« Et comme nous sommes ici dans un projet à très long terme, voire permanent, il m'a semblé nécessaire d'investir du temps dans un flux type de contrôle qui intègre tout ce que l'on peut mutualiser, avec le maximum d'informations paramétrées. Cela doit ensuite permettre, lorsqu'on nous demande une nouvelle règle de contrôle, de nous focaliser uniquement sur son écriture ». Ce flux type a demandé une quarantaine de jours, mais il devrait permettre de diviser par deux les temps de développement.
Une première salve de 70 règles à coder
Un outil de profiling est également utilisé pour exposer les données afin de pouvoir les analyser, avoir des statistiques sur les fréquences de valeur, de format... « Je pense qu'en donnant une visibilité sur le contenu de nos bases, les utilisateurs métiers vont plus facilement pouvoir définir les règles de contrôle », a précisé Philippe Guiraud. Quant à la partie décisionnelle, elle va permettre de démontrer la décroissance du nombre d'anomalies détectées. « Dans la directive Solvabilité II, il y a une forte notion de preuve et cela permettra de s'engager par rapport à l'autorité de contrôle en prouvant les vérifications effectuées à fréquences régulières sur différents pans d'activité ».
L'objectif du projet était de mettre en recette fin juin les 13 règles de contrôles, ce qui est fait. « Hors appel d'offres, nous avons passé à peu près 110 jours en interne, avec une assistance d'Information Builders de l'ordre de quinze jours », a évalué le responsable décisionnel. Dans ce projet, qui a une finalité réglementaire, il reste à écrire des procédures sur le rôle de chacun, et à industrialiser la saisie des formulaires par lequel les utilisateurs décrivent les règles de contrôle. Il y aura sans doute des impacts organisationnels dans le dimensionnement des équipes, notamment pour les corrections. « Dans le cadre des travaux sur Solvabilité II, il m'est arrivé la semaine dernière un premier lot de 70 règles de contrôle qui ont été définies et qu'il reste à coder. Cela signifie que le projet entre en maturité », estime Philippe Guiraud. La définition des 13 règles de contrôle a demandé deux semaines de travail. « Aujourd'hui, nous pourrons coder en une demi-journée une règle qui ne présente pas de difficulté particulière. »
Interrogé lors de la conférence Information Builders Summit sur le coût de la non-qualité des données, le responsable du projet de SMACL a en revanche reconnu qu'il restait toujours difficile à évaluer.
SMACL Assurances implique ses métiers sur la qualité des données
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