Legg Mason, numéro deux dans la liste des actionnaires les plus importants de Yahoo, s'est déjà dit favorable au rachat, mais à un prix plus élevé. Bill Miller, l'un de ses gestionnaires, avait estimé que le juste prix s'établissait à 40 dollars l'action. Mais RiskMetrics rappelle que Legg Mason a investi davantage dans Yahoo que dans Microsoft. « Ne vous attendez pas à ce que les autres grands actionnaires de Yahoo suivent Bill Miller », estime la société d'analyse financière dans un récent rapport, toujours cité par Reuters. Les investisseurs ayant également des intérêts dans Microsoft vont plutôt chercher à éviter une surenchère qui pourrait minorer les bénéfices attendus de cette fusion entre les deux acteurs. Rappelons que Microsoft souhaite racheter Yahoo pour renforcer ses positions sur le marché de la publicité en ligne. Sur ce secteur, son portail Web MSN ne pèse que 5,2%, selon les estimations du cabinet eMarketer, contre 5,5% pour AOL, 15% pour Yahoo et 40,4% pour Google.