Désormais, il va devoir rendre Wipro plus visible en France. La filiale française a été créée en 2001. Depuis deux ans, plusieurs succès commerciaux l'ont médiatisée : Michelin, et selon notre confrère Les Echos, SFR . « Wipro va s'engager dans un deuxième palier d'organisation avec plus de maturité » nous explique Christophe Martinoli. Un centre de services est créé en Bretagne pour le secteur télécoms. Wipro compte deux autres centres, un à Clermont-Ferrand pour le compte Michelin, un à Sophia Antipolis en R&D sur la téléphonie sans fil et design semi conducteurs. « En terme d'offres, nous sommes au même niveau que nos grands confrères, précise Christophe Martinoli. En France, nous avons sélectionné quatre activités que nous mettons en avant : la maintenance applicative, les téléservices, les nouvelles technologies, le testing. » Christophe Martinoli veut encore renforcer les capacités de Wipro France en matière de consulting. Il compte aussi sur le concept de « global delivery model » de Wipro que ses confrères, selon lui, sont en train d'apprendre. Il s'agit de profiter de la couverture mondiale de Wipro en centres de services pour pouvoir accompagner un client à l'international ou au plus près de ses besoins en local. La SSII dispose de tels centres de services partout dans le monde, en Inde et en Chine principalement, mais aussi en nearshore comme les trois qui sont en France. D'autres existent au Caire, au Mexique, à Budapest. Ils regroupent chacun des managers, des directeurs de projet, des experts. A terme, Wipro aura aussi recours en France à la croissance externe. Pour l'heure, après la période d'apprentissage, elle entame le deuxième palier de structuration avec des centres de services et un directeur général.
Wipro nomme un directeur général France pour accroître sa visibilité dans l'Hexagone
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