« Le décalage est tout à fait évident », a confirmé Michuki Mwangi, de l'Internet Society en Afrique. Il explique que son continent reste davantage concerné par la mise en place de noms de domaine de premier niveau (comme les .com, .fr...), de serveurs racines et de points d'échange Internet (IXP), des questions que les pays développés ont déjà résolues depuis longtemps. 18 pays africains étaient représentés au Caire, mais Michuki Mwangi remarque que leurs préoccupations sont jugées élémentaires par les pays développés présents qui utilisent Internet de façon significative depuis au moins quinze ans. « Quand nous sommes en Afrique, les autres pays considèrent que le Kenya, l'Afrique du Sud et l'Egypte sont parvenus à un autre niveau technique, mais lorsque nous arrivons à l'Icann, le niveau est totalement différent : nous sommes complètement perdus. »
Les préoccupations de l'Icann restent celles des pays développés
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