8) Parce qu'ils sous-estiment la complexité des SOA D'un point de vue utilisateur, SOA et BPM sont d'une grande simplicité : ils font apparaître comme des applications intégrées des centaines de logiciels et services applicatifs. Vu de l'intérieur, cela représente en revanche un exercice redoutable, même pour des développeurs aguerris. Il faut donc s'attendre à ce que de nombreux obstacles se dressent sur la route, que cela vienne des produits des éditeurs qui manqueraient de maturité ou bien de l'intégration avec le système d'information existant. Dans tous les cas, prévient Mike Kavis, il faut fixer des objectifs réalistes, ne jamais oublier l'infrastructure de sécurité pour chaque sous-projet, et procéder par itérations afin de délivrer souvent de la valeur au métier. 9) Parce qu'ils ne parviennent pas à mettre en place une gouvernance SOA Qu'on l'appelle management ou gouvernance - le terme qui effraiera le moins les équipes, ou rencontrera la meilleure adhésion - il faut mettre en place une politique de gestion globale. Tant au moment de la conception (pour faire en sorte que les développements respectent les principes architecturaux, notamment) qu'après le déploiement, pour comptabiliser les services consommés, superviser les performances, etc. Mike Kavis recommande d'investir dans une équipe dédiée, avec des outils spécifiques, qui gagnera en maturité en même temps que le reste des équipes et des projets. 10) Parce qu'ils laissent les éditeurs guider l'architecture Mike Kavis met en garde contre ce que Ron Schmelzer qualifie de VDA (Vendor driven architecture, ou architecture guidée par le fournisseur) : « Le but du fournisseur est de vous vendre autant de choses que possible. Votre but est d'implémenter avec succès la SOA, et de procurer à votre entreprise le maximum de bénéfices avec le minimum de dépenses. Voyez-vous le conflit d'intérêts ? » Bien sûr, les fournisseurs arguent que leur acheter leur plateforme complète réduira les coûts d'intégration - ce que l'auteur conteste, puisque ces plateformes sont justement constituées de multiples produits rachetés et agrégés. Il s'agit donc ici d'une étape cruciale, qui consiste à prendre le maximum de renseignements auprès des experts et des pairs, à bien définir son besoin avant de consulter les fournisseurs, et à demander à ces derniers des preuves technologiques de ce qu'ils avancent. Il est bien évidemment tentant de s'en remettre à l'expertise d'un éditeur, mais sachant combien les projets SOA sont coûteux, et prévus pour durer des années, cette décision est l'une des plus difficiles à prendre. Titre de l'encadré: En savoir plus Encadré: - L'opinion de Mike Kavis sur CIO.com
Les 10 causes d'échec des projets SOA listées par CIO.com
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Très bon article, s adapte pour plusieurs domaines (téléphonie)
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