Avec un chiffre d'annuel inférieur à 200 M$, STEC est un petit poisson, qui a apparemment valeur d'exemple. Car la menace pointe sous l'appel au dialogue. Le CEO de Seagate explique en effet qu'il préférerait ne pas avoir à mettre ses ressources en branle pour attaquer les autres fabricants (pour rappel, Seagate a réalisé 11,4 Md$ de chiffre d'affaires en 2007, et 913 M$ de bénéfice net). Le mieux, dit-il, serait que ces derniers lui versent spontanément des royalties : « Nous préférerions éviter des procès coûteux et perturbateurs, et à la place nouer des partenariats commerciaux et des accords de licence constructifs avec d'autres dans notre industrie. » De tels accords auraient un triple mérite pour Seagate : cela lui rapporterait de l'argent facilement, cela renchérirait le prix des SSD des concurrents (qui devraient refacturer au client cette sorte de taxe Seagate), et cela lui ferait gagner du temps - pendant la durée des négociations - pour proposer au marché sa propre gamme de SSD.
Seagate joue de ses brevets contre les SSD
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