Flux RSS
Développement
1816 documents trouvés, affichage des résultats 111 à 120.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(25/08/2011 14:48:08)
VMware propose une version micro de Cloud Foundry
Espérant attiser l'intérêt des développeurs pour les applications cloud, VMware vient de sortir une version gratuite de sa pile Platform-as-a-Service (PaaS) Cloud Foundry. Celle-ci peut tourner de manière autonome sur un ordinateur portable ou une machine de bureau. « L'idée de l'offre Micro Cloud Foundry est d'offrir aux développeurs un moyen de créer facilement des applications Cloud Foundry et de les tester avant de les déployer vers un vrai service Cloud Foundry, » a déclaré David McJannet, directeur marketing des produits VMware chez SpringSource.
« Qu'il soit dans un aéroport ou dans un café, le développeur peut continuer à fabriquer son application et rester synchronisé avec l'environnement Cloud Foundry, » a-t-il expliqué. Ce pack permettra en effet de mettre fin « à un grand nombre de tâches fastidieuses relatives à la réplication de la pile cloud en local, notamment créer une base de données ou jongler avec les connecteurs de bases de données, » a-t-il ajouté. « La plomberie de base est prise en charge. Donc, avec un environnement runtime, plus besoin de se préoccuper de la configuration des serveurs Web ou d'application ou des données tierces, » a-t-il encore déclaré. « Quand l'application est terminée, elle peut être transférée vers une instance Cloud Foundry tout à fait fonctionnelle, » a encore ajouté David McJannet.
Pousser le développement collaboratif
Lancé en avril dernier, le service Cloud Foundry de VMware permet aux utilisateurs de déployer des applications Java et des machines virtuelles. Avec cette micro édition, les développeurs peuvent écrire du code en utilisant la suite SpringSource Tool Suite (STS) basée sur Eclipse, et utiliser l'interface de commande en ligne de Cloud Foundry pour scripter des procédures de routine. « Lorsqu'elle sera opérationnelle, Micro Cloud Factory sera accessible via le réseau à partir d'autres machines, ce qui devrait contribuer au développement collaboratif, » a déclaré le directeur marketing. Théoriquement, Micro Cloud Foundry pourrait fonctionner comme une petite plateforme cloud autonome, bien qu'elle ne puisse tourner que sur une seule machine, » a indiqué David McJannet. Le pack inclut tous les composants de la pile Cloud Foundry, dont le framework Spring pour Java, Ruby on Rails, le framework Sinatra Ruby, la bibliothèque JavaScript Node.js, le framework Grails, et les réceptacles de données MongoDB, MySQL et Redis. Les futures versions du pack comprendront également les services de VMware vFabric.
VMware livre Micro Cloud Foundry dans une machine virtuelle, qui peut tourner dans VMware Fusion pour Mac OS X, VMware Workstation et le lecteur gratuit VMware Player pour les machines sous Linux et Windows. Le logiciel sera mis à jour pour être en concordance avec les composants du dernier Cloud Foundry. David McJannet n'a pas voulu dire combien, à ce jour, VMware comptait de clients Cloud Foundry. Celui-ci a simplement indiqué que tous les deux mois, le nombre d'utilisateurs était multiplié par deux et que le nombre d'applications déployées sur la plate-forme triplait.
(...)(24/08/2011 15:07:40)Développeurs, entreprises, ados : les ambitions de Google +
Pour les développeurs, Bradley Horowitz, le vice-président de Google +, lors d'un webcast avec Tim O'Reilly, PDG de O'Reilly Media, a indiqué qu'il n'existe pour l'instant pas de possibilité pour créer des applications sur Google +, mais prochainement et de manière progressive Google va publier des API pour eux. Le déploiement d'API et les outils de développement se fera selon Bradley Horowitz « avec une profonde préoccupation pour l'expérience utilisateur en s'assurant de la sécurité des applications pour éviter qu'elles cassent le système volontairement ou accidentellement ». Il souhaite circonscrire aussi les risques de spam. Les outils de développements doivent être performants mais encadrés, « dans une plate-forme qui est sociale par nature, vous devez travailler d'une manière disciplinée » reconnaît le dirigeant.
Fait intéressant, Bradley Horowitz est revenu sur OpenSocial, en disant que le projet n'était pas aussi réussi que ça aurait pu l'être, car il est intervenu à un moment où la société n'était pas « convaincante » sur les réseaux sociaux. Pour mémoire, OpenSocial était un ensemble d'API conçus pour que les développeurs ne réécrivent pas leurs applications pour les différents sites des réseaux sociaux. Il semble d'après les propos du dirigeant que les API pour Google + seront différentes de celles proposées par OpenSocial. Le responsable a souligné ne pas avoir de plan pour rendre Open Source le code de Google +, mais que le site assure la portabilité des données et se conforme aux standards ouverts.
Pseudos, Entreprises et mineurs
Il est revenu aussi sur les récents changements intervenus sur Facebook en matière de confidentialité, « ce qu'ils ont fait est bon pour les utilisateurs » et d'ajouter « c'est un autre impact de Google + où à partir d'une simple barre, on peut gérer les attentes et les normes en matière de vie privée ». De même, il a parlé de l'interdiction d'utiliser des pseudonymes sur le site de réseau social. « Je suis un utilisateur sous pseudonyme sur beaucoup de sites. J'apprécie la possibilité de surfer incognito » confie-t-il. Il n'y a « aucune opposition morale» sur la question des pseudonymes sur Google + et Google a entendu les arguments en leur faveur, mais le dirigeant précise « il n'y a rien à annoncer aujourd'hui et cela va décevoir des millions de personnes ».
Il confirme que ses équipes travaillent très durs pour proposer un site dédié aux demandes des entreprises qui souhaitent utiliser Google + au sein des Google Apps comme outil de collaboration et de communications. L'éditeur se penche aussi sur les aspects marketing des entreprises qui souhaitent communiquer sur leurs marques en fonction des profils.
Enfin Bradley Horowitz a également suggéré qu'à un moment donné il y aura une version de Google + pour les utilisateurs de moins de 18 ans. Il conclut en disant qu' « elle offrira une expérience utilisateur qui est appropriée pour eux, avec des limites sur ce qu'ils peuvent faire et avec qui ils peuvent interagir ».
Illustration : Bradley Horowitz, VP Product Google +
Crédit Photo: Google
(...)(24/08/2011 14:24:29)Microsoft offre des smartphones pour attirer les développeurs webOS
Profitant du retrait de HP sur le marché des tablettes et des smartphones, Microsoft a décidé d'offrir aux développeurs travaillant sous webOS des smartphones gratuits, des outils et des formations à son propre OS mobile. Objectif visé par l'éditeur : créer des applications pour Windows Phone 7. Brandon Watson, directeur du développement de Windows Mobile 7 a publié cette offre sur Twitter vendredi dernier et, depuis lors, ne cesse de recevoir des demandes.
Brandon Watson a indiqué qu'avant la fin de la journée, ce vendredi, il avait reçu plus de 500 messages de développeurs intéressés et qu'un peu plus tard, le décompte avait atteint les 600 demandes. Il a également répondu à des messages sur Twitter, en demandant aux expéditeurs de lui adresser un e-mail afin qu'il les mette en relation avec un expert de Windows 7 qui pourrait leur venir en aide. Le directeur du développement a également dirigé les développeurs vers le site d'outils de Windows Phone 7.
Bien que HP ait annoncé qu'il cesserait de produire des tablettes et des smartphones sous webOS, y compris les TouchPad qui ont été bradés au cours du week-end par de nombreux revendeurs, la firme a déclaré qu'elle continuerait à développer webOS, et qu'elle commercialiserait peut-être l'OS sous forme de licences à d'autres fabricants de matériels.
Ce n'est toutefois pas suffisant pour empêcher les développeurs de webOS de penser à quitter le navire. « Désormais, je suis enthousiasmé à l'idée de porter des applications ailleurs », peut-on lire sur le fil twitter d'un développeur identifié sous le nom de Porsche Heritage
Illustration : le tweet de Brandon Watson, directeur du développement de Windows Mobile 7 chez Microsoft. (...)
Avant de livrer Mango, Microsoft teste les applications
Microsoft devrait dévoiler ce soir un aperçu détaillé du processus de validation d'applications pour son OS mobile Mango, a indiqué l'éditeur, dans un billet de blog, alors qu'il se prépare à livrer la première mise à jour majeure pour Windows Phone 7. En juillet dernier, la firme de Redmond avait déclaré que le Hub App commencerait à accepter les applications compatibles avec Mango à la fin août. L'infrastructure permettant d'accepter des applications Mango est désormais en ligne, et certains développeurs peuvent déjà voir le nouveau contenu, alors que Microsoft effectue une ronde finale de tests. Fin juillet, le développement de Windows Phone a également terminé la version de Mango destinée à la production qui sera baptisée Windows Phone 7.5.
La mise à jour contiendra 500 fonctionnalités supplémentaires : l'application Conversation View facilitera la participation à des discussions par mail entre amis ou collègues de travail, tandis que Threads permettra de dialoguer à l'aide de la messagerie instantanée ou des chats sur Facebook en une seule et même conversation. Le système d'exploitation intègrera également le multitâche et inclura une version mobile d'Internet Explorer 9, qui accélérera la navigation et ajoutera le support de HTML5. Reste à savoir quand sortiront les premiers smartphones équipés du nouvel OS. Certains ont évoqué la date du 1er septembre, mais Joe Belfiore, responsable du design de Windows Phone 7 a démenti l'information qu'il qualifie de rumeur dans un message diffusé sur Twitter.
Illustration : Crédit photo: D.R
(...)
Oracle dénonce l'usage illégal des API Java par Google dans Android
Début août, Google a demandé au juge en charge de l'affaire qui l'oppose à Oracle, de déclarer que son système d'exploitation Android n'empiétait pas sur le droit d'auteur d'Oracle. Mais Oracle vient de faire objection à cette requête, demandant au juge que la plainte soit maintenue en vue du procès. « Aucun tribunal n'a jamais considéré que les API (Application Programming Interfaces) d'une plate-forme logicielle aussi complexe que Java ne puissent bénéficier de la protection de la loi relative aux droits d'auteur, » écrit Oracle. « La question est de savoir si le fait que Google copie du code Java est important ou non, » ajoute l'éditeur. « Google ne conteste pas ces emprunts. Mais les parties ne sont pas d'accord sur la signification de l'usage qui en est fait, » déclare l'éditeur de Redwood.
De son côté, Google estime que les quelques fichiers de code empruntés à Java sont insignifiants, avançant qu'elle utilise ces fichiers comme des fichiers de test. Mais Oracle conteste l'argument, et fait valoir que, même si c'était le cas, «ces fichiers tests restent importants. » Oracle conteste également l'argument de Google selon lequel le géant de l'internet n'avait pas d'autre choix que de copier ce code, car il ne disposait d'aucun autre langage. « Google a repris le nom de 37 paquets, 458 classes, 158 interfaces, 2427 méthodes, 893 champs, et d'autres éléments. Tout cela ne peut être imputé au fait que le langage de développement utilisé par Google était limité, » écrit Oracle. Oracle fait également remarquer que la méthode mise en oeuvre par Google a contribué à fragmenter le code Java, « portant gravement atteinte à l'engagement « write once, run anywhere » de Java. « Google affirme avoir eu recours à la copie pour garantir la compatibilité, mais en réalité Google a pris seulement les morceaux d'API qui l'intéressaient pour Android et en a créé beaucoup d'autres, incompatibles ceux-là. En conséquence, de nombreux programmes écrits en Java pour les autres plateformes ne fonctionneront pas sur Android, et de nombreux programmes écrits pour Android ne tourneront pas sur les plates-formes et dispositifs Java, » écrit encore Oracle.
Bloquer la fragmentation de Java
« La question n'est pas de savoir si Google a voulu créer une plate-forme compatible en empruntant du code aux API Java. Mais de voir que Google a pris et choisi certaines API Java, et pas d'autres, en sachant qu'elle développait une plateforme incompatible », écrit Oracle. En outre, Oracle fait remarquer que Google est prompt à défendre essentiellement le droit d'auteur de ses propres logiciels. « Notamment, Google exige de ses constructeurs de ne pas toucher aux API Android - y compris les 37 API reproduites à partir du code appartenant à Oracle - pour prévenir la fragmentation de sa plateforme Android, » poursuit Oracle. « Or la licence qui protège Android est équivalente à celle qui protège Java, » dit encore Oracle.
Google aura la possibilité de soumettre de nouveaux arguments pour motiver sa demande auprès du tribunal en vue d'obtenir une décision rapide sur la question du copyright. Dans un document distinct déposé au cours du week-end, Edward Screven, chief corporate architect chez Oracle, a déclaré que la stratégie de Google fermait tout accès d'Oracle au marché du mobile. À la question de savoir si l'éditeur avait une stratégie pour réussir sur le marché des smartphones ou celui des plates-formes mobiles, celui-ci a déclaré : « Essentiellement, Android nous empêche de le faire, et pour l'instant, je ne vois pas quelle stratégie nous pourrions adopter pour nous dégager de l'emprise d'Android. Le système d'exploitation mobile de Google n'a laissé aucun espace à Java pour lui permettre de se retrouver sur les smartphones. » De son point de vue, « Java est tenu à l'écart du marché des smartphones à cause d'Android », a-t-il ajouté.
En fin de semaine dernière, le juge a rejeté de nouvelles requêtes déposées par Google, mais en a accepté d'autres. La date du procès, qui se déroulera devant un jury, est prévue pour le 31 octobre prochain devant le tribunal du district de Californie. La plainte d'Oracle avait été déposée devant ce même tribunal fin 2010.
(...)(05/08/2011 18:21:43)Recap IT : Black Hat et « bug bounty », Adobe montre Edge, L'Enisa scrute HTML5, Bull accueille le FSI
Vous avez manqué les principaux sujets de la semaine, pas de panique, voici un récapitulatif des actualités incontournables. L'Etat français aurait trouvé des partenaires pour son cloud. Et par l'intermédiaire du FSI, il rentre au capital de Bull. L'indicateur mensuel des offres d'emploi cadres publié par l'Apec montre que les annonces IT ont poursuivi leur progression en juin.
L'une après l'autre, les SSII françaises livrent leurs résultats semestriels : entre croissance à deux chiffres et progression modérée, on trouve aussi quelques replis. Le groupe Steria a fait part du décès de Jean Carteron, son fondateur, qui a créé sa société sur la lancée du Plan Calcul et des grands principes de la participation.
Du côté des acteurs du web, Facebook a annoncé qu'il rémunérerait 500 dollars ceux qui trouveraient des bugs sur son site. Deux jours plus tard, la société de Mark Zuckerberg jette son dévolu sur Push Pop Press, éditeur de livres numériques, tandis que la ville japonaise Takeo bascule son site web sur le réseau social. Le désormais rival Google+ atteint les 25 millions d'utilisateurs.
L'éditeur Adobe a profité de l'été pour livrer aux développeurs une pré-bêta du logiciel Edge, conçu pour assembler des contenus dynamiques sur le Web en s'appuyant sur HTML5 et les standards ouverts associés. Mardi, Google et Living Social se sont offert des sites d'achats groupés.
Pas de vacances pour les experts en sécurité
Dans le domaine de la sécurité, un chercheur de CA a découvert un cheval de Troie capable d'enregistrer des conversations téléphoniques effectuées depuis un terminal sous Android (alors que l'OS mobile de Google a trusté 48% du marché mondial des smartphones au 2e trimestre). L'Enisa, l'agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information, a pour sa part livré un rapport pointant 51 problèmes de sécurité sur HTML5.
Mercredi a débuté à Las Vegas la conférence Black Hat. Un professeur de Carnegie Mellon y a exposé comment on peut associer des données privées à la photo d'une personne publiée sur Internet. Quant à Microsoft, il lance un concours de sécurité, BlueHat Prize, doté de 250 000 dollars, pour développer de nouvelles technologies de lutte contre le piratage. Dans le même temps, son centre de sécurité (MSCR) livre un rapport faisant le compte des failles permettant d'exécuter du code à distance.
Enfin, les rumeurs bruissent toujours autour de la sortie de l'iPhone 5 (septembre ou octobre ?), tandis que le Canadien RIM montre de son côté cinq nouveaux smartphones sous BlackBerry 7. (...)
Violation de brevets Java : Google cite Eric Schmidt pour défendre Android
Google souhaite qu'un juge rejette les plaintes de violation de brevets Java qu'Oracle a intenté contre son système d'exploitation mobile Android, en s'appuyant en partie sur un témoignage vieux de 17 ans provenant d'une source inattendue : l'ex PDG de Google, Eric Schmidt. « En ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle, Sun croit et défend fermement les droits des titulaires de propriété intellectuelle afin de maximiser leur retour sur les mises en oeuvre de produits », a déclaré Eric Schmidt devant le Congrès en 1994 alors qu'il était directeur technique de l'ancien propriétaire de Java, Sun Microsystems, d'après un dossier déposé par Google lundi soir au tribunal d'instance de la Californie du Nord, ajoutant : « en parallèle, nous estimons que les spécifications d'interface ne sont pas protégeables en vertu du droit d'auteur ».
Selon Google, la plainte d'Oracle repose presque entièrement sur l'utilisation des spécifications de l'interface (les spécifications pour les interfaces de programmation d'applications, ou API) dans 37 packages API Java sous Android. Au-delà des spécifications des API, Oracle fait reposer ses revendications sur une copie minime présumée portant sur seulement 12 fichiers parmi plus de 50 000 liés à Android, a indiqué Google. « Un jury raisonnable conclura que de telles similitudes sont minimes et n'ont pas lieu de conduire à une action en justice ». La porte-parole d'Oracle, Deborah Hellinger, n'a pas souhaité commenté cette information. L'audience relative à l'action lancée par Google a été fixée au 15 septembre 2011.
Un e-mail qui n'aurait pas dû être dévoilé
La tentative de Google de s'en prendre aux allégations de droits d'auteurs constitue le dernier chapitre de cette affaire, qui a été marquée par un va-et-vient régulier et parfois acrimonieux entre les deux entreprises. Lundi dernier, le juge William Alsup a estimé qu'un brouillon d'e-mail qui pouvait potentiellement nuire à la position de Google devait rester public.
Un expert chez Oracle avait initialement conclu que Google devrait verser la somme de 6,1 milliards de dollars. Mais Willian Alsup avait exigé qu'Oracle réduise ses dommages et intérêts, affirmant que l'expert avait surestimé le montant des dommages. L'affaire doit être examinée dans le cadre d'un procès qui aura lieu le 31 octobre 2011, mais le juge Alsup a indiqué qu'il préférerait parvenir à un règlement avant cette date.
Illustration : Eric Schmidt, ex-PDG de Google (crédit photo : IDG NS Boston / James Duncan Davidson) (...)(02/08/2011 15:39:01)
Quatre choses à savoir sur Edge d'Adobe
Afin de comprendre ce que le logiciel Edge (attendu pour 2012) fait et ne fait pas, voici une sélection de caractéristiques importantes de cette technologie d'animation pour le web mise au point par Adobe et basée sur HTML. Une pré-bêta du produit est proposée gratuitement au téléchargement depuis hier.
1 - Edge n'est pas destiné à « remplacer » Flash. Contrairement à ce dernier, requis pour lire des vidéos sur YouTube ou pour faire tourner des jeux sur Facebook, la technologie exploitée par Edge a été spécialement conçue pour exécuter des « animations simples, » comme celles utilisées pour les publicités en ligne. Ce qui est surtout remarquable, c'est qu'Adobe a incorporé du HTML5 dans Edge, la norme préférée et poussée par Apple comme alternative à Flash pour lire les vidéos sur le Web. Actuellement, les appareils mobiles d'Apple comme l'iPhone et l'iPad ne supportent pas le format Flash. Pour justifier ce choix, Steve Jobs, le PDG d'Apple, avait affirmé que Flash « plantait trop souvent et puisait trop d'énergie sur les batteries des appareils mobiles » pour être considéré comme un standard efficace pour l'Internet mobile. La grande nouvelle est donc qu'Adobe se met un peu au HTML5. En revanche, la question d'une norme vidéo HTML5 qui remplacerait Flash reste, elle, toujours d'actualité. « Avec l'arrivée de la nouvelle norme HTML5, le langage offre davantage de fonctionnalités, si bien que nous voyons des gens commencer à l'utiliser dans des domaines autrefois réservés à Flash », comme l'a déclaré Devin Fernandez, chef de produit Edge chez Adobe.
2 - Edge a été conçue avec l'Internet mobile à l'esprit. En réponse à d'autres critiques formulées par Apple, Adobe a affirmé qu'Edge avait été « conçu et testé pour fonctionner de manière fiable sur les plates-formes iOS et Android, les appareils compatibles WebKit et avec la plupart des navigateurs internet (Safari, Chrome, Firefox). » Ces dernières années, l'Internet mobile est devenu un service de base pour de nombreux utilisateurs. Adobe a voulu répondre à cet usage en apportant une norme d'animation fonctionnant aussi bien que sur un PC de bureau classique.
3 - Il existe plusieurs manières de créer des animations avec Edge. Les utilisateurs ont à leur disposition trois méthodes principales pour créer leurs propres animations avec Edge : en important des fichiers graphiques de formats différents et compatibles Internet, dont SVG, JPG, PNG ou GIF ; en ajoutant des « éléments d'animation» à des pages Web existantes en HTML à l'aide d'un script java qui, selon Adobe, « sait faire le tri entre le code HTML original et le code d'animation de Edge » ; en créant ses propres animations à partir de zéro à l'aide d'une série d'éléments de construction au format HTML, texte et graphiques, récoltés sur Internet. Dans tous les cas, Edge travaille de concert avec les outils de design web professionnels d'Adobe, en particulier Dreamweaver CS5.5, Flash Professionel CS5.5 et Flash Builder 4.5 (et versions antérieures). Le nouvel outil vise les concepteurs qui cherchent un moyen efficace pour utiliser les standards du Web - HTML, Java Script et CSS - pour créer du contenu animé avec des transitions, à l'image de ce que fait Flash.
4 - Edge est toujours en mode « preview ». Inutile donc de le chercher partout pour changer le monde du web la semaine prochaine. C'est la première incursion d'Adobe dans le HTML5 pour les animations, ce n'est donc pas encore prêt pour une utilisation de premier plan. L'éditeur américain a livré une pré-bêta au public afin d'avoir en retour « une évaluation et des commentaires qui l'aideront à façonner les caractéristiques et la feuille de route du format Edge de demain. » Néanmoins, on peut dire avec certitude que si Edge fait mouche auprès des développeurs Web et des utilisateurs du Net, Adobe va multiplier ses utilisations du HTML5 pour soutenir davantage de normes susceptibles de servir pour des applications vidéo et des jeux plus complexes. Même s'il a en parti hérité de Flash Professionel et d'After Effects, Edge est présenté comme un outil rapide et léger. Adobe pense que les utilisateurs finiront par utiliser Edge pour accomplir plus facilement et plus rapidement certaines tâches qu'ils font maintenant avec Flash.
Adobe Edge est disponible sur Adobe Labs, pour Windows et Mac. A noter que sur Mac, il faut disposer des versions 10.6 ou 10.7 d'OS X pour l'utiliser.
Crédit photo : Adobe
Adobe montre Edge, l'outil HTML5 qui empiète sur Flash
Semant les graines de ce qui pourrait potentiellement venir perturber le succès et les revenus récurrents dont il bénéficie avec ses outils d'animation Flash, l'éditeur américain Adobe vient de livrer une pré-bêta du logiciel Edge, conçu pour assembler des contenus dynamiques sur le Web en s'appuyant sur HTML5 et les standards ouverts associés. « Il s'agit d'outils destinés aux designers qui veulent construire des contenus interactifs en recourant à des standards du web », a expliqué Devin Fernandez, responsable produit chez Adobe.
Traditionnellement, ces utilisateurs se servaient de Flash ou d'un produit concurrent tel que Silverlight, de Microsoft, pour ajouter des éléments interactifs aux pages web, sous la forme de « splash screen » (ces pages qui s'affichent pour faire patienter l'internaute pendant le chargement d'un logiciel), de graphiques dynamiques, de vidéos courtes ou de bannières publicitaires. Adobe estime que 99% de tous les ordinateurs desktops disposent du logiciel qui permet d'exécuter ces fichiers Flash.
Au cours des dernières années toutefois, le W3C (World Wide Web Consortium) et d'autres organisations équivalentes ont développé différentes spécifications pouvant être utilisées pour réaliser des contenus Internet riches de même nature. Et les fournisseurs de navigateurs web intègrent ces standards (comme HTML5, JavaScript, CSS et les Canvas tags) dans leurs logiciels, ce qui supprime la nécessité de faire appel à un plug-in séparé tel que le lecteur Flash.
Adobe n'a pas non plus été aidé par Apple dont le PDG, Steve Jobs, a critiqué Flash le jugeant trop bogué et conseillant aux développeurs de passer à HTML5.
Flash et HTML5 vont continuer à coexister
« Davantage de traitements qui étaient précédemment réservés à Flash sont maintenant effectués avec des standards web, reconnaît Devin Fernandez. Nous considérons qu'aider à tirer profit de HTML5 peut constituer une énorme opportunité pour notre société ».
Le nouvel outil utilise HTML5, CSS et JavaScript pour insérer des contenus web animés directement sur une page HTML. Dans une approche similaire à celle de l'outil de développement Flash, Edge permet à un développeur de modifier les attributs d'une image ou d'un élément HTML en fonction d'une durée préétablie, l'image web qui en résulte offrant alors l'impression d'être animée.
Interrogé par nos confrères d'IDG News Service, Al Hilwa, analyste chez IDC, spécialisé sur le développement d'applications, estime qu'Adobe a déjà montré qu'il pouvait facilement adopter de nouvelles tendances. « Cela montre qu'il peut rester le premier fournisseur d'outils quelle que soit la technologie utilisée », considère-t-il. « Il y a très peu d'acteurs qui soit autant qu'Adobe en phase avec les besoins et la sensibilité des designers. Il apporte le modèle historique familier à de nombreux développeurs Flash vers l'univers de HTML5 et de JavaScript, tout en conservant l'intégrité du code ».
Adobe ne s'attend pas à ce qu'Edge supplante totalement Flash, au moins pas dans un futur proche. « La technologie Flash restera un composant clé pour des usages spécifiques tels que la vidéo haut de gamme ou les jeux, précise Devin Fernandez. HTML5 et Flash vont sans aucun doute continuer à coexister. Chez Adobe, nous allons donc continuer à travailler sur des solutions portant sur ces deux axes. Les utilisateurs décideront sur quelle technologie ils veulent s'appuyer ».
La preview de Edge peut être téléchargée gratuitement. Adobe prévoit de livrer la version commerciale définitive en 2012, pour Windows et MacOS.
Crédit photo : Adobe
Après 5 années conflictuelles, Java 7 arrive enfin
«Nous savons tous pour divers motifs politiques et commerciaux que cette version a pris un certain temps pour arriver », a admis Mark Reinhold , chef architecte Java chez Oracle, dans un webcast un peu plus tôt ce mois-ci. Selon les estimations d'Oracle, 9 millions de développeurs dans le monde utilisent Java. De son côté, Tiobe Software estime qu'il est le langage de programmation le plus largement utilisé dans le monde, devançant le C et éclipsant même le C + + avec deux fois plus d'utilisateurs. Plus de 3 milliards d'appareils exécutent du code, et il est déployé dans 97% des ordinateurs de bureau professionnels dans le monde. Chaque année, le runtime Java est téléchargé plus d'un milliard de fois.
Depuis qu'Oracle a mis la main sur Java, suite à l'acquisition de Sun Microsystems en janvier 2010, le langage de programmation est sous étroite surveillance et les relations tendues avec les différents acteurs du marché. En décembre dernier coup de tonnerre : l'Apache Software Foundation avait décidé de ne plus participer à la validation du Java Community Process, et affirmé qu'Oracle ne pilotait pas les spécifications futures de Java de manière ouverte. Oracle, quant à lui, a poursuivi Google pour ce qu'il considère comme une utilisation inappropriée de Java dans le système d'exploitation mobile Android.
Une remise à niveau bienvenue
La nouvelle version est « solide, mais il s'agit plus d'une version incrémentielle que de toute autre chose », a déclaré Mark Little, responsable de l'ingénierie middleware chez Red Hat, ainsi que l'interface avec le JCE (Java Community Process).
Cette nouvelle version intègre bon nombre des tendances qui ont déferlé sur le petit monde la programmation informatique au cours de la dernière décennie. Elle offre un support nettement amélioré pour le nombre croissant de langages dynamiques non-Java conçus pour fonctionner sur la machine virtuelle Java, tels que Scala et Groovy. Cette mouture dispose également d'une API (Application Programming Interface) pour simplifier l'exécution d'un programme à travers plusieurs coeurs de processeur. La gamme des actions que les programmes peuvent effectuer avec les systèmes de fichiers a été aussi améliorée.
La première version de Java a été lancée en 1995 par Sun Microsystems qui a ensuite mise le JCP en 1998 pour permettre aux parties tierces d'avoir leur mot à dire dans le développement du langage. En 2007, Sun a placé Java sous licence Open Source, GNU v2.
Les développeurs peuvent utiliser la version 7 de NetBeans IDE (Integrated Development Environment), ou IntelliJ IDEA 10.5, pour écrire des applications Java 7. Oracle mettra à jour son JDeveloper IDE pour Java 7 un peu plus tard dans l'année.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |