Des économies sur l'infogérance
L'acquisition d'un système Exadata représente un investissement financier très important. Pour le modèle quart de rack de l'Exadata Database Machine X2-2, le prix communiqué par Oracle sur son site indique 330 000 dollars au 6 décembre 2011 et 39 600 dollars pour le support Premier du système. Il s'agit d'un prix catalogue, en dehors de toute négociation commerciale, mais il donne une indication sur le budget à envisager pour ce type d'acquisition (les taux de remise sur le matériel sont généralement moins élevés que sur le logiciel). Interrogé sur le coût de l'opération, le responsable informatique ne fournit pas de chiffres, tout en reconnaissant qu'il s'agit d'un projet très important. « Mais, paradoxalement, il faut tout mettre dans l'équation », tient-il à préciser. Il explique ainsi être passé par plusieurs étapes. Après avoir trouvé la solution particulièrement intéressante en la découvrant sur la conférence OpenWorld, il a rapidement jugé qu'elle était trop chère pour son budget, avant de travailler le sujet avec Oracle. « Il faut tenir compte des économies, explique-t-il. En la positionnant comme une machine de consolidation, avec les gains de fonctionnement que nous pouvions capter, nous arrivons à une équation économique qui était très bonne. Nous faisons par exemple des économies sur l'infogérance. »
Les données étant compressées, la volumétrie est moindre, ce qui réduit les sauvegardes. « Lorsque vous avez un prix au Go sauvegardé, votre facture baisse. Or, ma facture de sauvegarde était assez conséquente, la réduction porte donc sur de grosses sommes. Ensuite, ainsi que je l'ai dit, la plateforme dispose encore d'une place importante pour consolider d'autres systèmes. Economiquement, c'est une solution que je trouve rentable ».
Un projet moins ardu en partant d'un cluster
Sur le coût d'achat, les niveaux de remise accordés par Oracle sont moindres par rapport à ceux d'autres constructeurs. Quant au coût de l'intégration, il est lié à la durée du projet. Or, celui-ci, en dépit de sa complexité, fut très ramassé. « Nous avons reçu la machine et moins de deux mois plus tard, notre plus grosse base y avait été migrée par notre intégrateur, Overlap. Cela représentait pourtant un gros changement car nous n'utilisions pas de serveurs en cluster jusque-là, mais des serveurs stand alone », décrit Frédéric Ndiaye. « Or, en termes de technologies, il est beaucoup plus facile de passer à l'Exadata lorsque vous venez d'une installation en RAC [Real Application Cluster] que lorsque utilisiez des serveurs stand alone. »
La première base de données a été de loin la plus complexe à migrer car de nombreuses options y avaient été actionnées pour doper la performance. Pour les autres bases, ce fut beaucoup plus facile. En revanche, le responsable informatique insiste sur les efforts requis pour insérer l'Exadata dans l'infrastructure IT de Redcats, pour le faire communiquer avec les applications, avec les firewalls, avec le réseau, etc. Il faut passer par des liens qui n'existaient pas forcément, bien analyser l'architecture, savoir identifier ce qui manque, ce qui risque de bloquer... « Il est nécessaire de travailler avec des équipes qui comprennent l'appliance dans son ensemble. L'installation d'un Exadata ne s'improvise pas », conclut-il.
Témoignage : Oracle Exadata, une machine de consolidation pour Redcats
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