Ce dernier et KVM semblent également avoir gagné l'intérêt de Novell, puisque ce dernier l'utilisera dans la version 11 de son serveur SUSE Linux Enterprise. Evidemment, Novell continue de supporter Xen.
Des avantages reconnus par les concurrents
Quant à Simon Crosby, CTO de Citrix, il écrit sur son blog « il faut s'attendre à ce que Novell supporte KVM ». Le bloggeur reconnaît aussi que cette solution présente certains avantages : « Il est important de réaliser que pour un fournisseur de solutions Linux, KVM simplifie considérablement l'ingénierie, les essais et le conditionnement pour les déploiements. Il se comporte comme un driver intégré au noyau, alors que Xen exige que le fournisseur choisisse une version particulière de la solution de virtualisation de Citrix ». Mais au final, il conclut que « les préférences utilisateurs sont plus importantes que le reste et là, c'est Xen qui l'emporte, en partie parce qu'il offre une compatibilité avec des systèmes d'exploitation et des hyperviseurs multiples ».
« Si le contexte implique que le client achète, installe et fasse fonctionner Linux pour mettre en place sa virtualisation, alors KVM pourra probablement convenir » prédit le dirigeant de Citrix. « Par contre, si l'utilisateur souhaite déployer une plateforme de virtualisation agnostique par rapport à l'OS du serveur hôte, pour réaliser une infrastructure virtuelle complète, c'est vers un hyperviseur de type 1, vers lequel il se tournera. » Bien que Citrix dispose d'un solide partenariat avec Microsoft, le responsable technique souligne que « s'appuyer sur un éditeur de système d'exploitation est problématique, car aucun n'a encore travaillé à une virtualisation des produits concurrents, et qu'il n'y aucun intérêt stratégique à le faire ».
Dans le cas de The Planet, le débat est moins Xen contre KVM que Xen contre VMware. L'opérateur propose en effet un service d'hébergement managé qui utilise VMware en complément de KVM sur son offre cloud. Le choix de cette solution est dicté par la popularité des solutions VMware et la demande des clients qui souhaitent débuter la virtualisation par un cloud privé. « KVM ne disposent pas de certaines fonctionnalités incluses dans VMware, comme la migration en temps réel et la déduplication de RAM, » explique Carl Meadows. Le développement de KVM peut également s'appuyer sur la communauté Open Source, mais en termes d'outils de gestion, il est encore loin derrière VMware. C'est d'ailleurs cette différence qui justifie son prix.
L'hyperviseur KVM progresse dans le cloud
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