Enfin, les portails Internet constituent également une source de financement potentielle pour la télévision publique. L'amendement 645, déposé par plusieurs députés de gauche, estime que « les grands bénéficiaires de l'arrêt de la publicité sur les chaînes publiques pourraient être les éditeurs de services de communication au public en ligne, et notamment les grands portails Internet. » Les élus du Palais Bourbon reprennent donc l'argument de l'équité, cher à Frédéric Lefebvre, pour demander la contribution de ces acteurs à l'audiovisuel public. Celle-ci, d'une « hauteur raisonnable », consisterait en une taxe de 3% « applicable au-delà d'un seuil de 10 M€ de recettes publicitaires. » Les débats à l'Assemblée nationale doivent se poursuivre jusqu'au 4 décembre. Le projet de loi, pour lequel le gouvernement à déclaré l'urgence, sera ensuite examiné par le Sénat. Chaque chambre ne procèdera qu'à une seule lecture avant qu'une commission mixte paritaire ne soit, éventuellement, chargée d'élaborer un texte de compromis.
Internet, future vache à lait de la télévision publique
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