L'association reprend également une des réserves formulées par l'Arcep. Le régulateur exprimait, fin mai, ses craintes relatives à la suspension de l'abonnement à Internet. Celle-ci risquerait en effet d'entraîner la suspension de l'ensemble des services inclus dans les offres triple play. Or l'Arcep estime qu'il est inconcevable de priver les internautes sanctionnés de téléphone et de télévision. Que Choisir va plus loin en soulignant qu'Internet « est en phase de devenir un service universel, c'est-à-dire essentiel au même titre que l'électricité ». Punir les coupables de téléchargements illicites en leur supprimant l'accès à Internet est alors « une bourde monumentale ». Aux yeux de l'association de défense des consommateurs, le constat est clair : le projet de loi « ne sert que l'intérêt des majors ». Il n'est alors pas surprenant de n'y trouver aucun « des leviers majeurs de dynamisation de l'offre légale » qui seraient susceptible d'endiguer le téléchargement illicite en proposant une alternative payante mais attirante : encadrer les DRM (verrous techniques), développer l'offre VOD (vidéo à la demande), limiter « les accords d'exclusivité entre FAI et majors dominants qui évincent les concurrents du marché... »
L'UFC-Que Choisir étrille la loi Hadopi
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