Six semaines à peine après l'accouchement laborieux de Kin, Microsoft a fait savoir que ces smartphones ne seront plus vendus aux Etats-Unis et le lancement européen a été ajourné. En interne, l'équipe du Kin va être dispatchée au sein de celle de Windows Phone 7. Proposé en deux modèles, le Kin résultait de l'achat début de 2008 par Microsoft de Danger, une entreprise à l'origine des téléphones Sidekick de T-Mobile. Restés mystérieusement en phase de développement pendant ce qui a semblé être une éternité, ces mobiles ont longtemps porté le nom de code Pink.
Des terminaux trop onéreux
Les avis ne manquent pas sur les raisons pour lesquelles le Kin a été abandonné. Mais c'est probablement une combinaison de motifs : stratégie de commercialisation approximative, incompétence de Microsoft en matière de marché ciblant les jeunes, absence d'un App Store, prix élevé des téléphones et abonnement data trop coûteux (30 $ par mois) chez Verizon. La conséquence a été des ventes à des niveaux médiocres. Ironiquement, deux jours seulement avant la mort du Kin, l'opérateur de téléphonie mobile baissait ses prix de manière spectaculaire. Car, 100 dollars plus un abonnement de 30 dollars par mois pour un téléphone «social» destiné aux ados et préados, ça ne semble pas très raisonnable. Une estampille « pour parents aisés seulement » aurait dû être apposée sur les téléphones.
L'abandon de Kin signe de la déshérence de Microsoft dans le mobile
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Cette semaine Microsoft a mis fin à l'aventure Kin, un téléphone pour adolescents, orienté réseau social. Cette débâcle montre à quel point la stratégie mobile de Microsoft est mal gérée et pourrait même affecter le succès de Windows Phone 7.
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