Les disques SSD sont trop chers et ne décolleront pas, avait dit le patron de Seagate au magazine Fortune le mois dernier. Mais il avait ajouté que s'ils avaient du succès, alors il considérerait une action en justice. Et Bill Watkins tient ses promesses : le patron du plus gros fabricant de disques durs vient d'assigner STEC, fabricant de disques à mémoire électronique (SSD, solid state drive), devant une cour de justice américaine, pour violation de quatre brevets. Dans une lettre ouverte, Bill Watkins explique bien évidemment que cela n'a rien à voir avec une tentative quelconque de torpiller le marché naissant des SSD, réputés plus fiables et plus rapides que les disques durs magnétiques traditionnels. Il s'agit juste, dit-il, de préserver les quelque 7 Md$ investis en R&D depuis une dizaine d'années, et le portefeuille de 3 900 brevets enregistrés aux Etats-Unis. « Nous apprécions les avancées dans ce domaine [les SSD], ainsi que dans d'autres technologies, écrit Bill Watkins. En fait nous continuons d'investir considérablement en R&D et nous avons maintenant des équipes se concentrant sur le développement de SSD Seagate et de technologies liées. Le but de ce procès est de préserver pour nos actionnaires la valeur que nous avons créée en construisant notre portefeuille de brevets. » Seagate brandit la menace de procès pour récolter des royalties
Seagate joue de ses brevets contre les SSD
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Le premier fabricant de disques durs magnétiques précise qu'il n'a rien contre la toute nouvelle concurrence des disques à mémoire électronique. Mais en intentant un procès contre STEC, il menace clairement tout le secteur... en attendant de sortir sa propre gamme de SSD.
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