L'interopérabilité facilite en effet l'interconnexion des SI publics, ce qui permet, à moindre coût et plus rapidement, de délivrer de nouveaux services au public basés sur l'échange d'informations entre services. Les composants développés à un endroit et respectant les principes du RGI, dans une DSI publique, peuvent être réemployés aisément par une autre DSI publique : le RGI vise aussi à accroitre la mutualisation des investissements. Parmi les préceptes du RGI, on trouve bien entendu des considérations très techniques mais aussi des indications méthodologiques ou, plus prosaïquement, des règles de vocabulaire pour que chacun puisse comprendre son voisin et utiliser les mêmes référentiels. Le recours aux normes ouvertes (au sens de la Loi sur la Confiance dans l'Economie Numérique) est un axe majeur. Les formats bureautiques (même le PDF !) restent cependant à l'état de « recommandés »(PDF, XML) voire à « en observation » (OpenDocument, OpenXML). En effet, toutes les bonnes pratiques du RGI se heurtent à un impératif : l'autonomie de gestion des établissements et des collectivités. De nombreuses règles sont donc, elles aussi, « recommandées » voire « en observation ». On doit chercher les normes obligatoires (l'usage du POP3/SMTP et de S/MIME pour l'envoi de courriels, XMPP pour la messagerie instantanée, TCP, HTTP...). Dans certains cas, un protocole est déclaré obligatoire (IPv4 par exemple) mais il est recommandé de prévoir une possible évolution vers la version suivante (IPv6 dans cet exemple). Les objectifs du RGI sont classiques dès lors que l'on parle de faciliter l'interopérabilité.
Le RGI est enfin publié après quatre ans de chantier
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