Tout comme Aria, Linkem a voté une augmentation de capital de 10 millions d'euros pour débloquer la situation. Cette bouffée d'oxygène devrait permettre, selon la direction du groupe, de convaincre au moins 5 000 Italiens de souscrire un abonnement, l'objectif ciblé par Linkem d'ici 2012. Plusieurs sociétés sont également sur la ligne de départ comme Retelit, qui fait de la sous-traitance avec son WiMax. Enfin, Mandarin qui doit se contenter pour le moment, de son petit millier d'abonnés, plus un million d'utilisateurs potentiels en Sicile, l'une des régions actuellement couverte par le réseau. Du coté des autres, c'est le désert. Rien ne bouge chez MGM, propriétaire de la télévision locale OdeonTV, ou du côté des consortiums Ribes et Assomax.
Dans le milieu, on estime que la situation désastreuse du WiMax en Italie découle du comportement laxiste de l'Etat qui a retardé la vente aux enchères des licences. Pour preuve, veulent croire certains experts de secteur, la situation américaine où les opérateurs tablent sur 120 millions d'abonnés d'ici la fin de l'année. Le Wimax serait-il maudit en Europe, à l'instar de ce qui se passe en France où Bolloré Télécom aura dépensé ses investissements en pure perte.
Le WiMax ne fait pas recette en Italie
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