En revanche, sa part de marché s'effrite (48,7% contre 49,5% un an plus tôt) et surtout sa « part de conquête ADSL » (faculté à attirer des clients) s'effondre, à 26,0% contre 51,3% un an auparavant. FT estime que ses concurrents ont amélioré leurs capacités de distribution, et blâme les contraintes réglementaires qui l'empêchent d'être plus compétitif. Au final, l'opérateur estime que les impacts réglementaires, dont la taxe audiovisuelle instaurée par la Loi Chatel, comptent pour la moitié de l'Ebitda, qui s'établit à - 181 M€. 14% de hausse pour l'offre Business Everywhere en France Le second semestre verra une segmentation plus précise de l'offre mobile, indique France Telecom. L'opérateur se polarisera sur le haut de gamme, où il s'agira d'améliorer les offres de renouvellement pour les clients, et sur l'entrée de gamme, par le biais des opérateurs virtuels (MVNO) et avec une formule à 10 € / mois pour les bénéficiaires du RSA. En ADSL, France Telecom espère pouvoir proposer des offres plus attractives, avec des possibilités d'appels simultanés en VoIP, par exemple. Quant au marché entreprise, si les services de réseau, les services d'intégration et l'infogérance connaissent une belle croissance (FT aurait 718 000 clients Business Everywhere en France, 14% de plus qu'un an avant), le but de l'opérateur est d'accélérer le passage au tout IP, afin de pouvoir proposer « des services à valeur ajoutée ».
Semestriels : France Telecom fier de sa résistance au contexte économique
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