Mais dans l'ensemble, les membres du Conseil ont instamment appelé à plus de prudence. « Établir des contacts réguliers avec Oracle serait un premier pas, » a déclaré Joerg Schilling. L'OGB n'a aucun contact officiel au sein d'Oracle. Seule Teresa Giacomini, elle-même membre du Conseil, travaille pour Oracle à un poste qui n'a rien à voir avec Solaris. « Nous ne savons même pas avec qui discuter, » a admis Dennis Schilling. Simon Phipps, un autre membre du Conseil, estime pour sa part que «le moment de se mettre autour d'une table pour discuter d'une séparation n'est pas encore arrivé, » pointant le fait que « ce ne serait pas une bonne idée étant donné qu'Oracle fait encore beaucoup de travail de développement et continue d'apporter son soutien aux sites web communautaires. » Simon Phipps fait également remarquer qu'Oracle peut ne pas avoir encore mis l'Open Source à l'ordre du jour, étant donné l'agenda très chargé de son patron Larry Ellison, ces temps-ci.
Dans un email adressé à IDG News Service, Simon Phipps note aussi le style plus contrôlé d'Oracle dans sa communication avec le monde du logiciel, par rapport à l'approche plus ouverte de Sun. Il fait le même constat dans la manière dont Oracle gère sa communication autour de MySQL. « Compte tenu de ces différences de méthode, je ne vois pour l'instant pas de motifs à être inquiets, » a déclaré Simon Phipps dans son mail. Quant à Oracle, ils n'ont, pour l'heure, pas répondu aux demandes de commentaires à ce sujet.
Le silence d'Oracle agace la communauté OpenSolaris
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