Microsoft a dû casser les prix de Windows : alors que le nombre de licences vendu en OEM a baissé de 6%, le CA généré a chuté de 19%. Microsoft incrimine à la fois les netbooks (vendus avec du Windows XP à bas prix pour contrer Linux) et la morosité de la demande de "premium editions" par le marché professionnel. Comprenez, les entreprises ne veulent pas de Vista. Heureusement, la division Server and Tools voit son CA augmenter de 7%. Avec 3,4 Md$ engrangés, elle est devenue la deuxième division du groupe. Sa rentabilité progresse dans des proportions encore plus importantes avec un résultat opérationnel de 1,3 Md$ (+24%). Avec un ratio par rapport au CA de 39%, on est pourtant encore loin de la profitabilité des Windows clients. Microsoft souligne la progression des ventes de SQL Server, mais pas celle de Windows Server qui devrait pourtant être portée par les mises à jour vers la version 2008. L'intérêt pour la virtualisation ne doit pas être étranger à cette discrétion. Quant à la Business Division, dont 90% du CA provient des ventes de Microsoft Office et le reste du PGI (ERP) Dynamics, elle affiche des résultats mitigés. La plus importante division du groupe annonce un CA en baisse de près de 5%, à 4,5 Md$ et un résultat opérationnel en baisse de 8%. En cause, la chute de la demande du grand public (-30%, à 299 M$). Microsoft constate, outre la morosité générale du marché, un basculement ("shift") vers des "produits moins chers". Il doit s'agir de la suite bureautique gratuite Open Office.
Microsoft conclut le pire trimestre de son histoire
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