Également impliquée dans le projet, la jeune pousse genevoise spécialisée SixSq a aidé le géant Atos à déployer un cloud compatible avec Helix Nebula, notamment grâce à son logiciel SlipStream. Fondateur de la start-up, Marc-Elian Bégin est également Chairman du groupe «technologie et architecture» du projet et coordonne à ce titre sa feuille de route. Il explique que le développement de Helix Nebula n'a pas été sans difficulté: « Entre un jeune fournisseur de clouds publics comme CloudSigma et un spécialiste des environnements cloud privés comme T-Systems, c'est un peu le grand écart et le travail d'intégration a été important ». D'autres développements sont d'ailleurs en cours pour harmoniser le co-fonctionnement de de ces nuages, par exemple au niveau des API et de la facturation des services.ces nuages, par ces ces clouds par exemple au niveau des API et de la facturation des services.
Fédération de clouds européens
Marc-Elian Bégin reste convaincu du concept de fédération de clouds sur lequel repose Helix Nebula et qui a l'avantage de proposer une grande puissance de calcul avec une complexité moindre que le grid: « Une façade unique permet aux instituts de sélectionner le cloud qui correspond le mieux à leur scénario d'utilisation en fonction du prix, de la performance, de la connectivité ou encore de la fonctionnalité».
Le projet Helix Nebula s'inscrit dans la volonté de l'Union Européenne de proposer une offre cloud européenne sûre à même de concurrencer les Amazon, Google et autre Microsoft. Avec trois fournisseurs cloud et trois instituts de recherche clients, le concept a démontré sa validité et les demandes augmentent sans cesse. A terme, Helix Nebula, devrait pouvoir accueillir d'autres fournisseurs de cloud européens et proposer une offre IaaS européenne sécurisée non seulement pour les organismes scientifiques, mais aussi pour les entreprises privées. Pour Michael Higgins de CloudSigma, le cloud est un environnement sûr s'il est bâti pour l'être: «Lorsque l'on visite le CERN, on ne peut pas s'y déplacer librement, mais on est soumis à certaines règles. Il n'en va pas autrement dans le cloud».
ICTjournal.ch avec Alp ICT
Le cloud au service de la recherche du Boson de Higgs
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