L'intérêt de l'intégrateur est évident. Celui de l'opérateur aussi, lui qui a peut-être les pires difficultés à atteindre un client PME en région et a épuisé les charmes de la distribution indirecte classique. Passer par des opérateurs en marque blanche lui permet, réellement, de valoriser le partenaire et d'entrer chez les PME. Il lui assure aussi une concurrence locale contre OBS, ultra dominant dans les PME.
L'intégrateur va toutefois veiller à s'entourer de plusieurs opérateurs, un principal et un ou deux opérateurs « tiers two ». Des opérateurs comme 720° ou Legos étaient présents à la réunion Ficome et correspondent à ce profil. Ne pas se lier à un seul opérateur est la précaution minimale pour l'opérateur en marque blanche. « Aller progressivement sur cette activité nouvelle » est l'autre précaution de base souligne Laurent Marchal, « il n'est pas indispensable, du moins dans un premier temps, de s'équiper d'un softphone ou d'un process de facturation ».
Les intégrateurs semblent arrivés à un moment décisif, où l'activité d'opérateur en marque blanche se développe vraiment. C'est le sentiment de la Ficome. Cette activité devrait même s'enrichir rapidement avec des offres en mobilité que les clients ne vont pas tarder à demander à leur opérateurs-intégrateurs.
La Ficome conseille ses membres tentés par le métier d'opérateur
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