Précédemment, les initiatives de soutien de la part des gouvernements locaux avaient pu laisser à désirer. Désormais, pointe Gartner, des pays comme le Mexique et le Chili disposent sur ce critère de l'évaluation « très bon ». Même note pour le Mexique sur le vivier de ressources et le coût. La région a également avancé sur le plan de l'infrastructure, les mieux notés sur ce point étant le Brésil et le Chili et les moins bien lotis étant l'Argentine et la Colombie. Le Brésil, en revanche, est le mieux noté (« excellent ») sur le plan de l'environnement politique et économique.
Toutefois, l'ensemble de la région a encore des progrès à faire dans le domaine de la sécurité des données et de la propriété intellectuelle. Cela reste un de ses points faibles. Enfin, si le système éducatif est jugé « bon » au Chili, au Mexique et au Costa Rica, le Panama hérite de l'évaluation la plus basse.
Le vivier de ressources peut encore progresser en EMEA
Enfin, sur la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), le Top 30 inclut la Bulgarie, la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Russie, la Slovaquie, l'Ukraine, la Turquie, le Maroc, l'Egypte, l'Afrique du Sud et l'Ile Maurice. Sur le plan du soutien gouvernemental, l'Egypte est la seule à tirer vraiment son épingle du jeu (« très bon »). Cela reflète les efforts qui restent à accomplir pour que les modèles de fourniture de services se hissent à l'échelle internationale. Sur le plan du vivier de ressources, aucun pays de cette zone ne dépasse la note medium (« bon »). Sur le critère système éducatif, la Russie est passé de « très bon » à « bon », la Hongrie et la Roumanie, de « bon » à « correct ». Sur le critère du coût, l'Egypte, la Slovaquie et l'Ukraine ont reculé d'un cran, passant de « très bon » à « bon », tandis que la Russie a glissé de « bon » à « correct ».
Dans cet environnement de plus en plus dynamique et global, ce sont les fournisseurs multinationaux qui vont continuer à étendre leur présence sur différentes régions, en y apportant leur expertise et leur maturité, confirme Gartner. Face à eux les fournisseurs locaux vont faire de leur possible pour devenir des acteurs de l'offshore en se plaçant sur des niches ou en saisissant des opportunités. « Même si certains pays sont notés faiblement dans certaines catégories, les clients peuvent y trouver des fournisseurs - tant globaux que locaux - dont les aptitudes peuvent contrebalancer quelques-uns des risques qu'ils présentent », conclut Ian Marriott.
Illustration : société Vindhya E-Infomedia, située à Bangalore (crédit photo : IDGNS)
Services IT offshore : Gartner évalue trente destinations
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