Le dossier patient mis en oeuvre utilise l'application eMed de CS3i (sauf pour encore trois cliniques en cours de migration). Chaque clinique possède sa propre instance du produit avec une base de données dédiée. Cette architecture, qui a été définie avec l'éditeur du logiciel pour éviter tout incident, a été mise en oeuvre par Cheops Technology. Elle permet une adaptation facile à la croissance attendue du groupe qui a vocation à acquérir ou ouvrir d'autres établissements : il suffit de rajouter des instances.
Un périmètre qui devrait s'accroître
Le projet devrait également s'étendre avec une augmentation de son périmètre fonctionnel. En effet, le groupe utilise un produit vieillissant pour son informatique administrative, Santé 400, qui était commercialisé par Siemens Healthcare Solutions mais a été repris par WebSanté durant l'été 2011. Une réflexion est en cours pour son remplacement avec une échéance dans les cinq ans.
La plupart des produits du marché, dont celui proposé aujourd'hui par WebSanté, dispose d'un coeur accueil-facturation-PMSI-planification d'activité qui se connecte à une comptabilité et une paie tierces. Il est probable que ce nouveau système d'information administratif sera lui aussi hébergé à l'extérieur.
Medi-Partenaires héberge les données santé de ses clients dans un double cloud
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Votre article est très interressant, mais je trouve très étonnant que Medi-Partenaires héberge les données santé de ses clients et ne mentionne pas le fait que dans le cadre d'hebergement de données de santé les données doivent être hebergée dans un centre de données agréé. Le décret n°2006-6 du 4 janvier 2006 définit les conditions d’agrément des hébergeurs de données de santé à caractère personnel sur support informatique.
Signaler un abushttp://esante.gouv.fr/referentiels/securite/hebergement-faq#1
a) L’hébergement de données de santé à caractère personnel ne peut être effectué que par un organisme agréé hébergeur au sens de la l’article L 1111-8 du code de la santé publique et du décret 2006-6 du 4 janvier 2006.
b) Si l’éditeur retenu par le professionnel de santé ou l’établissement de santé héberge les données ainsi déposées, il doit satisfaire aux conditions d’agrément prévues part les textes.
Il peut également confier cette prestation d’hébergement d’applications en mode SaaS (ou équivalent) à un organisme tiers agréé hébergeur de données de santé à caractère personnel pour la même famille de service (service en mode SaaS).
Le contrat d’hébergement conclu entre l’éditeur de logiciels et l’hébergeur agréé doit garantir le respect d’obligations énoncées à l’article R 1111-13 du code de la santé publique (article issu du décret 2006-6 du 4 janvier 2006) relatif au contrat d’hébergement et notamment prévoir les modalités de recueil du consentement de la personne concernée par les données de santé hébergées.
Le contrat conclu entre l’éditeur de logiciel et le professionnel de santé ou l’établissement de santé devra notamment mentionner que le logiciel objet du contrat et les données de santé gérées par le logiciel sont hébergés chez un hébergeur agréé ; l’étendue de la prestation pour laquelle l’hébergeur a été agréé, la nécessité de recueillir le consentement de la personne concernée à l’hébergement et les modalités d’accès des professionnels de santé aux données de santé.
Merci pour vos articles.