Comme pour la Coface, la norme BPMN n'existait pas lors de la mise en place initiale du projet d'étude des processus. Une migration progressive est en cours, la plateforme Aris mettant à disposition des outils permettant de migrer les modèles vers la norme BPMN.

En ouverture de la conférence, Gilbert Raymond, consultant SOA chez Softeam, a présenté la méthodologie type mise en place par les entreprises afin de gérer leurs processus métier. Un processus peut se définir comme une suite d'activités corrélées permettant d'expliquer comment l'entreprise fournit un produit ou un service à partir d'une demande émanant d'un client.

SOA et BPM

L'entreprise doit d'abord identifier ses processus métiers et les découper en un certain nombre d'activités. Dans cette étape, Gilbert Raymond recommande de ne pas être trop exhaustif et d'éviter une sur-décomposition car « l'objectif n'est pas de savoir comment le personnel travaille à son poste » mais plutôt de comprendre comment s'enchaînent les différentes activités de chacun. L'entreprise obtient ainsi une vision globale de son fonctionnement.

Une fois que les processus sont cartographiés, l'entreprise détermine quels sont les risques liés à l'automatisation, les contraintes auxquelles elle devra faire face et choisit le degré d'automatisation qui sera mis en place. Enfin, elle décide de modéliser les processus métiers. Mais cela nécessite un véritable savoir-faire. C'est la phase la plus coûteuse du BPM. Certaines entreprises décident de s'arrêter à l'identification, qui leur déjà donne une bonne vision de l'organisation et leur donne des bases pour l'optimiser. Dans ce cadre d'analyse, un standard été créé, le BPMN (Busines Process Management Notation), que Gilbert Raymond défini comme « un langage de description de processus métier ».