Tous souhaitent également revenir à une communication claire, ce qui a lourdement fait défaut lors des derniers évènements et sortir de la polémique et des vieilles histoires. Ils devront très vite valider l'intégration dans Eben Numérique, donc la synergie avec les bureauticiens. Paradoxalement, il leur faut justifier une intégration emmenée par Silvano Trotta.
Frédéric Decard et ses administrateurs, veulent travailler au sein d'Eben Numérique et récupérer les brebis égarées. Des anciens de la Ficome se retrouvent dans de multiples structures. Les grands intégrateurs au Syntec Numérique, mais ceux de plus petite taille peuvent être tentés de les rejoindre, Syntec Numérique déployant une forte activité en région. Le CICF regarde l'affaire de près et sera sollicité pour créer une structure télécoms.
Une Ficome jugée déphasée
Les gros intégrateurs ont en fait déjà gagné une autre rive celle du Syntec Informatique très accueillant, une commission spéciale dite infrastructure a été créée pour eux. De grands noms comme Nextiraone ou Axians l'ont rejoint. Axians s'était même payé le luxe en septembre 2009 de dénoncer : « La Ficome ne répond plus aux attentes des intégrateurs télécoms, qui proposent depuis des années des services de solutions globales de communication alliant informatique et téléphonie. Trop ancrée dans la téléphonie traditionnelle la Ficome n'a pas su accompagner la mutation profonde du marché de la communication d'entreprise et se trouve aujourd'hui déphasée par rapport aux besoins de ses principaux acteurs ».
Ce tour d'horizon ne serait rien sans le CDRT, Club des dirigeants réseaux et télécoms, un club suscité fin 2011 par Philippe Sordet un ancien de la Ficome. Le Club travaille sur des thématiques de la profession, les successions par exemple, il a vite trouvé sa place et son rythme. Deux groupes, Resadia et Convergence, offrent le 1er pour les grandes entités le second pour les PME de la profession, une structure d'achat et de mutualisation, l'une et l'autre particulièrement dynamiques. Bref, la commission télécoms devra travailler d'arrache-pied pour prouver son utilité et récupérer les adhérents partis au fil des années.
Beaucoup dépendra aussi de la personnalité d'André Vidal, décrit comme « entreprenant » mais également « autocrate », dont les décisions ont laissé des traces, par une communication à minima et deux licenciements qui ont du mal à passer. Les suites du conflit avec l'ancien Président de la Ficome donneront ou pas un peu de latitude à Frédéric Decard et ses administrateurs pour réaliser leur programme.
Quel avenir pour l'accord Ficome/FEB ?
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