Pour financer la modernisation des réseaux, en zones rurales principalement, les pouvoirs publics indiquent qu'ils constitueront un fonds doté de 200 millions de livres, prélevés en partie sur la redevance audiovisuelle. D'un montant annuel de 3,6 milliards, cette redevance est versée intégralement à la BBC, qui est opposée à une baisse de ses ressources. Cap sur le très haut débit La mise en place d'un service universel du haut débit en 2012 n'est qu'une première étape en fait pour le gouvernement britannique. Le deuxième objectif est d'organiser le basculement rapide vers le très haut débit (FTTC, FTTH). Compte tenu des investissements réalisés et prévus par BT et Virgin Media (le câblo-opérateur), le gouvernement constate qu'en 2012, 50 % des foyers pourraient être éligibles à des offres d'accès d'au moins 20 Mbit/s. Un marché qui pourrait s'élargir si ces offres rencontrent le succès (permettant aux opérateurs de financer une nouvelle tranche de travaux). Mais le gouvernement estime que l'investissement privé ne pourra guère couvrir plus de 60 à 70 %. Pour le dernier tiers des foyers, Londres compte donc passer à l'action. L'objectif est de financer la construction des réseaux à très haut débit pour permettre à 90 % de la population d'y avoir accès en 2017. Pour cela, le gouvernement va mettre en place un prélèvement de 50 pence par mois sur chaque ligne en cuivre. Soit 150 à 175 millions de livres par an. Le haut débit mobile Pièce essentielle dans le développement du haut et très haut débit, la téléphonie mobile va voir la gestion du spectre être modifiée. Un dossier qui a provoqué une importante polémique en Grande-Bretagne, Vodafone et O2, qui se partagent la bande 900 MHz, ne souhaitant pas rétrocéder une partie de ces fréquences.
La Grande-Bretagne projette le haut débit à 2 Mbit/s pour tous
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