Toutefois, le DSI, Mike Blake, n'est pas satisfait du système de licence pour BPOS et Office 365 qu'il trouve trop compliqué, spécialement si l'on considère qu'il s'agit de suites basées sur des abonnements. Il aimerait que ces suites soient facturées sur un modèle « tout compris », à l'instar de la suite concurrente Google Apps qui coûte 50 dollars par utilisateur et par an, ou 5 dollars par utilisateur et par mois. Hyatt a presque failli choisir Google Apps plutôt que BPOS, se décidant finalement en raison de la familiarité acquise avec le client de messagerie Outlook. « On a presque choisi par tirage au sort », se souvient-il. Office 365, lui, propose diverses versions à des prix différents suivant la composition de ses éléments et Mike Blake trouve ces scénarios fâcheusement complexes.
Windows Phone 8 : les DSI doivent examiner deux points
Concernant le navigateur Internet Explorer 10, on sait que celui-ci arrivera avec deux interfaces différentes : celle du traditionnel bureau Windows et Metro. Cette version est conçue pour tirer parti des fonctions d'accélération du matériel. Elle sera plus sécurisée et supportera HTML5, CSS3 et d'autres standards web assez largement répandus.
Les entreprises pourront aussi s'intéresser à la prochaine version majeure de Windows Phone OS, qui n'a pas encore été officiellement annoncée mais répondrait au nom de code « Apollo ». Certains pensant qu'elle s'appellera Windows Phone 8 et qu'elle apportera plus de cohérence, au niveau du code et des applications, avec les versions de Windows pour les postes de travail et serveurs. Sur ce terrain, Microsoft reste un outsider, derrière Android et iOS.
Il y a néanmoins deux points importants auxquels les DSI devraient songer, selon Avi Greengart, analyste chez Current Analysis. Le premier concerne le contrôle des terminaux et la sécurité qui seront proposés aux départements informatiques à travers les produits serveurs de Windows. Alors que Windows Phone 7 et 7.5 sont en général plus avancés que la version 6.5, cette dernière a apporté aux équipes IT davantage de contrôle sur l'administration des téléphones, pointe Avi Greengart. Le deuxième point important à suivre est le niveau de compatibilité des applications. « Il y en aura, mais la question qui se pose est jusqu'où ? », souligne l'analyste.
Microsoft a récemment dit dans un billet de blog que les applications actuelles pour Windows Phone et les jeux fonctionneront sur la prochaine version majeure de l'OS mobile. L'éditeur a également dit que « toutes » les compétences acquises par les développeurs Windows Phone « sont transférables vers la conception d'applications pour Windows 8 et, dans de nombreux cas, la majorité du code sera aussi transférable ».
Les entreprises doivent-elles migrer sur les prochains produits de Microsoft ? (2e partie)
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