À l'occasion de cette annonce, Intel explique qu'il prévoit de distribuer une centaine de puces 48 coeurs expérimentales à des centres de recherches universitaires travaillant sur les applications et les modèles de programmation multicoeurs. Le professeur Tim Roscoe, du département d'informatique de l'École Polytechnique de Zurich, a déjà indiqué être très intéressé par le « single-chip cloud computer ». « Dans le cadre du projet Barrelfish, nous concevons en effet des architectures de système d'exploitation pour les futurs systèmes multicoeurs. Le contrôleur mémoire de cette puce et le système de transmission des informations sont donc parfaits pour nous. C'est le véhicule idéal pour tester et valider nos idées». Plusieurs questions sans réponses Plus mesuré, Dan Olds, analyste chez Gabriel Consulting, indique que cette puce expérimentale est une étape importante pour le développement de nouvelle génération de processeurs, mais qu'Intel devrait livrer plus de détails sur cette technologie. "Les puces multicoeurs sont devenues la norme avec des processeurs bi et quadri coeurs utilisés dans presque tous les systèmes. Le nombre de coeurs va certainement augmenter avec le temps, mais cela arrivera à petits pas - de deux à quatre coeurs, de quatre à six, puis de huit et dix dans les prochaines années. Cette puce 48 cores est un objectif important qui place le marché dans une certaine perspective. " Dan Olds poursuit en indiquant qu'Intel devrait expliquer ce que signifie vraiment 48 coeurs 'pleinement fonctionnels'. « Nous avons besoin de plus d'informations de la part d'Intel pour comprendre exactement comment un tel bond en avant a pu être possible, ajoute-t-il. Par exemple, peut-elle gérer le jeu d'instructions x64 standard ? C'est un point très important pour déterminer si un logiciel existant sera capable de tourner sur cette plateforme ou s'il sera nécessaire de le porter. Avec un volume de seulement 100 unités, c'est plus un projet scientifique qu'un prototype réel. Il s'agit d'un projet scientifique important, qui pourrait apporter beaucoup à l'industrie, mais cela reste un projet scientifique. "