La cheville ouvrière du programme sera le « conseiller au numérique ». Un réseau d'au moins un millier de tels conseillers devrait être constitué en 2013. Il s'agit en fait de créer un label professionnel qui caractérisera les actuels conseillers opérant déjà, par exemple, dans les organismes consulaires.
Le programme comprendra bien sûr un comité de pilotage mais celui-ci s'appuiera sur trois comités thématiques : le comité des centres de ressources (animation du réseau de conseillers), le comité pédagogique (pour la labellisation des formations) et enfin le comité des partenaires privés (fournisseurs, institutions, associations, syndicats...).
Ce dernier comité prendra la forme d'une association, Transition Numérique Plus. Celle-ci « visera à pousser des usages, pas des marques » a insisté Laurent Pontégnier, le délégué général de cette nouvelle association. Les cotisations pour y adhérer seront de l'ordre de 500 à 3000 euros par an. Son premier président est Christophe Leblanc (Pages Jaunes). Gwenael Fourre (Microsoft) en est vice-président. Le début des opérations est fixé à janvier 2013.
Disparition de l'Aden
Transition Numérique Plus prendra la place de l'Aden (Association pour le Développement de l'Economie Numérique). Son président, Olivier Midière, a annoncé que l'ADEN tiendrait sa dernière Assemblée Générale en décembre 2012 car « elle a atteint son objectif ». Olivier Midière restera président d'honneur de Transition Numérique Plus mais se consacrera surtout à son nouveau combat : la reconquête industrielle. Il vient de lancer un magazine éponyme. Cheville ouvrière du processus qui a abouti à Transition Numérique et Monsieur Loyal du colloque, il change donc de combat.
L'Aden disparaît au profit de Transition Numérique Plus
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