Les résultats commerciaux sont la principale préoccupation Reste « le grand sujet », l'éternelle question (crise ou pas crise) : quelles sont les relations avec les banquiers ? Pour 76% des répondants, elles sont restées bonnes, pour 9% elles se sont dégradées, 1% disent « beaucoup dégradées », 1% également « fortement dégradées ». Les encours sont restées les mêmes à 71%, ont diminué pour 19% des répondants ce qui n'est pas anodin. Les répondants se sont prononcés au deuxième semestre, là encore le décalage n'est pas enregistré, les banques se prononceront ce début d'année. Les finances n'obsèdent pas les personnes interrogées, la priorité absolue des répondants va aux résultats commerciaux. C'est très net dans les réponses. « Le problème le plus épineux » ? Pour 57% des répondants c'est « le manque de commandes et de chiffre d'affaires ». La trésorerie est à 13%. D'ailleurs, cette trésorerie est dûe pour 60% des répondants au « rallongement des délais de paiement des clients ». Encore le commercial. 20% des adhérents interrogés font remonter les difficultés de trésorerie aux encours des banques, 20% également aux encours des fournisseurs. Logiquement, la mesure la plus importante pour affronter la crise c'est : « augmenter l'activité commerciale » pour 50% des interrogés, « trouver de nouveaux débouchés » pour 34% d'entre eux. La trésorerie n'est qu'à 4%. Là encore le décalage est sensible entre l'opinion des adhérents du 3SCI et celle de leurs partenaires, banquiers par exemple. « Nous fonctionnons avec une logique de terrain, d'abord les ventes, ensuite la trésorerie. Pour nous TPE, la trésorerie c'est bien le résultat de l'action commerciale », note Olivier Bouderand.