L'usage du logo et de la marque « Natural Security » par un opérateur de paiement implique l'acceptation de règles dont le respect peut faire l'objet d'un audit par l'entreprise : aucune base de données biométrique (les données doivent être stockées dans la carte à puce uniquement), pas de traçabilité du support de ces données et enfin confidentialité et intégrité des échanges entre le dispositif de paiement et la caisse. André Delaforge remarque : « la CNIL a apprécié que la technologie ne soit déployée qu'avec des règles précises d'usage ».

Pas de fichier central d'empreintes biométriques


Pour l'heure, il n'existe pas d'autorisation unique pour le déploiement de la solution. Natural Security a fait valider un dossier technologique par la CNIL mais chaque opérateur souhaitant déployer la solution doit donc déposer une demande d'autorisation auprès de l'autorité administrative indépendante.

« L'absence de fichier central a deux avantages » relève Cédric Hozanne. Tout d'abord, cela facilite l'enrôlement des consommateurs qui ont moins de réticences. Surtout, la comparaison biométrique s'effectue en 1-1 entre le doigt et l'empreinte biométrique du doigt stockée dans la carte. Des risques de rejet injustifié ou au contraire d'acceptation à tort peuvent survenir lorsque de multiples empreintes biométriques sont comparées, donc dans le cas d'un fichier central.

Une technologie utilisable bien au-delà du seul paiement


Natural Security commence à travailler avec des banques et d'autres entreprises pour un déploiement réel de la solution. En France, aucun projet n'est cependant encore lancé pour de bon.

Aux Etats-Unis, un test est actuellement en cours avec un opérateur local de paiement, Discover. L'Université de San Jose va l'utiliser à la fois pour le contrôle d'accès physique à ses locaux et pour le paiement du restaurant universitaire.

Cet exemple démontre que la solution peut donc avoir des usages bien au-delà du paiement. De nouveaux usages sont ainsi en cours de mises au point avec d'autres partenaires : signature électronique (avec Dictao et Norsys), le contrôle d'accès logique (avec Avencis) et physique (avec Vauban).