Selon Arnold Aumasson, la démarche de test est de plus en plus indépendante du processus de développement d'applications et le marché est en complète structuration. Il y a quelques années, le test était la variable d'ajustement du développement. Mais avec la criticité croissante des systèmes d'information, la donne a changé. « En cas de dysfonctionnement, l'entreprise sait qu'une interruption du système d'information peut lui être préjudiciable tant en termes de gestion, que de relation client et d'image, rappelle l'analyste. Le test permet de limiter ces impacts. Les entreprises se sont donc structurées pour faire du test une filière à part entière au sein de laquelle on propose maintenant des plans de carrière. C'est devenu un métier. » Dans cette perspective, il entrevoit donc un réservoir de croissance énorme dans ce secteur. « De plus en plus souvent, pour des questions de pilotage des ressources, ou bien en dehors des périodes de développement, l'entreprise sous-traite les tests à des acteurs qui ont élaboré des méthodologies sur lesquelles ils ont capitalisées. A fortiori maintenant que l'activité est mieux comprise. » D'un point vue sectoriel, l'étude constate que les secteurs bancaire et télécoms représentent à eux deux la moitié du marché. Les banques, par ailleurs « au ralenti dans leurs investissements IT devraient afficher des dépenses en hausse de 9% par an en moyenne entre 2008 et 2012 », prévoit l'analyste de PAC. Des offres packagées, du conseil à l'externalisation
Le marché du test va croître de 10% par an jusqu'en 2012, selon PAC
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