Environ un tiers des employés interrogés admettent qu'ils ont déjà utilisé des services cloud non-autorisés et 45% envisagent de le faire. Les services les plus souvent employés sans autorisation concernent le partage de fichiers, les e-mails hébergés dans le cloud, la messagerie instantanée et la vidéoconférence.
L'une des principales raisons invoquées par les employés - tout comme les décideurs IT - est de pouvoir travailler plus rapidement et plus efficacement par rapport à ce qui serait possible avec l'autorisation des départements IT. La flexibilité des solutions cloud lors de l'introduction de nouveaux produits ou projets est également citée, et aiderait les entreprises à atteindre un avantage concurrentiel.
Risque de marginalisation
Selon l'étude, le shadow IT est donc un domaine où des montants parfois considérables sont investis, sans l'autorisation des décideurs IT. Pourtant, l'utilisation de ce type de services est vue par les décideurs IT comme un avantage concurrentiel, et non exclusivement comme un risque sécuritaire. Les auteurs de l'étude concluent qu'il existe un besoin croissant d'une plus grande flexibilité au sein des départements individuels, ce qui exige une meilleure communication entre les différents départements. Pour autant, la part du shadow IT ne doit pas devenir trop élevée, au risque que l'IT ne perde en influence et ne devienne marginalisée.
ICT journal
Le « shadow IT » bien perçu par les entreprises en Europe
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