Ainsi, pour pallier le déficit de compétences auquel se heurtent les éditeurs, l'Afdel accompagne la création dans le plan France Numérique 2012 d'une 'Université du Logiciel'. Ce dispositif n'est pas un nouvel établissement d'enseignement mais prévoit une formation professionnalisante à l'issue des filières initiales de formation (licence et mastère dans un premier temps) dans un cadre d'alternance formation et entreprise. Des enseignements complémentaires aux seules technologies seront dispensés, tels que le marketing, le commerce et le droit associés à l'informatique et aux télécoms. Pour ce qui est de l'accompagnement international, via l'agence Ubifrance, dans dix villes clés du marché mondial du logiciel, le plan crée des postes de correspondants pour aider les entreprises dans leur développement. Enfin, le financement du risque sera étudié au travers du programme France Investissement lancé en 2006 pour accompagner les PME et qui va dresser un premier tableau de son action en faveur des jeunes pousses. L'Afdel évolue au coeur d'un écosystème toujours aussi fragile L'Afdel compte aujourd'hui 160 membres et devrait en réunir 200 dans les prochains mois, selon Patrick Bertrand. Elle évolue dans un marché français qui compte 2 500 sociétés employant 69 000 personnes pour un CA total de 7,5 Md€. Mais après les récents rachats de Business Objects par SAP et d'Ilog par IBM, elle ne compte plus que deux 'grands', Cegid et Dassault Systèmes. Moins de 20 sociétés ont un CA qui dépasse 50 M€. Pis encore, moins d'une centaine franchissent les 10 M€. Pourtant, véritable creuset d'innovation, ces éditeurs consacrent entre 20 et 30% de leur CA à la R&D.
L'Afdel laisse entrer le logiciel libre et le SaaS
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