Au delà de la formation, les serious games se font aussi une place pour l'évaluation des compétences, notamment managériales. L'éditeur Daesign a ainsi développé Misivias avec le cabinet de conseil RH et de recrutement Arnava. Cet outil sert à mesurer la compétence en management de candidats grâce à un jeu de simulation de gestion de projet (en l'occurrence l'organisation d'une inauguration d'une fondation d'entreprise) avec gestion des équipes (dont des situations conflictuelles). Le but était clairement d'aller bien plus loin que des tests de personnalité avec une immersion situationnelle sans, cependant, engager des frais trop importants.
En fonction des réactions du candidat, il va être évaluer dans une grille de compétence avec une méthode de scoring. En fin de séance, l'outil délivre un rapport précis point par point. Comme dans tous les jeux de rôle, il n'y a pas, a priori, de réponse unique possible mais la révélation d'un profil personnel. Un outil de ce genre a, de plus, l'avantage de n'être influençable par aucun préjugé : le serious game est par nature non-discriminatoire.
L'efficacité des serious games est-elle supérieure aux méthodes classiques ?
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Réaction
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Bonjour
Signaler un abusLa conclusion de l'article "Le serious game est par nature non-discriminatoire" me glace !
1°) La discrimination ne porte pas forcément sur le sexe ou la couleur, mais peut aussi porter sur l'environnement culturel. Il est toujours possible de tordre, volontairement ou non, un système.
2°) Le serious game, par son principe même, fait la part belle aux textes et aux réponses standards. Quand on sait que la communication des mots ne représente que 7% à 12% du message que l'on fait passer, oublier 90% de la communication est très dangereux.
Donc c'est un outil intéressant, mais comme tout outil, ne pas l'utiliser pour tout et n'importe quoi, et surtout ne pas croire qu'il a toutes les vertues.
Cordialement
Forest