Les autres établissements du groupe (LCL ex-Crédit Lyonnais, BforBank, Predica, etc.) restent en dehors du périmètre du projet NICE. Ils sont cependant concernés car échangent des données et fournissent des services aux caisses régionale du Crédit Agricole.
Un SI agile orienté client
Au-delà de la convergence au niveau groupe en un seul système d'information, le projet NICE vise à centrer toute l'informatique autour du client. La convergence vise aussi à rapprocher au maximum les outils dédiés aux clients et ceux destinés aux conseillers dans un contexte collaboratif et temps réel (fin des traitements batch nocturnes...). Aux enjeux technologiques s'ajoutent des enjeux prudentiels : le nouveau système d'information sera plus sûr et plus résilient.
Sur le plan opérationnel, la stratégie vise à réduire le coût global mais aussi à rendre le système d'information plus agile et ainsi plus apte à s'adapter à de nouvelles offres commerciales comme à de nouveaux terminaux dans une logique cross-canal. « A l'heure actuelle, chaque canal suppose un développement ; à terme ce ne sera plus le cas » mentionne Hichem Jaballah, directeur général de Crédit Agricole Technologies et directeur du programme NICE.
Une phase 1 de consolidation de l'existant
Pour l'instant, toutes les caisses régionales migrent vers un SI back office unique dérivé du système du GIE AMT auquel a été adjoint les meilleurs outils issus des autres anciens GIE. Ce système a également subit une modernisation importante. A ce jour, les questions juridiques et d'organisation sont réglées et 10 caisses sur 39 ont déjà basculé sur ce système d'information convergent. 6 vagues permettront d'ici fin 2013 à toutes les caisses de migrer vers ce système unique. Le développement de la phase 1 a constitué un investissement de 120 000 jours-hommes soit environ 3 ans de développements classiques.
Ce back office convergent est hébergé sur trois doubles datacenters situés à Chartres (partagé avec Crédit Agricole SA), Clermont-Ferrand et Gradignan (datacenters d'anciens GIE). Chaque site est double, constitué de deux datacenters répliqués distants d'une dizaine de kilomètres. Celui de Chartres et doublement répliqué avec sur chaque lieu deux salles répliquées. Les applications les plus sensibles resteront hébergées à Chartres mais pour l'heure l'essentiel de NICE s'y situe. A terme, avec la disparition des anciens systèmes, les deux datacenters issus des anciens GIE seront entièrement consacrés à NICE, Chartres conservant des applications propres à Crédit Agricole SA. Les datacenters abritent des serveurs virtualisés (près de 5 000), des mainframes, du stockage... Ils alignent 120 000 Mips pour 6 Po de données.
Le Crédit Agricole dresse un bilan d'étape du projet NICE
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