Un premier socle du DMP devra être prêt pour 2009, avec des services de base d'accès aux médicaments délivrés au patient, ses résultats de radiologie et d'analyses. En parallèle, des pilotes expérimenteront des services comme les rappels automatiques de vaccins, le dépistage et pour les professionnels de santé, il sera possible d'obtenir une vision du parcours du patient. Evolution importante par rapport aux projets précédents, ce « socle » sera hébergé au niveau national, point qui n'avait jamais été précisé explicitement jusqu'alors. Il bénéficiera par ailleurs du très attendu identifiant national de santé. Cet identifiant nouveau est différent du numéro INSEE, utilisé par la sécurité sociale. En outre, un Conseil national des systèmes d'information de santé sera créé. Et les maîtrises d'ouvrage des projets de systèmes d'information partagée seront fusionnées au sein de l'ASIP. Le GIP DMP, le GIP CPS et la partie « interopérabilité » du GMSIH donneront naissance à l'agence des systèmes d'information de santé partagée, l'ASIP. Un budget de 100 millions d'euros Le DMP bénéficiera d'un budget de l'ordre de 100 millions d'euros par an, avec un effort légèrement supérieur en phase de lancement. Enfin, une nouvelle version, appuyée sur le portail d'accès et l'identifiant de santé est attendue à partir de 2011 ou 2012. Il semblerait que les services actuellement expérimentés un peu partout sur le territoire devraient s'appuyer sur la plate-forme nationale, au même titre que les dossiers patients numériques hospitaliers, des cliniques et des médecins libéraux. L'un des rôles des nouvelles organisations mises en place sera de définir les normes d'interopérabilité entre tous ces outils.
Roselyne Bachelot croit toujours au DMP
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