Les contrats se négocient de manière plus ardue. Désormais, il faut compter entre dix huit mois et deux ans pour en négocier un. Le client met son prestataire sur le gril au plan financier ou en termes de prestations. Il se montre plus rigoureux en termes de contenu, de sélection des prestataires, de modes de delivery. La durée des contrats est elle-même réduite, passant de 5 à 3 ans en moyenne. Des contrats plus que jamais enrichis de possibilités de révision annuelle. Les clients ne se privent pas non plus pour mettre en oeuvre plus facilement des possibilités de « réversibilité ». En clair, quand il signe un contrat, le prestataire s'engage à fournir les bons niveaux de documentation au client. Si ce dernier décide de changer de prestataire, le nouveau venu pourra plus facilement reprendre le contrat pour un périmètre équivalent. Comme le dit Elisabeth de Maulde avec humour, « c'est comme pour un contrat de mariage, où on prévoit le divorce ». Ces différentes données rendent le marché de l'infogérance encore plus sélectif. Cinq grands acteurs cumulent 47% du marché, le n°1 IBM truste 21% des parts. En dehors d'eux, difficile d'exister. Plusieurs acteurs ont même disparu, Getronics s'est vendu à APX, CS a cédé sa division infogérance à BT. Là encore, les contraintes sont redoutables. « Vous ne pouvez plus suivre sur un tel marché sans une certaine
Les entreprises relèvent leur niveau d'exigence vis à vis de l'infogérance
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