012 11:53:46)
Oracle détaille ses projets à long terme pour Java
Mis à part la version 8 de Java SE (Standard Edition) dont la sortie est programmée pour l'année prochaine, Oracle a dressé la liste de ce qu'il souhaite faire pour Java à long terme. L'éditeur envisage notamment d'améliorer les fonctionnalités objet, de faciliter l'utilisation de Java dans le cloud computing, plus d'autres optimisations avancées.
Selon les diapositives de la présentation de Simon Ritter, évangéliste Java chez Oracle, intitulée « Au-delà de Java SE 8 » qu'Oracle a mise en ligne sur le site de la conférence QCon 2012 à Londres, à partir de la version 10 du JDK (Java Development Kit), le système devrait être unifié, tout sera fait sous forme d'objets, et les primitives auront disparu. La liste des projets établie par Oracle pour Java est ambitieuse. Il semble que celle-ci a été dévoilée la semaine dernière par Simon Ritter, Technology Evangeliste d'Oracle. Dans une diapositive intitulée « Java SE 9 (et au-delà) », il est fait mention d'interopérabilité, de machine virtuelle Java JVM multilangage et de meilleure intégration Java en mode natif. Ces dernières années, d'autres langages que Java, comme JRuby, Scala, et Groovy, ont acquis une certaine popularité sur la JVM. La présentation comporte même un calendrier de sortie. On peut voir que JDK 9 est prévu en 2015, JDK 10 en 2017, JDK 11 en 2019, et JDK 12 en 2021. Celle-ci affirme aussi dans un slogan que « Java n'est pas le nouveau Cobol. »
Une JVM pour hyperviseur
Parmi les améliorations en terme d'usage, la présentation mentionne une fonction d'auto-optimisation de la JVM et des améliorations dans le langage lui-même. Parmi les optimisations avancées, on remarque un système de type unifié et des optimisations dans les structures de données. Dans la diapositive sous-titrée, « Fonctionne partout et avec tout », Oracle énumère comme objectifs, aussi bien l'adaptation aux systèmes embarqués et que les très gros serveurs, plus le support des modèles de calcul hétérogènes. Pour les environnements cloud, on note, à partir du JDK 9, le développement d'une machine virtuelle Java capable de travailler avec un hyperviseur, et le partage coopératif des ressources mémoire. Dans les objectifs multi-tenant mentionnés pour le JDK 8 et au-delà figurent un meilleur partage entre machines virtuelles au sein d'un même système d'exploitation, le suivi des ressources et la gestion des données par thread et par classe Threadgroup.
En ce qui concerne JDK 9, les améliorations portent sur le support de plus grandes quantités de données, le 64-bit et le large-array backing. À partir du JDK 10, Oracle annonce de vrais génériques, des fonctions « type », et des optimisations de la structure des données, plus des rangées multidimensionnelles. Les modèles de calcul hétérogènes, prévus pour le JKD 9 et au-delà, comprennent le support du langage Java pour les GPU (Graphics Processing Unit), le FPGA (field programmable gate array), les moteurs de déchargement, et le PL/SQL distant.
Dans la présentation d'Oracle, est également fait mention d'un « développement ouvert », où le prototypage, la recherche et le développement se feraient dans OpenJDK, c'est-à-dire l'implémentation libre du standard Java SE. Enfin, l'éditeur appelle à élargir toujours plus la communauté Java et la coopération avec les partenaires et les milieux universitaires.
(...)(08/03/2012 15:15:44)Shadow, l'outil de développement web mobile gratuit d'Adobe
L'outil Shadow d'Adobe permet de naviguer en même temps sur le bureau d'un ordinateur et un terminal mobile. Pour les designers, l'application va faciliter le test de leurs productions et de contrôler les mises à jour de leurs sites. Selon Adobe, l'outil est capable d'effectuer la révision et le débogage de manière plus efficace, du fait que les concepteurs pourront visualer le comportement de chaque modification sur tous les appareils cibles simultanément. « Shadow est destiné aux concepteurs web front-end, - autrement dit l'intégrateur HTML - et aux développeurs qui souhaitent offrir de meilleures expériences web mobile, » a déclaré Bruce Bowman, chef de produit senior du pôle Digital Media Business d'Adobe. « L'outil leur permet de connecter différents périphériques mobiles à leur ordinateur. Shadow synchronise la navigation sur l'ordinateur et celle sur les dispositifs connectés. L'outil fait une inspection et un débogage à distance. » Le client Shadow existe client à la fois pour Mac et Windows, supporte iOS et Android, et analyse les workflows HTML, CSS et JavaScript. Le logiciel fonctionne via une extension du navigateur Chrome. Le client n'est pas réservé aux programmes d'Adobe, et peut être utilisé avec n'importe quel outil de développement.
Voir et inspecter
Shadow permet aux développeurs de pointer les erreurs, de tester de nouvelles idées et mises en page, et de voir les changements en temps réel sur les terminaux mobiles connectés. Celui-ci fonctionne en WiFi et reconnaît tous les périphériques connectés au même réseau. L'outil permet de suivre les changements rapides qui se produisent dans le domaine du développement, les nouveaux terminaux, les mises à jour des systèmes d'exploitation et les différentes versions de navigateurs.
Les niveaux de fonctionnalités varient selon le navigateur, quelques-uns comportent de nouvelles technologies, en avance sur les règles du W3C, ce qui suppose un contrôle constant pour s'assurer que le site web fonctionnement bien sur tous les support, ou au moins qu'il subit des impacts supportables. La fonction d'inspection de Shadow permet aux utilisateurs de réaliser la plupart des ajustements depuis leur ordinateur sans avoir à interagir avec les périphériques. Adobe explique que, alors qu'aujourd'hui, la plupart des développeurs travaillent selon la méthode des essais et des erreurs, Shadow leur permet de contrôler toutes les révisions depuis un ordinateur unique. « Plus le développeur web peut garder les yeux fixés sur son propre écran et ses mains sur sa propre souris, sans avoir à manipuler d'autres appareils, plus il peut être efficace », a déclaré Bruce Bowman. « Shadow permet le contrôle à distance des terminaux mobiles. Il n'y a dans ce mode fonctionnement aucune ambiguïté, aucun hasard, juste des outils d'édition précis. »
Une meilleure navigation avec le HTML 5
Comme pour les autres outils de développement web d'Adobe Labs, Edge, Muse, et Wallaby, Shadow s'inscrit dans la politique de l'éditeur qui consiste à promouvoir des produits HTML 5, et à prendre sa distance avec les sites mobiles basés sur Flash. Cette orientation est cohérente avec la position d'Adobe qui veut s'éloigner de la plate-forme Flash pour la création de contenu pour les terminaux mobiles. Contrairement à des applications natives développées avec des langages de programmation comme Xcode et Objective C, Shadow cible le web comme une plate-forme, de sorte que toute personne qui code avec du HTML 5, du CSS et JavaScript peut profiter du nouvel outil de développement web d'Adobe.
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Le logiciel client est disponible pour Mac et Windows, et comporte des extensions pour les teminaux mobiles, plus une extension pour le navigateur Chrome de Google. Une fois que tout est installé sur chaque appareil cible, l'utilisateur peut se connecter, naviguer, et se synchroniser avec l'ordinateur de bureau via la navigation synchronisée. Il suffit de taper un code d'autorisation sur le terminal pour accepter la connexion avec l'ordinateur et accéder au contrôle à distance et à la navigation synchronisée. Shadow est compatible avec Webkit, le moteur de rendu open-source intégré aux navigateurs Safari d'Apple et Chrome de Google, ainsi que les navigateurs sous iOS et Android. Il est compatible avec les iPad, iPhone et iPod Touch tournant sous iOS 4 et suivants.
Des origines Open Source
Shadow est basé sur le logiciel Open Source Weinre (Remote Web Inspector). Pris tel quel, il faut une certaine habileté pour utiliser Weinre. Cependant, Shadow a été doté d'une interface front-end qui atténue sa complexité, si bien que les concepteurs n'ont pas besoin d'avoir des connaissances en développement pour l'utiliser. Une fois installé, les utilisateurs voient immédiatement et simultanément sur les terminaux les changements appliqués dans le design ou le code. Adobe a connecté et testé environ 20 terminaux simultanément, et selon l'éditeur, le nombre d'appareils est illimité. « C'est une économie de temps réelle. Aujourd'hui les développeurs doivent manipuler en permanence le terminal, charger une URL longue, taper son adresse sur un minuscule clavier. Et ils doivent le faire sur chaque appareil qu'ils veulent tester, » a fait valoir le chef de produit senior du pôle Digital Media Business d'Adobe. « A chaque fois qu'ils font des modifications, ils doivent réactualiser chaque navigateur. Ils passent leur temps à rafraîchir les navigateurs. C'est pénible et ennuyeux. Shadow va s'occuper de tout ça maintenant. »
La version finale de Shadow devrait être disponible sur l'Adobe Store au cours du second semestre 2012. L'application sera également disponible sur l'iTunes Store et l'Android Market. La version desktop commerciale sera payante, mais Adobe n'a pas encore indiqué son prix. Enfin Shadow sera également disponible sous forme d'abonnement sur le nouveau service Creative Cloud d'Adobe, lequel devrait être lancé avant la fin du premier semestre de cette année.
On peut trouver plus d'informations sur Shadow sur le site web d'Adobe. L'éditeur a demandé aux utilisateurs de donner leur avis sur le produit avant sa sortie commerciale.
(...)(07/03/2012 17:14:40)Avec SQL Server 2012, Microsoft courtise le marché big data
La nouvelle version de la base de données relationnelle SQL Server 2012 de Microsoft doit permettre aux entreprises d'analyser de grandes quantités de données non structurées, une pratique connue sous le nom de big data et de plus en plus répandue. « Du fait de la baisse constante des coûts en matière de stockage et de calcul informatique, il devient de plus en plus intéressant pour les entreprises de stocker toutes leurs données », a déclaré Doug Leland, directeur général Business Platform Marketing Group de Microsoft. « Le défi est de savoir comment tirer parti de cette tendance. » Et de démocratiser l'usage d'Hadoop dans toutes les stacks de l'entreprise.
SQL Server 2012 est « une plate-forme de données moderne destinée aussi bien au traitement des données structurées traditionnelles, qu'à celui des grandes quantités de données non structurées », a ajouté Doug Leland. La base de données doit permettre « aux utilisateurs de coller au changement et d'évoluer au rythme de leurs besoins. » C'est la première mise à jour importante du produit depuis 2010, date de la sortie de SQL Server 2008 R2. Selon l'éditeur, cette version apporte des améliorations dans trois grands domaines : une meilleure préparation aux applications critiques, de meilleurs outils de business intelligence (BI) et une plus grande compatibilité avec le cloud computing. En outre, selon Microsoft, avec cette mise à jour, SQL Server devient un outil de premier ordre pour l'analyse des données à grande échelle. SQL Server peut agir comme lien entre les plates-formes de données non structurées comme Hadoop et les outils BI plus traditionnels utilisés dans l'entreposage de données et proposés par Microsoft. Les clients qui combineront SQL Server avec Hadoop « pourront tirer des analyses de ces données, notamment avec des outils comme Excel PowerPivot et Power View inclu avec SQL Server 2012 » a ajouté le DG de Microsoft.
Une association étroite avec Hadoop
SQL Server 2012 a été modifié pour fonctionner avec l'intégration de la distribution Apache Hadoop dans Windows Azure. En octobre dernier, l'entreprise de Redmond avait lancé une déclinaison d'Hadoop sur son cloud en version de test limitée (Hadoop On Azure). Pour la sortie de SQL Server 2012, ce service Hadoop On Azure a été élargi à 2 000 noeuds, contre 400, lors du lancement initial, nous a indiqué Jean-Marc Monfort, chef de produit SQL Server chez Microsoft France. L'entreprise prévoit de livrer une version complète de son service d'ici la fin du mois de juin. « Les clients n'auront pas à assumer le coût de la mise en oeuvre de Hadoop dans le datacenter. Ils peuvent s'abonner à l'offre de service géré», a ajouté Doug Leland. Microsoft prévoit également de fournir un connecteur qui permettra à SQL Server d'accéder à Hadoop via Windows Server 8. « Nous travaillons également sur un serveur de distribution Hadoop pour Windows Server, que les clients pourront utiliser dans leur propre centre de calcul, » a ajouté le DG de Microsoft.
Parmi les premiers utilisateurs de SQL Server 2012 pour le traitement de grandes quantités de données, on trouve le service Klout qui mesure l'influence sur les réseaux sociaux. Klout utilise Hadoop pour analyser environ 350 Go de données issues des réseaux sociaux chaque jour. L'entreprise utilise chaque jour Microsoft SQL Server Analysis Services (AS) pour préparer 600 millions de lignes de données tirées de la composante Hive d'Hadoop et les intégrer dans ses requêtes. « Nous utilisons AS comme moteur de requête analytique, car Hive et Hadoop sont moins performants pour effectuer des requêtes interactives variables », a déclaré David Mariani, vice-président de l'ingénierie chez Klout. « Microsoft SQL Server Analysis Services permet de traiter des milliards de lignes de requêtes en moins de 10 secondes et de tester un grand nombre de scénarios très rapidement. »
Et parmi les premiers utilisateurs de la préversion de SQL Server 2012 en France, Jérôme Trédan, directeur des produits serveurs et plateformes cloud computing chez Microsoft France, nous a signalé Areva et Orange.
Une solution disponible le 2 avril
Mais tout le monde n'est pas d'avis que SQL Server pourra s'imposer comme un outil d'analyse de big data incontournable. « Cette version permet à Microsoft de se mettre à niveau dans le big data, » a déclaré Curt Monash, de Monash Research. SQL Server 2012 sera sans doute bien accueilli chez les vendeurs de solutions Microsoft, où le personnel IT comprend déjà comment travailler avec les technologies Microsoft. Pour les autres, il n'y a guère que quelques fonctionnalités uniques qui font la différence avec les bases relationnelles non-Microsoft. « Microsoft SQL Server est adapté si vous n'avez pas peur de vous trouver enfermé dans la pile Microsoft, » a estimé Curt Monash.
Le 8 mars, Microsoft mettra en ligne un tutoriel expliquant aux utilisateurs potentiels comment se familiariser avec les nouvelles fonctionnalités de SQL Server 2012. La nouvelle version sera disponible à l'achat à partir du 2 avril.
(...)(07/03/2012 10:18:28)Le Louvre se dote d'un outil IBM pour gérer la maintenance du musée
IBM met son savoir-faire au service du musée du Louvre, dans le but de l'aider à mieux protéger encore ses oeuvres d'art, économiser l'énergie et rester toute l'année ouvert à ses millions de visiteurs. Avec des capteurs, des outils d'analyse en temps réel et autres outils connectés à internet, l'idée est de rendre le musée, le plus fréquenté au monde, "plus intelligent". "Ce n'est pas un travail, c'est une mission", explique à l'AFP un vice-président d'IBM, David Bartlett, surnommé "l'homme qui murmure à l'oreil des bâtiments" pour sa passion pour une meilleure gestion des immeubles. "Si on écoute un bâtiment de façon holistique, il y a des tas d'occasions d'améliorations", explique-t-il. "Le Louvre me dit qu'il y a tout un réseau complexe de systèmes à l'intérieur de systèmes".
Le Louvre, qui a conclu avec IBM un contrat pluriannuel d'un montant non précisé révélé lundi par le groupe informatique, réalise en moyenne 65 000 travaux de réparation ou de maintenance par an dans ses plus de 60 000 mètres carrés d'espace d'expositions permanentes, qui parfois exigent la fermeture de certaines salles ou galeries.
Assurer l'entretien pendant les visites
"Le fait qu'il abrite des milliers d'oeuvres d'art irremplaçables qui doivent être préservées pendant qu'on essaie d'accueillir des millions de visiteurs chaque année, représente une difficulté supplémentaire", souligne le responsable du département de maintenance informatique du musée, Metin Pelit.
Dans le cadre de son initiative "Smarter Buildings" ("des bâtiments plus intelligents") lancée par IBM en février 2010, le groupe new-yorkais a déjà installé son logiciel Maximo pour coordonner les opérations de nettoyage, d'entretien, de chauffage, d'éclairage, et même de verrouillage des plus de 2.500 portes qu'abrite le musée.
"On a beau concevoir la meilleure maison possible en termes d'économies d'énergie, si l'adolescent de la maison laisse la porte ouverte, ça ruine tout", fait valoir M. Bartlett - qui note au passage que le Louvre doit aussi veiller aux questions d'humidité.
Remplacer un système papier
Avant la solution proposée par d'IBM, le personnel du Louvre s'en remettait aux papiers et formulaires pour gérer l'entretien. Mais "gérer les visites de réparations, de nettoyage et de maintenance qui permettent de préserver les locaux et les oeuvres d'art, tout en gardant les galeries accessibles, c'est une tâche dantesque", fait valoir Metin Pelit. "Grâce au logiciel IBM, nous sommes capables de visualiser toute l'infrastructure, et de prendre de meilleures décisions, mieux informées sur la façon et le moment de résoudre un problème, ou d'agir préventivement pour éviter un problème que sinon nous n'aurions pas vu venir".
Des capteurs permettent par exemple de repérer des filtres ayant besoin d'être changés, ou des moteurs en bout de course. Le logiciel tient à jour une liste d'intervenants spécialisés pour réaliser les travaux requis. Alors que ce partenariat n'en est qu'à ses débuts, IBM affirme avoir déjà permis au Louvre de réaliser 40% d'économies d'énerge dans ses bâtiments anciens. "Le Louvre est maintenant en mesure d'ouvrir au public quotidiennement la majorité de ses galeries, tout en réduisant ses coûts", selon M. Pelit.
Le programme réalisé par IBM au Louvre est l'un des plus ambitieux de l'initiative "Smarter Buildings", également retenue par l'université Tulane à La Nouvelle-Orléans, ou encore par le gigantesque hôtel-casino The Venetian à Las Vegas.
(...)(05/03/2012 13:54:47)PHP 5.4 : pas de changement radical, mais plus de performances et de raffinement
La mise à jour du PHP, l'un des langages les plus utilisés pour la construction de sites web, comporte un certain nombre de modifications qui facilitent le développement et améliorent les performances. « Globalement, ces nouvelles fonctionnalités ne viennent pas modifier radicalement le langage, mais elles apportent un certain raffinement », a déclaré Zeev Suraski, l'un des principaux contributeurs au PHP, par ailleurs CTO de Zend Technologies, un éditeur de logiciel PHP. « Ce que l'on pouvait faire auparavant, on peut toujours le faire, mais plus facilement, et de manière plus élégante, » a-t-il ajouté.
Pour les développeurs, la syntaxe PHP a été simplifiée pour faciliter la convivialité. Un nouveau mécanisme, appelé « Traits », permet aux développeurs de réutiliser le code. La syntaxe d'un tableau « array » a elle aussi été simplifiée. D'autres améliorations permettent également au PHP de mieux travailler avec le format d'échange de données JSON (JavaScript Object Notation). La version 5.4 inclut aussi le support natif pour les langues asiatiques, si bien que les développeurs n'ont plus besoin de compiler une version spéciale du PHP pour offrir un contenu dans ces langues.
De meilleures performances
Un gros travail a également été accompli en matière de performances. Ainsi, suite à la réécriture de quelques lignes de code, le PHP peut maintenant prendre en charge 40% d'utilisateurs en plus sur un même serveur. « Nous avons réduit la consommation de mémoire vive. Sur un site web très visité, tout dépend de la densité et du nombre de requêtes par seconde que peut supporter le serveur. Typiquement, le vrai facteur limitant, c'est la mémoire. En réduisant la consommation de mémoire, on peut augmenter la densité,» a expliqué le CTO de Zend Technologies.
Dans le monde, environ 5 millions de développeurs utilisent le PHP, principalement pour la création de pages web offrant un contenu qui doit être régulièrement mis à jour ou modifié, mais aussi pour créer des applications web. Selon la dernière estimation mensuelle du Tiobe Group, le PHP est le sixième langage de programmation le plus couramment utilisé dans le monde.
Parallèlement à cette sortie, Zend a également livré la troisième version bêta de Zend Framework 2, laquelle inclut le support du PHP 5.4. Zend teste également un service PHP hébergé, appelé Zend Developer Cloud.
(...)(14/02/2012 14:11:16)Mozilla va adapter Firefox à l'interface Metro de Windows 8
C'est le premier éditeur de navigateur, concurrent de Microsoft, à s'engager publiquement à sortir une version pour l'interface Metro de Windows 8. Microsoft avait déclaré qu'il livrerait son navigateur Internet Explorer 10 (IE10) en version desktop classique et pour Metro en même temps que Windows 8 et Windows sur ARM (WOA). Metro, c'est le nom que Microsoft donne à son interface tactile située au coeur des prochains OS. Pour ce qui est de Windows 8, le futur OS pourra exécuter Metro et des applications Windows classiques 32 et 64-bits. Mais en ce qui concerne sa déclinaison sur ARM, ce système sera uniquement capable de faire tourner des applications tierces conçues spécifiquement pour Metro.
Dans la mise à jour de sa feuille de route 2012 publiée dimanche dernier, Mozilla a déclaré qu'il allait élaborer une version test de Firefox sur Metro. Cette démonstration de faisabilité est une étape importante sur la voie d'un prototype pleinement fonctionnel. « Ce n'est pas une version alpha ou bêta. Elle doit démontrer le bon fonctionnement de Firefox sous Windows 8 dans l'interface Metro, » a écrit Asa Dotzler, directeur produit de Firefox, dans un article sur la feuille de route. Actuellement, Mozilla prévoit d'effectuer cette évaluation au cours du second trimestre 2012. Les versions alpha et bêta du navigateur devraient se succéder entre juillet et décembre. « La version alpha va permettre de tester la phase d'installation et les fonctionnalités de base de la navigation, et la version bêta comportera toutes les fonctionnalités d'une future version 1.0, » a ajouté le directeur produit.
Utiliser le maximum de code existant
Dans un document de planification plus détaillée, Mozilla précise certains objectifs spécifiques concernant l'exécution de Firefox dans l'interface Metro. L'éditeur indique par exemple qu'il s'appuiera sur les bibliothèques existantes de Gecko, le moteur du navigateur Firefox, dans Windows 32-bits pour ne pas avoir à porter la plus grosse partie du code de son navigateur vers l'API WinRT. Cette dernière est le « Runtime Windows », le modèle de programmation dont Microsoft fait la promotion pour inciter à développer des applications Metro pour Windows 8. « Firefox sur Metro fonctionnera en mode plein écran avec une barre de menus Appbar contenant tous les contrôles de navigation courants (page précédente, recharger la page, etc,), la barre de recherche AwesomeBar, et des sortes d'onglets, » détaille le document.
Si les hypothèses de Mozilla sont correctes - c'est à dire qu'il pourra faire tourner Firefox sur Windows 8 dans Metro par l'intermédiaire des bibliothèques Gecko actuelles - son prochain navigateur ne fonctionnera que sous Windows 8, et non sous Windows On Arm. Mozilla a déjà consacré un nombre considérable de ressources pour adapter Firefox à Android. L'éditeur a aussi évoqué la création d'un système d'exploitation propriétaire basé sur le Web, du nom de « Boot to Gecko, » pour tablettes et smartphones. L'éditeur a précisé qu'il aurait une meilleure idée du travail à accomplir pour créer son Firefox pour Windows 8 quand Microsoft aura livré la version Consumer Preview de son OS, soit le 29 février. Quant à la firme de Redmond, elle a fait savoir que « les applications pour Metro ne seront distribuées que via son Windows Store. »
Graal : Un compilateur dynamique pour Java
Le projet Graal pour la mise en oeuvre d'un compilateur dynamique pour Java semble profiter d'une conjoncture favorable. Celui-ci pourrait produire un code d'une excellente qualité sans compromettre le temps de compilation, ni monopoliser trop de mémoire dans la machine virtuelle Java. Les participants au groupe de discussion OpenJDK - le groupe fonctionne par messagerie électronique - parmi lesquels on trouve des représentants d'Oracle, plaident en faveur du projet. Leur volonté : explorer l'utilisation d'un compilateur dynamique dans une machine virtuelle Java native comme HotSpot, ou méta-circulaire comme Maxine. Sur le site qu'Oracle réserve au projet Graal, on peut lire que la machine virtuelle Maxine est une plate-forme de prochaine génération écrite en Java, qu'elle est compatible avec des environnements de développement intégrés (IDE) Java modernes ainsi qu'avec le Java Development Kit classique, et qu'elle possède une architecture modulaire.
Le compilateur Graal, basé sur le code de Maxine, servirait de point de départ au projet de compilateur dynamique. « Ce qui est clair, c'est que Graal va profiter de la bonne capacité de compilation de Java », a déclaré Al Hilwa, analyste chez IDC. « Il existe un mouvement en faveur du mode natif, que l'on doit à bien des égards aux outils de développement iOS d'Apple, lesquels reposent sur un modèle de compilation en natif pour Objective-C. Pendant longtemps, la balance penchait plutôt du côté des langages pour machines virtuelles comme Java. Mais le succès des terminaux sous iOS a commencé à inverser la tendance. Dans ce contexte, Java doit améliorer ses performances pour les rapprocher de ce que l'on arrive à faire avec les compilateurs natifs, mais aussi évoluer en terme d'intégration avec du code natif. »
Un compilateur agnostique bytecode pour la JVM
Hari Gottipati, principal architecte Java de l'Apollo Group, une entité privée émanant de l'Université de Phoenix, a salué le compilateur Graal et les efforts accomplis par Oracle pour la JVM, ainsi que l'impact potentiel sur le codage Java. « Imaginez un codage en Java, une compilation avec un compilateur écrit en Java, enfin l'exécution par la machine virtuelle Java elle aussi écrite en Java - il y a du Java tout au long de la chaîne. C'est la voie d'une intégration parfaitement transparente entre l'application et la machine virtuelle », a déclaré Hari Gottipati, également membre du Groupe d'utilisateurs Phoenix Java. « Je suis sûr que toute la communauté Java va être très emballée par le projet. »
Lors du JVM Language Summit organisé par Oracle en juillet dernier, Graal a déjà fait l'objet d'une présentation intitulée « Graal, un Compilateur Agnostique Bytecode pour la JVM » par Thomas Wuerthinger, de Oracle Labs. En plus de réfléchir à Graal, Oracle travaille à faire converger la machine virtuelle Java JRockit avec HotSpot, tombé dans l'escarcelle d'Oracle lors du rachat de Sun début 2010. Ces travaux devraient normalement être complétés par la sortie d'un JDK 8 en 2013.
Test logiciel : l'outil gratuit ThreadFix agrège les données sur les vulnérabilités
Les développeurs en entreprise peuvent maintenant recourir à une application web Open Source pour centraliser les données sur les vulnérabilités des logiciels, à partir de différents outils d'analyse de code et de test. C'est en effet ce que permet ThreadFix en fournissant une vue agrégée de ces informations et des outils de reporting. L'outil permet de réduire le temps nécessaire au traitement des bugs, notamment pour les applications mobiles qui se multiplient.
La version bêta de ThreadFix est disponible via GoogleCode et s'accompagne de tutoriaux et diverses informations de support, signalent nos confrères de Network World. Elle se configure facilement pour importer les résultats de test et de scan à partir d'outils Open Source tels que Bugzilla (suivi de bugs) et Skipfish (pour tester la sécurité des applications web), ou de solutions commerciales comme Fortify, rachetée par HP, ou comme la gamme AppScan d'IBM.
ThreadFix est élaboré depuis deux ans par Denim Group, une société de développement de logiciels installée à San Antonio (Texas), spécialisée dans la mise au point d'applications sécurisées et dans les prestations de conseil associées. La société a conçu cet outil en interne pour combler un manque. Les équipes de développement de logiciels devaient s'appuyer sur différentes solutions de programmation et de sécurité, mais elles ne disposaient pas, bien souvent, d'une vue unique sur le type de vulnérabilités détectées, ni sur leur gravité et leur statut.
Des applications en ligne et mobiles qui évoluent rapidement
« Nous avions remarqué que même lorsque les équipes de développement se servaient de suites logicielles spécialisées sur la sécurité, elles le faisaient souvent de façon superficielle », explique Dan Cornell, co-fondateur de Denim Group en 2004. « Par exemple, elles peuvent occasionnellement recourir à des outils de balayage du code (scanning tools), mais elles ne répètent pas l'opération de façon régulière. Et la plupart des organisations n'ont pas standardisé leurs outils autour d'une solution unique. Elles utilisent de nombreux outils, de multiples langages et approches de développement ». Il en résulte, selon lui, un manque d'orientation stratégique autour de la sécurité du logiciel, les entreprises ne pouvant pas évaluer si leurs pratiques s'avèrent payantes à terme sur la réduction des vulnérabilités. Elles ne peuvent pas non plus comparer l'efficacité de ces pratiques avec les résultats obtenus par les entreprises appartenant au même secteur qu'elles.
Threadfix récupère les données depuis les différents outils exploitées, les agrège et permet aux développeurs et à leurs managers de les filtrer en fonction de certains critères. On peut aussi, par exemple, exporter des vulnérabilités de type injections de code SQL vers un outil de détection de bugs afin qu'une équipe travaille dessus. Threadfix fait ensuite remonter les résultats de l'analyse du code remise à jour, puis met en évidence les vulnérabilités rectifiées.
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Créer une vue centralisée pour ce type d'informations est important pour les entreprises dans un contexte où les applications en ligne et mobiles évoluent de plus en plus vite et où non seulement les données des entreprises, mais aussi les informations confidentielles de millions de consommateurs se trouvent exposées.
De 70 à 100 jours avant qu'une faille soit corrigée
Les services d'analyse en ligne proposés par des sociétés comme Vericode et WhiteHat Security ont quantifié ce risque, rappelle John Dickson, un autre dirigeant de la société. « Quelques-unes des pires vulnérabilités peuvent rester ainsi 70 à 100 jours avant d'être patchées », selon lui. L'une des raisons à cela réside dans le fait que l'équipe qui se préoccupe du logiciel et l'équipe qui peut intervenir dessus appartiennent souvent à des organisations séparées et ne sont pas en mesure de se coordonner efficacement. L'interface utilisateur web de ThreadFix apporte une réponse à cela, estime John Dickson.
Un outil de scan peut livrer une longue liste de vulnérabilités. Tandis que ThreadFix divisera la liste en portions, filtrées par type de vulnérabilité ou en fonction de leur gravité par exemple. Les équipes de développement peuvent s'atteler à un groupe de problèmes identiques, ce qui peut les amener à trouver des réponses plus efficacement que si chacun de ces problèmes était confié à des développeurs distincts. « Cela semble simple, mais c'est en fait un problème important entre l'équipe qui s'occupe des vulnérabilités et de la sécurité d'une part et le groupe de développeurs d'autre part », considère Dan Cornell.
Calculer les temps moyen de correction
En centralisant ces données, les membres d'une équipe peuvent voir toutes les vulnérabilités d'une application, ou encore disposer d'un inventaire complet sur les logiciels. Elle pourra effectuer des corrélations sur les résultats des tests, constater si les vulnérabilités de code deviennent plus ou moins fréquentes, ou encore calculer le temps moyen nécessaire pour corriger un bug, par application ou par équipe de développement, afin de dégager une tendance dans le temps.
On peut télécharger ThreadFix gratuitement sur GoogleCode. On configure les groupes utilisateurs, par exemple les développeurs d'une application de e-commerce, ou bien les équipes en fonction de leur répartition géographique. Sur chaque groupe, on crée un enregistrement pour chaque application et on identifie les outils de scan et de suivi utilisés. On configure ThreadFix pour importer des données de chaque outil et le logiciel collecte, agrège et suit ces informations dans le temps. Un tutorial de démarrage fournit des indications pour la configuration initiale.
Cobol : un langage incontournable, en mal de reconnaissance
Microfocus, spécialiste de solutions de développement, test et modernisation d'applications d'entreprise, a souhaité faire un état des lieux du langage Cobol auprès des responsables informatiques. L'éditeur a donc envoyé 20 000 questionnaires et a obtenu 281 sondages validés avec une répartition de 186 clients et 95 SSII. Il a ainsi réalisé le 1er observatoire du Cobol auprès des décideurs informatiques. Sans surprise, les secteurs d'activité où le langage est le plus présent sont les banques et les assurances, le secteur de l'informatique et des SSII, mais aussi le secteur public. Cette étude transmet plusieurs enseignements, selon Patrick Rataud, directeur général France et Bénélux. « Le Cobol est très présent dans les entreprises et dans nos activités quotidiennes » avec « 30 milliards de transactions quotidiennes reposant sur des systèmes Cobol ». Dans l'étude, 83% des répondants déclarent utiliser ce langage dans au moins une application importante dans leur entreprise.
Un langage indispensable et fiable
Quels sont les avantages de ce vieux langage (né en 1959) pour les sondés ? La fiabilité et la facilité de maintenance arrivent en tête des bienfaits du Cobol, tout comme son caractère indispensable au business. Sur ce dernier point, il faut relativiser par rapport à la prévalence des systèmes sous Cobol installés il y a quelques années et qui ne peuvent pour des questions de temps et d'argent être remplacés. Selon Patrick Rataud, « la majorité des applications Cobol est maintenue en l'état et en production ou en cours de modernisation » et d'ajouter « sur ce dernier point, nous constatons plusieurs axes : créer une interface vers de nouveaux canaux pour les partenaires ou en interne, aller vers des infrastructures plus ouvertes comme Unix ou Linux, migrer des applications, etc. » Pour le responsable, les décideurs informatiques sont à la recherche de systèmes agiles et simples à faire évoluer tout en minimisant les risques avec la maturité du langage. Il salue aussi l'ouverture de Cobol à d'autres langages informatiques notamment Java et Eclipse, .net et Visual Studio et même la partie cloud, « mais cela reste très embryonnaire », confie Patrick Rataud.
Facile à apprendre, mais déficit d'image
Dans les avantages du Cobol, un des points le plus souvent cité est la facilité d'apprentissage du langage. Le seul souci souligne Patrick Rataud est que le langage « pâtit d'une image de faible attractivité auprès des développeurs ». La majorité des répondants à l'étude considère le Cobol comme un langage peu actuel. Microfocus a donc lancé un programme destiné aux universités et écoles pour proposer gratuitement ses logiciels en Cobol. Il précise que les diplômés ayant une connaissance en Cobol n'ont aucun souci de recrutement, y compris auprès des constructeurs de grands systèmes comme les mainframes qui sont en manque de compétences. Selon l'étude, un peu moins de la moitié (45%) des entreprises peinent à embaucher des cobolistes. Un taux qui monte à 57% pour les SSII.
Fort de ces résultats, Microfocus veut pérenniser cet observatoire qui lui permet d'avoir une vision sur l'appréhension de Cobol de la part des entreprises et des SSII et essayer de dépoussiérer l'image de ce langage créé il y a 53 ans.
Oracle propose un comité unique pour superviser les spécifications Java
Si la proposition qu'Oracle vient de faire est acceptée, la supervision des standards techniques de Java passerait sous l'égide d'un seul comité, alors que l'actuel système s'appuie sur deux entités séparées pour Java EE/SE (Enterprise Edition/Standard Edition) et pour Java ME (Micro Edition). Les deux premières déclinaisons concernent respectivement les environnements serveurs et postes de travail, tandis que ME est destinée à ses utilisations mobiles et embarquées.
Oracle a récupéré la propriété de Java en rachetant Sun Microsystems en janvier 2010, mais les spécifications techniques standards du langage de programmation Open Source sont toujours guidées par le JCP (Java Community Process), une organisation constituée d'entreprises et d'individus ayant un intérêt particulier pour Java. Oracle justifie sa proposition en évoquant les changements sur le marché de Java ME, la maturité croissante de ce dernier et, de façon générale, sa consolidation. « Cela suggère qu'un rééquilibrage entre Java ME et les autres plateformes pourrait être approprié, ainsi qu'une légère réduction du nombre de membres du comité exécutif », a indiqué la semaine dernière sur le site du JCP le collaborateur d'Oracle qui préside l'organisation, Patrick Curran. « La convergence attendue entre Java ME et SE devrait rendre de moins en moins pertinente l'actuelle séparation entre deux comités exécutifs séparés », ajoute-t-il. « Dans la mesure où Java est vu comme une seule plateforme, il devrait être supervisé par un comité exécutif unique».
Un nombre réduit de membres au comité exécutif
La proposition d'Oracle entraînerait la réduction du nombre total de membres du comité (32 actuellement), mais elle prévoit de maintenir le ratio 2 pour 1 de sièges nommés et élus, si l'on se réfère au site du JCP. « Dans le comité exécutif fusionné, pas plus Oracle qu'aucun autre membre ne pourra détenir plus d'un siège » peut-on lire. La JSR (Java Specification Request) est supervisée par un groupe expert constitué de représentants de différentes entreprises, incluant Oracle, IBM, Intel et Siemens. Son travail devrait durer six mois environ, « afin de permettre aux modifications d'être engagées pendant les élections ». Ce groupe reconnaît toutefois que les changements pourraient devoir être introduits progressivement dans le temps ».
Dans un souci d'équité, tous les membres auront le même risque de perdre leur siège. Il est aussi précisé dans la proposition qu'Oracle « devrait avoir la plus grande flexibilité dans la réallocation des sièges de membres nommés pour assurer que le comité exécutif fusionné représente de façon adéquate et équitable l'ensemble de l'écosystème Java ».
Une autre proposition, sans doute plus polémique
Cette proposition est la deuxième de trois mesures exposées par Patrick Curran dans un billet de blog en août dernier. La première, adoptée l'an dernier, a cherché à rendre le processus de spécification plus transparent et public (le comité exécutif publiait déjà ses comptes-rendus de réunion). La troisième n'a pas encore été soumise. Elle abordera des changements plus complexes, a indiqué Patrick Curran, parmi lesquels des modifications possibles du JSPA (Java Specification Participation Agreement), l'accord spécifiant le mode de fonctionnement du JCP. Compte tenu de l'histoire récente, cette proposition est susceptible de générer des controverses. La Fondation Apache a quitté le JCP fin 2010 à la suite d'un désaccord avec Oracle concernant le JSPA. L'ASP (Apache Software Foundation) maintient qu'Oracle n'a pas réussi à lui fournir une licence acceptable pour un kit de compatibilité technologique (TCK) qui lui aurait permis de tester son projet Harmony, une mise en oeuvre de Java SE, ainsi que le garantit le JSPA.
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