« Jusqu'ici, notre vue de l'univers était fragmentée, discontinue », a encore expliqué Roy Gould. Tandis que le projet Worldwide Telescope assemble des teraoctets de données, clichés en couleur et informations sur les étoiles, les galaxies, les planètes, donnant une véritable impression de continuité. Il sera possible, a-t-il ajouté, de créer et d'enregistrer son propre circuit touristique. « Cela va changer la façon dont on fait de l'astronomie... cela va changer la façon dont on enseigne l'astronomie... et plus important, cela va changer la façon dont on se voit au sein de l'univers. » Pour l'heure, aucune bêta n'est accessible, il est donc malaisé de comparer directement ce WWT à Google Sky, le logiciel d'exploration de l'espace désormais intégré à Google Earth. Microsoft en dévoilera peut-être plus début mars lors du TechFest, manifestation annuelle où Microsoft Research ouvre les portes de ses labos. On imagine pour l'instant que le logiciel de visualisation nécessité par le WWT reprendra la technologie Photosynth, déjà utilisée pour visualiser la navette Endeavour sur son pas de tir. Curtis Wong, de Microsoft Research, a déjà assuré, en remerciant Craig Mundie pour ce geste, que ce logiciel client, attendu pour le printemps, serait gratuit.